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Hépatite aiguë d’origine inconnue chez des enfants – Pansement thérapeutique nanofibreux pour traiter l’arthrose – Comprendre l’infertilité causée par la chimiothérapie – Fonctionnement du cerveau chez les joueurs de football.

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Hépatite aiguë d’origine inconnue chez des enfants : « surveiller ces infections de près »

Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat à Paris et membre du Conseil scientifique, estime que les cas d’inflammations sévères du foie chez les enfants de moins de 10 ans doivent « être pris au sérieux », sans « tomber dans la psychose » d’une nouvelle épidémie. Depuis le 5 avril, plusieurs pays européens ont rapporté des cas d’inflammations infantiles sévères du foie. Les cas ont d’abord été détectés au Royaume-Uni – qui compte pour l’heure 74 cas confirmés – puis en Irlande, au Danemark, aux Pays-Bas et en Espagne. En France, deux cas suspects ont été identifiés au Centre hospitalier universitaire de Lyon. Neuf cas suspects ont également été identifiés chez des enfants dans l’Alabama, aux États-Unis. Yazdan Yazdanpanah appelle à la vigilance face à cette forme sévère d’hépatite. Il souligne : « Nous savons que dans le cas de cette hépatite, il existe des formes sévères, six transplantations ont été rapportées ». Et d’ajouter : « Toutes les épidémies ne se finissent pas comme le Sars-CoV‑2, mais il faut rester vigilants, malheureusement ce genre d’alerte arrive. Il faut toujours prendre les choses au sérieux, essayer de déterminer la fréquence, l’origine et ça, pour l’instant, on ne le sait pas. Il faut surveiller ces infections de près ».

Libération.fr, 21/04

En bref

Le Figaro Santé, qui consacre un dossier intitulé « Rajeunir. Ce que vous propose la médecine anti-âge », explique qu’en France, plusieurs millions de personnes souffrent d’arthrose, une pathologie articulaire due à la disparition des cartilages. Les progrès de la médecine régénérative et des (nano) biotechnologies permettent d’espérer réparer les lésions. « Implanté directement au niveau de la lésion osseuse de l’articulation, LaminaOne est un pansement thérapeutique nanofibreux contenant une molécule qui aide à la régénération de l’os », explique le Pr Nadia Jessel, directrice du laboratoire de nanomédecine régénérative (UMR1260 Inserm/université de Strasbourg) qui l’a mis au point. « Une fois ce pansement collé à la lésion osseuse, on dépose un hydrogel enrichi d’acide hyaluronique, ainsi que des cellules souches du patient », poursuit-elle.

Le Figaro Santé, 01/05

Dans une nouvelle étude, dont les résultats ont été publiés dans le journal Advanced Science, des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’université Clermont Auvergne se sont penchés sur un récepteur, appelé TGR5, et que l’on retrouve sur les cellules germinales masculines, à l’origine de la production de gamètes. Leur objectif est de mieux comprendre le rôle de ce récepteur dans l’infertilité causée par une exposition à la chimiothérapie.

Yahoo !, 21/04

Lire le communiqué de presse du 20/04/2022 : « Infertilité : nouvelles pistes pour comprendre les effets délétères de la chimiothérapie »

Une étude inédite en France, menée par le Dr Hélène Cassoudesalle et le Pr Patrick Dehail, révèle que le nombre de têtes effectuées au cours d’une saison par les footballeurs avait une incidence sur le fonctionnement du cerveau. Ces deux médecins, en poste au CHU et à l’université de Bordeaux, ont analysé pendant une saison le cerveau de trente sportifs, âgés de 18 à 25 ans, dix footballeurs semi-professionnels et vingt athlètes ne pratiquant aucun sport de contact, afin de déterminer les répercussions des têtes à répétition. Le nombre de chocs à la tête incidents entre deux IRM était associé à une modification de deux réseaux de connexions fonctionnelles au sein du cerveau. « Cela suggère que le fonctionnement du cerveau change au cours d’une saison de football, et la méthodologie que nous avons utilisée a permis de montrer pour la première fois un lien entre ces modifications et l’exposition aux têtes (…) », explique le Dr Cassoudesalle, également membre, avec le Pr Dehail, de l’équipe Inserm ACTIVE du centre de recherche Bordeaux Population Health.

Yahoo !, 21/04