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Hausse de la mortalité infantile en France – Séquelles liées aux traumatismes crâniens – Les cas d’hépatites inexpliquées pourraient être causés par un adénovirus – Alzheimer – Asthme – AVC et trouble du déficit de l’attention.

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Hausse de la mortalité infantile en France

Pour la première fois depuis 10 ans, le taux de mortalité infantile a augmenté, révèle une étude de l’Inserm, publiée dans The Lancet. Après une baisse rapide du taux de mortalité infantile jusqu’en 2005, la tendance se ralentit pour augmenter à partir de 2012, à un rythme de 0,04 mort pour 1 000 naissances vivantes par an. Selon les données Eurostat, la France occupe la 25e place en Europe en la matière, avec 3,8 morts pour 1 000 naissances vivantes en 2019. Loin derrière la Suède, la Finlande, la Norvège (2,1) ou l’Italie (2,4). Pour l’instant, les causes précises de cette hausse ne sont pas encore déterminées, mais des pistes sont évoquées par les chercheurs. La santé de la mère est l’un des facteurs avancés. L’étude évoque « l’augmentation continue de l’âge des mères, la part de femmes fumeuses pendant la grossesse ou l’augmentation de la part de femmes en surpoids ou obèses ». « Les femmes enceintes sont en moyenne plus âgées, peuvent avoir plus de problèmes chroniques », rapporte Jennifer Zeitlin épidémiologiste et co-auteur de l’étude. « La mortalité infantile est plus élevée chez les femmes qui viennent de milieux défavorisés, à cause de l’accès et de la qualité des soins », souligne-t-elle par ailleurs. « Les femmes nées à l’étranger ont plus de risque que leur enfant soit concerné : ce sont souvent des femmes en moins bonne santé, avec des facteurs de risque comme le diabète, l’hypertension et un accès aux soins qui peut être compliqué par l’absence de Sécurité sociale », indique Magali Barbieri, démographe à l’Institut national d’études démographiques. Autre hypothèse retenue par les chercheurs : il y aurait trop de maternités en France, mais pas assez de soignants pour assurer les accouchements dans des conditions optimales, comme le regrette Jean Christophe Rozé, co-auteur et néonatalogiste.

Europe1​.fr, LeMonde​.fr, 02/05

Reprise du communiqué de presse du 01/03/2022 : « Augmentation significative de la mortalité infantile en France »

Traumatisme crânien : le fardeau des séquelles « invisibles »

Chaque année, environ 150 000 personnes sont victimes d’un traumatisme crânien en France. 80 % de ces blessures sont légères et n’entraînent pas ou peu de séquelles. Mais les patients n’ont pas toujours conscience de leurs troubles cognitivo-comportementaux. « Pour eux, tout va bien, ils veulent sortir de l’hôpital et n’adhèrent pas à la rééducation. D’après une étude que nous avons menée en Île-de-France, environ un tiers ne bénéficie pas de rééducation après le passage en réanimation. Ils rentrent chez eux, reprennent leur travail, mais se retrouvent très vite en difficulté », souligne le Dr Claire Vallat-Azouvi, neuropsychologue et coordinatrice de l’antenne Ueros-Ugecam (unité d’évaluation de réentraînement et d’orientation sociale et professionnelle) implantée à l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches (AP-HP). Le manque de place dans les centres de rééducation ou la mauvaise articulation entre les services sont d’autres obstacles au parcours des patients cérébrolésés. « Une véritable perte de chance pour ces perdus de vue, car la rééducation permet de restaurer des processus perdus ou altérés, et d’apprendre des stratégies compensatoires », écrit Le Figaro. « Il n’est jamais trop tard pour démarrer une rééducation-réadaptation. Même dix ans après le traumatisme, il est possible de récupérer », insiste le Dr Vallat-Azouvi.

Le Figaro, 02/05

En bref

Alors que les cas d’hépatites mystérieuses se multiplient ces dernières semaines, les autorités américaines pensent avoir une piste sérieuse pour expliquer le phénomène. « À l’heure actuelle nous pensons qu’un adénovirus pourrait être la cause de ces cas, mais d’autres facteurs environnementaux sont toujours étudiés », ont écrit les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Plus précisément, les CDC pointent du doigt l’adénovirus dit « de type 41 », jusqu’ici davantage connu pour provoquer de sévères gastro-entérites.

BFMTV​.com, 29/04

Seulement 1,2 à 2 % des cas d’Alzheimer sont héréditaires, selon l’Inserm. Dans des travaux parus dans Current Alzheimer Research, Martin L. Pall, professeur émérite de biochimie et de médecine à l’université de Washington, développe la théorie d’un lien entre les champs électromagnétiques et l’apparition précoce de la maladie.

Pourquoidocteur​.com, 30/04

Selon un rapport publié par l’Asthma + Lung UK récemment, les femmes entre 29 et 40 ans auraient 2,5 fois plus de risques d’être admises à l’hôpital après une crise d’asthme que les hommes. En cause : les hormones féminines, qui seraient impliquées dans la gravité de ces crises. Plus largement, ce sont toutes les choses de la vie féminine qui impacteraient le risque d’avoir un asthme sévère.

Pourquoidocteur​.com, 01/05

Un AVC peut amener plus fréquemment les bébés à souffrir du trouble du déficit de l’attention (TDAH) lorsqu’ils grandissent, selon une nouvelle étude. « Cette étude révèle un risque deux fois plus élevé de TDAH après un AVC, en particulier chez les enfants souffrant de problèmes moteurs et/ou d’épilepsie », écrivent les auteurs. « Le dépistage du TDAH devrait être envisagé par les pédiatres effectuant le suivi des enfants victimes d’un AVC », ajoutent-ils.

Pourquoidocteur​.com, 30/04