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François Braun, nouveau ministre de la Santé et de la Prévention – Cancer de la peau : campagne choc lancée par l’INCa – Nouveaux vaccins contre la Covid – Fin de la 14e épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo.

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François Braun, nouveau ministre de la Santé et de la Prévention

François Braun, président du syndicat Samu-Urgences de France (SUdF), praticien hospitalier et chef des urgences au centre hospitalier de Metz-Thionville, a été nommé ministre de la Santé et de la Prévention du gouvernement Borne. Après avoir salué Brigitte Bourguignon pour son « écoute bienveillante » et sa « volonté de prendre les problèmes à bras le corps », il a évoqué, lors de la passation de pouvoir au ministère, un « système de santé (…) capable de faire des choses extraordinaires, comme pendant la pandémie, mais (qui) manque de souplesse, de visibilité, n’est plus compris par nos concitoyens ni par nos soignants ». « Les urgences (…) sont malades, l’hôpital public n’est pas bien, et tout notre système de santé est à bout de souffle », a ajouté celui qui vient de remettre 41 propositions au gouvernement, dans le cadre d’une mission flash sur les « soins non programmés ». Cet ancien référent santé de la campagne d’Emmanuel Macron « compte conduire une rénovation de notre système de santé centré sur les besoins de santé des Français, au plus près des différents territoires de la République », convaincu que « les besoins de santé ne sont pas les mêmes en Moselle-est ou dans le Pays basque ». Le nouveau ministre a annoncé qu’il recevrait, « dès les prochains jours », avec sa ministre déléguée Agnès Firmin-Le Bodo, « les corps intermédiaires de santé pour démarrer la grande concertation des parties prenantes voulue par le président de la République ».

AFP, 04/07, Libération, Les Echos, 05/07

Cancer de la peau : campagne choc lancée par l’INCa

L’Institut national du cancer (INCa) et le ministère de la Santé lancent, ce mardi, une campagne d’information sur le cancer de la peau, dont l’une des phrases chocs est : « Les coups de soleil de l’enfance font les cancers de la peau de l’adulte ». Selon une enquête de BVA pour l’INCa, seuls 12 % des parents considèrent l’enfance comme la période la plus dangereuse vis-à-vis des rayons du soleil. Près d’un Français sur deux (45 %) estime qu’il n’y a pas de période de vie plus dangereuse qu’une autre en la matière. Or, l’INCa assure que « jusqu’à la puberté, la peau est plus fine et le système pigmentaire immature, ce qui la rend plus vulnérable aux effets cancérogènes des rayons UV », pointant un risque accru pour les moins de 3 ans. « En clair, les UV peuvent plus facilement accéder aux couches de la peau et créer des dommages sur les cellules qui pourront évoluer vers un cancer à l’âge adulte », décrypte l’oncologue médical Jean-Baptiste Méric. Ce dernier souligne que l’enfance est bien cet « âge crucial » où se causent 80 % des dommages de la peau. D’autant qu’avec 100 000 nouveaux cas chaque année, les cancers de la peau sont les plus fréquents en France. « La forme la plus agressive, le mélanome, a été multipliée par cinq entre 1990 et 2018 », alerte l’INCa. Les changements climatiques avec un soleil qui tape de plus en plus fort n’aident pas, indique Aujourd’hui en France. L’an passé, il y a eu 2 834 heures d’ensoleillement dans les Bouches-du-Rhône, 2 760 en Corse-du-Sud, et 2 717 dans le Var.

Aujourd’hui en France, 05/07

En bref

« Les nouveaux vaccins contre le Covid seront plus efficaces contre Omicron », titre Le Figaro. Le duo Pfizer/BioNTech et Moderna ont rapporté chacun une amélioration sensible de l’efficacité de leurs nouvelles versions adaptées au variant Omicron, encore en cours de test. Le tandem Pfizer/BioNTech développe deux produits : l’un, monovalent, visant spécifiquement Omicron BA.1, qui a touché la France au tout début de l’année. Les essais de phase 2/3 en cours sur des patients âgés d’au moins 56 ans montrent qu’il permet de multiplier par 13 à 19 la quantité d’anticorps neutralisants lors d’un contact avec Omicron BA.1, lorsqu’il est administré en 2e rappel (ou « 4e dose »). L’autre vaccin « adapté », bivalent, vise à la fois Omicron et la souche originelle dite Wuhan. Il présente des performances un peu moindres contre Omicron BA.1 que le monovalent, mais multiplie tout de même les anticorps neutralisants par 9 à 11. En revanche, testée avec des sérums de patients contaminés par les sous-lignages BA4 et BA5, la protection est divisée par trois. De son côté, Moderna a mis au point un vaccin bivalent visant à la fois Omicron et la souche historique, qui permet de multiplier par huit la production d’anticorps neutralisants en cas de contact avec Omicron BA.1. Là encore, cette réaction est divisée par trois en cas de contact avec BA.4 et BA.5. Les industriels espèrent obtenir une autorisation de mise sur le marché pour l’automne.

Le Figaro, 05/07

Odile Launay, infectiologue, professeur des universités à l’université de Paris et praticien hospitalier à l’Hôpital Cochin, coordinatrice et référente recherche clinique du réseau Covireivac, est premier signataire d’une étude réalisée par l’AP-HP et publiée dans le New England Journal of Medicine qui compare l’efficacité des vaccins anti-Covid de GSK-Sanofi et celui de Pfizer/BioNTech lorsqu’ils sont utilisés comme rappel. Elle en tire, dans un entretien au Figaro, de possibles enseignements pour la suite des campagnes de vaccination. Elle indique : « Le résultat qui me semble le plus important, c’est que le vaccin Sanofi-GSK contenant des spicules du variant Beta permet une meilleure remontée du niveau d’anticorps neutralisants quel que soit le variant considéré ». Selon elle, « présenter une nouvelle cible est très intéressant sur le plan immunitaire ».

Le Figaro, 05/07

La République démocratique du Congo vient de déclarer la fin de sa 14e épidémie d’Ebola, qui avait commencé il y a moins de trois mois dans le nord-ouest du pays, a annoncé hier le bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Durant cette épidémie, il y a eu en tout « quatre cas confirmés et un cas probable, qui sont tous décédés », précise l’OMS dans un communiqué. Lors de la précédente, qui avait duré de juin à novembre 2020, il y avait eu 130 cas confirmés et 55 décès, rappelle l’OMS. « Grâce à une solide riposte des autorités nationales, il a été rapidement mis fin à cette épidémie, avec une transmission limitée du virus », se félicite Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Un total de 2.104 personnes ont été vaccinées durant l’épidémie qui vient de prendre fin, « parmi lesquelles 302 personnes contacts » et « 1.307 travailleurs en première ligne ». La vaccination avait été lancée quatre jours après la déclaration de l’épidémie, précise l’OMS-Afrique.

AFP, 04/07