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Fin de la pandémie de Covid-19 ? – Le virus d’Epstein-Barr pourrait être incriminé dans la sclérose en plaques – Journée mondiale de lutte contre l’obésité – Syndrome de Turner.

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Fin de la pandémie de Covid-19 ?

Le nombre de patients hospitalisés en raison d’une infection au Covid-19 continue de baisser en France, y compris dans les services de soins critiques. Les hôpitaux comptaient quelque 22 000 patients ce week-end, soit trois mille de moins qu’il y a sept jours. Un peu plus de 2 000 patients restaient en soins critiques, 400 de moins que le week-end précédent. La baisse du nombre de contaminations et du nombre de cas positifs se poursuit également, même si moins rapidement qu’il y a quelques jours. Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé la fin du port du masque, sauf dans les transports, et la suspension du passe vaccinal à compter du 14 mars. En l’absence de l’arrivée d’un nouveau variant, les voyants sont au vert pour que le virus qui sévit actuellement dans l’Hexagone perde toute sa vitesse de propagation, grâce à davantage d’activités à l’extérieur, avec l’arrivée du printemps, ou à la possibilité d’aérer plus facilement logements et lieux de travail. Toutefois, certains experts évitent d’être trop optimisme. « Il subsiste énormément d’incertitudes pour les jours et semaines qui viennent », tempère ainsi Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies à l’université de Montpellier, pour qui « la situation actuelle ne permet pas du tout de parler de fin de pandémie. » Selon lui, il faut encore attendre les effets de la période des vacances d’hiver qui s’achèvent, « propices aux relâchements et aux brassages de populations ». La fin de l’obligation du port du masque et une moindre vigilance vis-à-vis du respect des gestes barrière, dans les lieux clos, inquiètent aussi, alors que l’immunité après vaccination ou contamination diminue rapidement dans le cas d’Omicron. « De là à ce que cela génère une vague hospitalière, non, rassure Mircea Sofonea. En revanche, si un nouveau variant avec des propriétés différentes arrivait, là, les cartes pourraient être rebattues, avec potentiellement un effondrement de l’immunité collective. C’est ce qui s’est passé dans la transition entre Delta et Omicron. » Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique et directeur de l’ANRS, estime que « le Covid sera là, comme les autres viroses respiratoires, comme la grippe notamment, et on va vivre avec ces virus respiratoires ».

Francetvinfo​.fr, 04/03, Aujourd’hui en France, 07/03

En bref

Le virus d’Epstein-Barr, présent à l’état latent (mais non détectable) chez près de 95 % de la population mondiale, pourrait être incriminé dans la sclérose en plaques (SEP), selon une équipe de l’Université de Harvard. L’étude qui vient d’être publiée par l’équipe américaine indique que la prévalence du virus d’Epstein-Barr (EBV), sous sa forme détectable dans le sang, est significativement plus élevée chez les personnes qui présentent une SEP. Les chercheurs ont examiné une cohorte de plus de 10 millions de jeunes militaires entre 1993 et 2013 pour en venir à cette conclusion. En outre, les niveaux sanguins d’un produit lié à la dégénérescence des fibres nerveuses – les chaînes légères de neurofilaments – augmentent aussi chez les sujets infectés, ont constaté les chercheurs. Ces résultats sont suffisamment convaincants, selon eux, pour estimer le rôle probable de l’EBV dans le déclenchement de la sclérose en plaques sur un terrain prédisposé.

Les Echos, 07/03

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’obésité, vendredi 4 mars, la Haute Autorité de santé (HAS) publie un guide pour optimiser le parcours de soins des enfants et adolescents en surpoids. L’objectif est de permettre une prise en charge globale et multidisciplinaire. Au niveau mondial, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 29 % des garçons et 27 % des filles sont en surpoids, 13 % des garçons et 9 % des filles sont obèses. Toujours selon l’OMS, la Covid-19 pourrait potentiellement amplifier l’obésité croissante des enfants dans les pays européens. En France, selon l’Inserm, l’obésité infantile concerne 16 % des garçons et 18 % des filles. Si ces chiffres sont à peu près stables depuis une dizaine d’années, ils restent néanmoins inquiétants.

Pourquoidocteur​.fr, 04/03

Pour la première fois au monde, une femme touchée par le syndrome de Turner, une anomalie chromosomique associée à l’infertilité, a mis au monde un bébé sain à partir de ses ovocytes congelés. Le 24 février, des médecins du centre de médecine reproductive de l’UZ Brussel ont annoncé, dans un communiqué, cette naissance après un traitement suivi à l’établissement hospitalier belge. Les praticiens ont indiqué que la congélation d’ovocytes augmentait la probabilité d’une future grossesse avec ses propres ovules et offrait de nouvelles perspectives d’avenir aux patientes atteintes du syndrome de Turner.

Frequencemedicale​.com, 04/03