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Exposition « Cancers » à la Cité des sciences – Les personnes atteintes de diabète risquent plus de souffrir de perte d’audition – Faire la sieste pourrait améliorer la cognition – Prééclampsie : nouvelle thérapie – Faire disparaître les lésions du foie liées à la NASH en perdant du poids.

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Exposition « Cancers » à la Cité des sciences, en partenariat avec l’Inserm et l’INCa

La Cité des sciences, en partenariat avec l’Inserm et l’INCa, propose l’exposition « Cancers » à partir du 6 septembre. Cette exposition a pour objectif de briser les tabous liés à cette maladie, en évoquant toutes les sphères qu’elle bouleverse sur son passage. L’organisation en pôles thématiques, dissociés les uns des autres, permet au visiteur de choisir lui-même à la fois l’ordre et les sujets qu’il souhaite aborder, en fonction de sa sensibilité et de son expérience. L’exposition évoque aussi bien et rigoureusement les caractéristiques biologiques des cellules cancéreuses, que la déflagration psychologique qui résulte du diagnostic. Cinq axes sont ainsi déclinés, du dynamisme de la recherche à la perception du cancer par la société en passant par les différents traitements conventionnels ou novateurs. Des témoignages vidéos reflètent la détresse émotionnelle des malades et de leurs proches. Les perspectives positives trouvent aussi leur place, à juste titre puisqu’une récente étude montre l’amélioration de la survie pour un grand nombre de cancers. Au pôle dédié à la recherche, le visiteur pourra faire des rencontres virtuelles passionnantes avec des chercheurs. Chaque scientifique dévoile le contexte et les intérêts de ses travaux et découvertes.

Sciencesetavenir​.fr, 02/09

Les personnes atteintes de diabète risquent plus de souffrir de perte d’audition

Selon l’Association américaine du diabète, la perte d’audition est « deux fois plus fréquente chez les personnes atteintes de diabète que chez celles qui n’en sont pas atteintes ». Les personnes atteintes de pré-diabète sont également touchées : leur taux de perte auditive est 30 % plus élevé que chez les celles dont la glycémie est normale, rapporte l’association. « Il est possible que les taux élevés de glucose sanguin associés au diabète endommagent les petits vaisseaux sanguins de l’oreille interne, de la même manière que le diabète peut endommager les yeux et les reins », suggère l’association. Concernant la perte d’audition, l’association conseille de surveiller quelques signes, qui sont d’ailleurs plus souvent remarqués par l’entourage que par la personne touchée : le fait de demander fréquemment aux autres de répéter, d’avoir des difficultés à suivre les conversations impliquant plus de deux personnes ou encore d’avoir besoin d’augmenter le volume de la télévision ou de la radio trop fort.

Pourquoidocteur​.fr, 04/09

En bref

Selon une étude publiée dans Archives of Internal Medicine, faire la sieste pourrait améliorer la cognition. En effet, d’après les auteurs, les participants qui avaient fait une sieste avaient de meilleurs résultats aux tests de mémoire, de fluidité verbale et d’apprentissage perceptif comparativement à ceux qui étaient restés éveillés. Néanmoins, selon une autre étude publiée dans la revue Hypertension, faire souvent des siestes dans l’après-midi serait néfaste pour la santé. Les auteurs ont en effet estimé que les personnes qui faisaient habituellement la sieste l’après-midi avaient plus de risque de développer de l’hypertension – 12 % de plus -, ou d’avoir un accident vasculaire cérébral (AVC) – 24 % de plus -, comparativement à celles qui ne dormaient pas en journée. « Bien que la sieste en elle-même ne soit pas dangereuse, de nombreuses personnes qui font des siestes le font en raison d’un mauvais sommeil nocturne qui est associé à une moins bonne santé, et les siestes ne suffisent pas à compenser cela », explique Michael Grandner, psychologue clinicien et expert du sommeil.

Pourquoidocteur​.fr, 04/09

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm, et du CNRS, explorent une nouvelle thérapie à base de BH4 (ou tétrahydrobioptérine, un cofacteur dans la synthèse du monoxyde d’azote NO) pour les femmes enceintes souffrant de prééclampsie. Les résultats, publiés dans la revue Redox Biology, obtenus chez le rongeur démontrent une correction au niveau maternel de la pression artérielle ainsi que de l’excès de protéines dans les urines et des anomalies cardiovasculaires. A partir de travaux sur des trophoblastes surexprimant STOX1, ainsi que des recherches sur deux modèles rongeurs de prééclampsie, les chercheurs ont montré que le traitement des trophoblastes avec le BH4 permet de corriger les défauts identifiés dans ces cellules. Et, l’administration de BH4 sur les deux modèles précliniques de rongeurs (l’un mimant les formes précoces de prééclampsie, l’autre les formes tardives) a permis de restaurer le poids placentaire et le poids fœtal.

Lequotidiendumedecin​.fr, 02/09

Le Figaro explique que les antirétroviraux permettent un contrôle total du VIH, à condition de prendre en charge le patient de façon précoce. Or, en 2020, 30 % des 4 850 patients concernés n’ont découvert leur séropositivité qu’à un stade avancé, bien souvent parce que leur accès à la santé ou à des informations utiles est limité ou par crainte d’avoir à en parler. Les dernières données disponibles indiquent une baisse de 22 % des nouvelles découvertes de séropositivités en 2020. Mais cela ne reflète pas le nombre réel de contaminations, d’autant plus que le nombre de tests réalisés a diminué de 14 %, surtout pendant le premier confinement.

Le Figaro, 05/09

Il est possible de faire disparaître les lésions du foie liées à la NASH (Nonalcoholic Steatohepatitis) en perdant du poids, révèle une étude menée à Cuba sur 292 patients souffrant d’obésité et de NASH. Cette étude a démontré que plus la perte de poids était importante, plus l’amélioration de l’état du foie l’était aussi. Dans cet essai cubain, les 292 patients ont bénéficié d’aide pour modifier leur mode de vie, en changeant d’alimentation et en pratiquant de l’exercice physique pendant 52 semaines, dans un hôpital à La Havane. Au bout d’un an, 72 patients ont vu disparaître les dépôts de graisse dans le foie, tout comme l’inflammation ; 138 ont eu une amélioration nette des anomalies du foie. Mais, surtout, 90 % de ceux qui avaient réussi à éliminer au moins 10 % de leur poids se sont débarrassés de la maladie, avec une disparition de la graisse intrahépatique, de l’inflammation et de la fibrose.

Le Parisien, 05/09