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Effet du tabagisme sur le placenta – Traitements contre la Covid-19 – Infections à pneumocoques

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Fumer affecte le placenta des femmes enceintes, même après l’arrêt du tabac

Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Grenoble Alpes (UGA) ont montré, dans une étude, que la consommation de tabac, même lorsqu’elle est stoppée avant la grossesse, peut avoir des conséquences sur le placenta de la femme enceinte. Ces travaux ont consisté à étudier l’ADN placentaire de 568 femmes réparties en trois catégories : non-fumeuses, ayant arrêté de fumer dans les trois mois précédant la grossesse ou ayant continué à fumer avant et pendant leur grossesse. Chez les fumeuses, les scientifiques ont observé des altérations dites « épigénétiques » dans 178 régions du génome placentaire (la séquence d’ADN n’est pas modifiée, mais la façon dont les gènes s’expriment peut être affectée). Chez les anciennes fumeuses, ces altérations sont bien moins nombreuses mais ont malgré tout été retrouvées dans 26 régions, montre leur article publié dans la revue BMC Medicine. Le placenta conserverait donc la « mémoire » de l’exposition au tabac des femmes avant leur grossesse, expliquent l’Inserm, le CNRS et l’UGA dans un communiqué accompagnant l’étude. Johanna Lepeule, chercheuse à l’Inserm qui a dirigé ces travaux, fait l’hypothèse que les modifications épigénétiques observées sur le placenta de mères fumeuses ou ex-fumeuses « pourraient en partie expliquer les effets du tabagisme observés sur le fœtus et la santé ultérieure de l’enfant ».

AFP, Bfmtv​.com, Sciencesetavenir​.fr, 07/10

Lire le communiqué de presse du 07/10/2020 : “Le placenta conserverait la mémoire de l’exposition au tabac avant la grossesse

En bref

Dans son édition Science et Médecine, Le Monde se penche sur la recherche de traitements contre le Covid-19, qui bat son plein, à la fois pour bloquer le SARS-CoV‑2 et pour combattre les orages immunitaires qu’il engendre. Selon le journal, pour l’heure, peu d’options thérapeutiques décisives ont émergé, et une phase de plus longue haleine s’ouvre. « Les essais cliniques se sont mis en place avec une rapidité inédite, mais le débat a été paralysé par l’hydroxychloroquine », constate Eric d’Ortenzio, coordinateur scientifique de REACTing – le consortium de l’Inserm-Aviesan qui coordonne la recherche française pendant les épidémies.

Le Monde, édition Science et Médecine, 07/10

Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Le 1, Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l’Inserm, membre du Comité d’analyse recherche et expertise (CARE) auprès du gouvernement et présidente du comité scientifique Vaccin Covid-19, explique que « selon les pays, l’hésitation vaccinale augmente avec le rejet des gouvernants ». Et d’ajouter : « Au nord de l’Europe, où les populations ont confiance en leur gouvernement, il y a très peu de rejet. C’est le contraire dans les pays du sud de l’Europe et en France ». Elle estime par ailleurs que « le fait qu’il y ait un rejet de l’aluminium uniquement en France laisse planer un doute sur la pertinence de cette crainte ».

Le 1, 07/10

Invitée sur Europe 1 hier, Vittoria Colizza, directrice de recherches à l’Inserm et spécialiste de la modélisation des épidémies, a expliqué qu’il va falloir s’habituer à vivre avec le Covid-19 plusieurs mois. Le nombre d’hospitalisations par jour va doubler tous les 15 jours. Le comportement des gens peut ralentir l’épidémie. Par rapport à d’autres mesures restrictives, le télétravail reste une possibilité pour l’entreprise dans la durée. Concernant l’application Stop Covid, Vittoria Colizza a estimé qu’« une fois que l’application a été validée par la Cnil », « on aurait dû plus parler de l’efficacité de cette application ».

Europe 1, 06/10

Les Echos expliquent qu’il existe deux vaccins pour prévenir les infections à pneumocoques. Les Français les utilisent mal, souligne le quotidien. Pourtant, la vaccination procure pendant cinq ans une immunisation de cette maladie qui fait chaque année de 4 000 à 12 000 morts.

Les Echos, 07/10