Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Des tests sanguins pour repérer certains cancers – L’exposition aux particules fines favorise le cancer du poumon – Montpellier : lancement d’un accélérateur biotech dans le secteur des thérapies cellulaires – Maladie du foie gras (NASH) – Cinq facteurs de risque infantiles pourraient prévenir un AVC ou un infarctus du myocarde à l’âge adulte – Avis favorable de l’Agence européenne des médicaments au vaccin anti-Covid bivalent de Pfizer-BioNTech.

A+ / A-

Les tests sanguins pourraient être efficaces pour repérer certains cancers

La recherche s’attelle depuis plusieurs années à développer des outils de diagnostics précoces du cancer, notamment via des tests sanguins. La fiabilité de ces tests reste à démontrer pour la détection de cancers très récents. Or, la biotech californienne Grail a développé un test sanguin cherchant des marques épigénétiques spécifiques (la « méthylation ») permettant de dire si un cancer est présent, et, si oui, quel organe est susceptible d’être touché. Ce test, baptisé « multi-cancer early detection blood test », a donné des résultats encourageants lors d’une étude menée sur plus de 6 000 personnes, notamment pour les cancers difficiles à repérer, dont ceux du pancréas ou de l’estomac. Toutefois, tempère Le Figaro, de nombreux obstacles demeurent avant de faire de ces tests un véritable outil diagnostique, dont leur coût ou leur taux non négligeables de faux positifs, source d’anxiété chez les patients.

Le Figaro, 13/09

L’exposition aux particules fines favorise le cancer du poumon

Une étude sur le mode d’action de la pollution sur le cancer du poumon a été présentée lors du récent congrès annuel de la Société européenne d’oncologie médicale, l’ESMO, qui se tenait à Paris. L’épidémiologie confirme l’association entre l’augmentation des concentrations de particules fines (PM2,5) et le risque de développement de différents cancers. Ces PM2,5 sont responsables d’environ 14 % de l’ensemble des morts par cancer du poumon. Le tabac, pour sa part, provoque à lui seul environ 63 % de ces morts. La pollution de l’air liée aux particules fines provoque ainsi plus de 250 000 morts par cancer du poumon chaque année dans le monde. 10 % à 15 % au moins des cancers du poumon surviennent chez des non-fumeurs. Néanmoins, l’étude ne permet pas de fixer un seuil de PM2,5 à partir duquel ces particules fines risquent de déclencher un cancer.

Le Monde, 13/09

En bref

MedXCell, groupe de biotechnologies franco-suisse créé en 2018 et spécialisé dans les thérapies cellulaires, lance à Montpellier un accélérateur biotech dans le secteur des thérapies cellulaires. Cet accélérateur biotech a pour objectif d’identifier des projets de haut niveau, de valider le potentiel technologique, médical et économique, de structurer le développement, puis de créer des entreprises de biothérapies indépendantes. MedXCell a noué des partenariats avec le CHU, l’université de Montpellier, la SATT AxLR, le CNRS, l’Inserm ou encore l’École polytechnique fédérale de Lausanne. « Nous finançons des équipes de recherche pour accompagner les projets innovants », explique Laurent Zbinden, directeur exécutif de MedXCell.

Les Echos, 13/09

Selon une étude menée à partir de la cohorte Constances (Inserm), environ 18 % de la population adulte seraient concernés par la « maladie du foie gras » ou « stéatohépatite non alcoolique » (NASH), soit entre 8 à 10 millions de personnes. Si cette surcharge de graisse dans le foie n’évolue généralement pas, elle va créer une inflammation dans 20 % des cas, qui peut évoluer en fibrose, voire en cirrhose ou en cancer. Cette forme inflammatoire concernerait jusqu’à 200 000 personnes en France. Dans les cas les plus sévères, une greffe hépatique est nécessaire. « L’enjeu est de dépister les patients ayant une forme sévère de fibrose. Il faut aussi sensibiliser les médecins généralistes », a expliqué Laurent Castera, du service d’hépatologie de l’hôpital Beaujon (AP-HP), à Clichy (Hauts-de-Seine), lors d’un point presse à l’occasion du Paris NASH Meeting, qui s’est tenu à Paris les 8 et 9 septembre. Une soixantaine de molécules sont en cours d’évaluation, avec quelque 300 essais cliniques dans le monde, a annoncé Lawrence Serfaty, chef du service d’hépatologie de l’hôpital de Hautepierre à Strasbourg et président de cette conférence NASH Meeting.

Lemonde​.fr, 12/09

Des scientifiques de l’International Childhood Cardiovascular Consortium et du Murdoch Children Research Institute (MCRI) estiment que cinq facteurs de risque infantiles pourraient prévenir un AVC ou un infarctus du myocarde à l’âge adulte, s’ils sont identifiés et pris en charge dès l’enfance. Les résultats de leurs travaux de recherche, publiés dans la revue New England Journal of Medicine, révèlent que l’indice de masse corporelle, la tension artérielle, le cholestérol, les triglycérides (un type de gras présent dans le sang) et le tabagisme chez les jeunes étaient « cliniquement liés à des maladies cardiovasculaires, observées dès l’âge de 40 ans ».

MarieClaire​.fr, 12/09

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a rendu un avis favorable au vaccin anti-Covid bivalent de Pfizer-BioNTech ciblant les variants Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale, après avoir approuvé début septembre la version ciblant BA.1. La Haute autorité de santé, en France, avait annoncé attendre cette actualisation de l’avis européen pour donner la stratégie vaccinale française de la rentrée.

Les Echos, 13/09