Des mini-cerveaux en 3D
Partant du constat que certaines molécules contre les troubles du système nerveux ne peuvent être testées sur les rats qui ont un cerveau trop différent du cerveau humain, Synaxys a reproduit le fonctionnement du cerveau avec des modèles de culture 3D. Faute d’études précliniques assez solides, les ¾ des molécules testées échouent lors des essais cliniques de phase III. Pour créer son « mini-cerveau éprouvette », Synaxys différencie des cellules humaines pluripotentes et les transfère sur des billes. Elles mûrissent dans un milieu de culture pour devenir des neurones, qui forment un réseau déposé sur une puce composée de 60 électrodes en or pour enregistrer son activité électrique ou le stimuler. A la tête de l’entreprise, Sophie Pautot, envisage de lever 1,5 million d’ici à fin 2022.
Les Echos, 01/03
En bref
A l’approche de la dix-huitième édition de la Semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, le ministre de la Santé Olivier Véran a précisé dans un entretien à Top Santé que la stratégie nationale mise en place contre l’endométriose par le ministère de la Santé est « un plan de bataille complet voulu par le président de la République ». Il souligne deux enjeux : que les jeunes femmes ne souffrent plus en silence et que les médecins et les soignants soient mieux formés. Selon le ministère, la maladie touche une femme sur dix en âge de procréer.
Top Santé, 01/04
L’arthrose touche 10 millions de personnes en France, dont 65% de personnes de plus de 65 ans. Actuellement des pistes sérieuses sont à l’étude pour soulager mais il n’existe pour le moment aucun moyen de s’attaquer aux causes de la maladie, précise Lefigaro.fr. « Pendant très longtemps, on a pensé qu’il s’agissait uniquement d’une maladie d’usure du cartilage liée au vieillissement », explique le Pr Marie-Christophe Boissier, professeur de rhumatologie et directeur de l’unité laboratoire d’immunologie et d’immunopathologie à l’Inserm. « Aujourd’hui, nous savons que c’est plus compliqué que ça. Le vieillissement joue un rôle, c’est certain. Mais il y a aussi des facteurs inflammatoires, neurologiques et peut-être immunologiques également ». En termes de traitement, si les anti-inflammatoires sont recommandés, il faut exclure le tramadol et tous les dérivés de la morphine qui conduisent à une accoutumance.
Lefigaro.fr, 28/02
Présenté mi-février au Congrès sur les rétrovirus et les infections opportunistes 2022, l’essai ANRS Quatuor met en avant que le traitement d’entretien de l’infection à VIH pourrait être allégé. L’étude révèle que les antirétroviraux seraient aussi efficaces 4 jours par semaine qu’en prise quotidienne.
Le Généraliste, 28/02
