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Dégradation de la santé des femmes enceintes et des nourrissons en France – Campagne de sensibilisation à l’insuffisance cardiaque – Effets du vieillissement sur le cerveau – Essai clinique : du cannabidiol (CBD) pour améliorer l’état de santé des personnes traitées contre le VIH – Le contact avec la nature, source de bienfaits.

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Dégradation de la santé des femmes enceintes et des nourrissons en France

Santé publique France livre, pour la première fois, un rapport sur la santé périnatale en France, entre 2010 et 2019. Le document de 160 pages décrit l’état de santé de la femme enceinte, du fœtus et du nouveau-né, pendant la grossesse jusqu’au post-partum – période qui suit l’accouchement. Le résultat est contrasté, et même « préoccupant » pour certains indicateurs. Le taux de natalité est ainsi en baisse dans tout le pays – à l’exception de la Guyane : en 2019, 734 000 bébés sont nés, contre 841 000 en 2010. Cette baisse s’explique par un âge d’accouchement plus avancé – l’âge moyen s’établit à 30,1 ans en 2019 – et une baisse de la fécondité des femmes entre 24 et 35 ans. Globalement, le rapport témoigne d’un « niveau élevé et stable de prise en charge » en France. Mais existent des inégalités de santé et une situation très hétérogène d’un territoire à l’autre. La situation globale de la santé périnatale en France est tout aussi inquiétante. La mortalité néonatale s’aggrave : 1,6 décès pour 1000 naissances était répertorié en 2010 ; 1,8 en 2019, sans que les causes précises ne soient connues. La mortalité maternelle, elle, n’a pas diminué significativement sur la période. Elle concernait un peu plus de 8 femmes sur 100 000 naissances vivantes en 2019.

Le Monde, Libération, 21/09

En bref

La Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a annoncé, hier, le lancement, le 25 septembre, d’une campagne de sensibilisation à l’insuffisance cardiaque et ses signes d’alerte, avec pour slogan : « Insuffisance cardiaque : et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose ». Cette maladie chronique affecte au moins 1,5 million de Français et ne cesse de progresser. A l’origine d’une « détérioration de la qualité de vie, d’hospitalisations répétées, de décès », l’insuffisance cardiaque est « lourde de conséquences », souligne l’Assurance Maladie dans un communiqué. Or le nombre de personnes concernées, actuellement « sous-estimé car les malades tardent à être diagnostiqués », devrait « progresser de 25 % tous les quatre ans », note-t-elle 

AFP, 20/09

Dans son Hors-Série, La Vie rend compte des « pouvoirs du cerveau vieillissant ». L’hebdomadaire explique : « Adaptation au changement, capacités relationnelles et sociales, régulation des émotions, stratégies compensatoires… Le cerveau âgé ne manque pas de ressources pour résister à l’épreuve du temps ! » Gaël Chételat, directrice de recherche à l’Inserm, coordinatrice du programme européen national de la santé et de la recherche médicale Silver Santé Study sur le « bien-vieillir », souligne notamment que « la méditation peut réduire de manière subtile les effets du vieillissement sur le cerveau ».

La Vie, Hors-Série, 21/09

Le centre hospitalier régional d’Orléans (CHRO) et le centre de biophysique moléculaire du CNRS (CBM) vont évaluer si le cannabidiol (CBD) peut améliorer l’état de santé des personnes traitées contre le VIH. Un essai clinique de phase III vient d’être lancé avec 80 personnes réparties en deux groupes. Le premier va prendre du CBD sous forme d’huile matin et soir, pendant trois mois ; et l’autre, un placebo. L’enjeu est de déterminer si cette substance peut agir contre le vieillissement accéléré des cellules immunitaires et l’inflammation chronique dont souffrent ces patients. « C’est crucial car, de ce fait, ils se retrouvent davantage exposés au risque de cancer ou d’infarctus que le reste de la population », explique Lucile Mollet, enseignante-chercheuse au CBM.

Les Echos, 21/09

Paris Match explique que le contact avec la nature est une source de bienfaits immense, aujourd’hui validée par les neuroscientifiques. « Aujourd’hui, près de 70 % de la population mondiale vit dans les villes, contre 15 % en 1900, mais notre cerveau est resté celui d’un chasseur-cueilleur du paléolithique. La nature nous ramène à ce temps où nous faisions corps avec les éléments », explique Michel Le Van Quyen, directeur de recherche à l’Inserm au sein du laboratoire d’imagerie biomédicale du campus des Cordeliers, à Paris, et auteur de « Cerveau et nature ». Le calme des espaces naturels sollicite la partie la plus ancestrale de notre cerveau : le système nerveux autonome, qui règle de façon automatique les activités vitales de l’organisme.

Paris Match, 22/09