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Covid : un déficit immunologique responsable de près d’un quart des formes sévères chez les vaccinés – Pic de chaleur en France – Dépendance aux outils connectés – Nutri-Score – Qualité de l’air évacué à travers les bouches d’aération du métro à Paris.

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Covid : un déficit immunologique responsable de près d’un quart des formes sévères chez les vaccinés

Des chercheurs de l’Inserm, des hôpitaux de Paris (AP-HP) et d’Université Paris Cité, qui ont travaillé ensemble à l’hôpital Necker, à Paris, ont voulu comprendre pourquoi des personnes vaccinées développaient des formes graves après une infection à la Covid. Si de tels cas restent très rares, cela pourrait s’expliquer par un déficit immunologique dans 24 % des cas, c’est-à-dire un dysfonctionnement du système immunitaire, ont-ils constaté. L’étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science Immunology, a été menée sur une cohorte de 48 patients, âgés de 20 à 80 ans ayant fait une forme sévère à critique à la suite d’une infection par le variant Delta, malgré un schéma vaccinal complet par vaccin à ARNm. Comme le souligne l’Inserm, cela ne veut pas dire que la vaccination n’a joué aucun rôle chez ces personnes avec un déficit immunologique : « Il est intéressant de noter que même si ces patients ont développé une forme sévère de Covid-19, aucune n’a abouti au décès. Or, dans la population non vaccinée, 20 % des personnes qui décèdent présentent des auto-anticorps anti-interférons de type 1. On peut donc supposer que la vaccination a eu un effet même si elle n’est pas parvenue à empêcher le développement de la maladie. »

TF1info​.fr, Lequotidiendumedecin​.fr, 15/06, France Info, 16/06

Lire le communiqué de presse du 15/06/2022 : « Covid-19 : Un déficit immunologique expliquerait près d’un quart des très rares formes sévères observées chez les vaccinés »

La France face à un pic de chaleur

La vague de chaleur précoce annoncée en France s’amorce par le sud-ouest du pays et devrait progresser jusqu’au week-end. Le thermomètre pourrait dépasser par endroits les 40°C pendant les prochains jours, mettant sous tension entreprises et services publics, des écoles aux pompiers, indique Le Monde. Population la plus fragile, les seniors sont particulièrement surveillés, tandis que les hôpitaux s’inquiètent de la précocité inédite de cette vague. La multiplication des épisodes caniculaires liée au changement climatique impose partout de s’adapter à cette nouvelle donne, notamment en ville. Dans le BTP, de nombreux chantiers sont freinés par la chaleur, mais le secteur n’a pas engagé de réflexion plus générale sur son fonctionnement. Les niveaux des nappes d’eau souterraines continuent de baisser, le risque de sécheresse est quasi général dans l’Hexagone. Mardi 14 juin, à la sortie du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a annoncé la création d’un fonds de 500 millions d’euros pour la « renaturation » des villes, qui sont les endroits où la chaleur est la plus prégnante. « Le gouvernement va favoriser le développement d’îlots de fraîcheur en ville en s’engageant très fortement pour accompagner les collectivités locales dans l’adaptation aux conséquences du dérèglement climatique », a affirmé Mme Grégoire.

Le Monde, 16/06

En bref

LesEchos​.fr se penchent sur l’hyperconnexion et présentent 10 façons d’y échapper. Les Français passent en moyenne 4h49 sur leurs écrans et les cadres 7h13, selon l’enquête annuelle sur l’hyperconnexion réalisée par BVA pour la Fondation April. Les trois quarts des Français se disent d’ailleurs « dépendants » de leurs outils connectés, un quart s’estimant même « totalement dépendants », selon la même source. Après un souci de santé, le chercheur Michel Le Van Quyen a été forcé de se mettre en retrait et a découvert les vertus du silence, intérieur comme extérieur, expérience dont il a tiré un livre : « Cerveau et silence » (Flammarion, 2021). « D’une certaine façon, chaque information reçue sur son téléphone ou son ordinateur a un coût cérébral, biologique », affirme-t-il.

LesEchos​.fr, 15/06

Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, explique qu’« à la fin de l’année, la Commission européenne doit se positionner sur le futur étiquetage nutritionnel harmonisé et obligatoire à l’échelon européen. L’UFC-Que Choisir, tout comme le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), ainsi que la communauté scientifique, plaident pour que le Nutri-Score soit retenu par la Commission ». Il souligne : « Dans cette dernière ligne droite avant l’annonce de la Commission, j’assiste, estomaqué, à un déferlement d’arguments anti Nutri-Score plus fallacieux les uns que les autres, souvent pilotés par le lobby des industriels de l’alimentation opposés à ce que les consommateurs puissent connaître d’un coup d’œil la qualité nutritionnelle de leurs produits. Heureusement, plusieurs études ont récemment renvoyé dans leurs cordes les opposants ».

QueChoisir​.org, 15/06

L’association Respire veut alerter sur les risques liés à la qualité de l’air évacué à travers les 300 bouches d’aération du métro à Paris. Elle se base sur une campagne de mesures maison, réalisée entre octobre 2021 et mai 2022, au-dessus de 18 bouches du métro parisien. Trois types de particules fines – PM10, PM2,5 et PMI – ont été recherchées. D’après ces relevés, les taux de particules fines sont supérieurs de deux fois, en moyenne, à ce que l’on trouve d’ordinaire dans l’air extérieur urbain. Autour de certaines bouches d’aération, ces taux sont même dix fois supérieurs. « Le problème, c’est que des enfants jouent avec l’air expulsé et que des riverains vivent à proximité, sans que l’on sache quels sont les risques encourus », précise Tony Renucci, directeur général de Respire. S’il ne s’agit pas d’alarmer la population, ce dernier considère toutefois qu’il faut « alerter les autorités » sur ce sujet car, pour l’heure, aucune étude n’existe pour mesurer l’impact sanitaire de cette pollution.

Le Parisien, 16/06