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Viande et risque cardiovasculaire – mucoviscidose – démence et tâches ménagères

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Un lien entre le risque cardiovasculaire et la consommation de viande

Une nouvelle étude publiée le 1er août 2022 dans la revue Arteriosclerosis, Thrombosis, and Vascular Biology révèle des liens biochimiques entre consommation de viande, microbiote intestinal et la survenue de maladies cardiovasculaires. Dans un premier temps, les chercheurs ont mis en évidence une augmentation significative de 15 % d’événements cardiovasculaires chez les personnes qui mangent de la viande cinq fois par semaine ou plus, par rapport aux individus qui consomment de la viande seulement une fois par semaine. L’étude suggère également que la L‑carnitine, un acide aminé très présent dans la viande rouge, joue un rôle relativement important dans cette augmentation du risque. En effet, en digérant la L‑carnitine, les bactéries de notre tube digestif produisent des métabolites, dont est issu le N‑oxyde de triméthylamine (TMAO). Les scientifiques ont découvert qu’une plus forte présence de TMAO et de ses métabolites explique environ 8 % à 11 % des risques de maladies cardiovasculaires associés à la consommation de viande. « Quelques études ont été faites sur le TMAO et les risques cardiovasculaires mais nous n’avions pas le schéma en entier. Cette étude est la première à montrer le chemin complet entre la viande rouge et les maladies cardiovasculaires en passant par le TMAO », explique auprès de Sciences et Avenir Mélanie Deschasaux-Tanguy, chargée de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm. (sciencesetavenir​.fr, 05/08)

Une nouvelle trithérapie (Kaftrio), récemment autorisée en France, révolutionne la prise en charge de la mucoviscidose, dès l’âge de 6 ans. « Les molécules qui composent cette thérapie (ivacaftor, elexacaftor, tezacaftor) agissent en reconfigurant la protéine CMR mutée, ce qui lui permet de mieux fonctionner », explique le Pr Isabelle Sermet-Gaudelus. Cette trithérapie s’adresse aux malades porteurs de la mutation Delta 508, la plus fréquente, qui concerne 80 % des patients en France. (Femme Actuelle, 08/08)

Certaines tâches ménagères, faciles à réaliser pour les personnes âgées, pourraient être bénéfiques pour prévenir la démence. « Il est important de trouver une façon de faire de l’exercice qui vous convient, selon l’Alzheimer’s Society, rapportées par l’Express.co.uk. Vous pourriez trouver utile de commencer avec une petite quantité d’activité et de la développer progressivement. » (pourquoidocteur.fr, 07/08)