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Covid-19 : vers une 3e dose pour tous, pic de la 5e vague, efficacité des vaccins injectables – Ouverture de la campagne de vaccination contre la grippe – Hausse des formes lourdes de bronchiolite chez les nouveau-nés.

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La campagne de vaccination contre la grippe ouverte à tous

Après un mois de campagne de vaccination antigrippale réservée aux personnes fragiles, aux plus de 65 ans, aux femmes enceintes et aux soignants, la vaccination est ouverte à tous depuis hier. Pour ce public non prioritaire, la vaccination contre la grippe n’est pas remboursée par l’Assurance maladie mais accessible en pharmacie, sans ordonnance pour les personnes majeures, et moyennant une dizaine d’euros. L’injection peut se faire directement sur place par le pharmacien. « Il y a une forte épidémie de grippe tous les 10 ans environ », a expliqué Jacques Battistoni, président du syndicat des médecins généralistes MG France. « Cette année, on a vu un rebond » des rhumes et des rhinopharyngites, donc on peut se demander « si la grippe ne va pas être plus forte » elle aussi, s’est inquiété le médecin. A ce jour, l’épidémie de grippe n’a pas encore démarré, avec un taux d’incidence des syndromes grippaux encore faible, à 39 cas pour 100.000 habitants pour la semaine du 7 au 14 novembre, et aucune augmentation détectée, selon le réseau Sentinelles.

Lefigaro​.fr, Lci​.fr, 22/11

Covid-19 : vers une 3e dose pour tous

Le conseil scientifique se positionne en faveur d’une dose de rappel pour toutes les personnes majeures, dans un avis rendu public hier. Ce rapport s’inscrit dans un contexte difficile : un nombre de cas (18 479) et d’hospitalisations (474) quotidiens en hausse, respectivement de 80 % et 50 % sur la semaine écoulée. « La vraie vague de variant Delta arrive, c’est la cinquième vague », a affirmé Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, lors d’un colloque de l’Ordre des pharmaciens à Paris en projetant « 1 000, voire 1 500 hospitalisations par jour » d’ici à la fin de l’année. Il a aussi promis « des semaines pas faciles [pour les soignants], autour de Noël » et prédit : « Le vaccin ne suffira pas, il va falloir remettre des restrictions. » Dans son nouvel avis, le conseil scientifique prend position pour « l’abaissement de l’âge d’éligibilité du rappel vaccinal à 50 ans en conservant un intervalle de six mois » après la dernière injection. Il s’agit d’une décision déjà actée et mise en oeuvre à partir du 1er décembre. Les conseillers préconisent d’intégrer cette dose supplémentaire au passe sanitaire, comme chez les plus de 65 ans. Surtout, ils indiquent que « l’évolution de l’épidémie invite à envisager un rappel vaccinal pour l’ensemble de la population adulte ». Une généralisation sera déjà possible dans les centres de vaccination de Nice à partir du 1er décembre.

Aujourd’hui en France, 23/11

En bref

UsineNouvelle​.com souligne que les vaccins injectables sont efficaces contre les formes graves de Covid, mais n’empêchent ni l’infection ni la maladie. Cecil Czerkinsky, vaccinologue directeur de recherche émérite à l’Inserm et basé à l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire du CNRS, explique que « quand vous injectez un vaccin, les anticorps apparaissent dans le sang et les poumons, mais très peu dans la muqueuse naso-pharyngée, c’est-à-dire le nez et la gorge » Or, le virus n’infecte pas par voie sanguine, mais par voie orale. Selon Cecil Czerkinsky, « avec les vaccins injectables, il n’existe pas d’immunité, ou en tout cas très faible et au mieux de façon transitoire, dans les muqueuses respiratoires. Sans immunité qui empêche le virus de pénétrer dans les muqueuses, vous n’avez pas de protection contre l’infection et la transmission ».

UsineNouvelle​.com, 22/11

Selon le patron de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, le pic de la 5e vague est attendu « fin décembre ou en janvier » à l’hôpital, soulignant que les prévisions sont « extrêmement difficiles à faire ». « Le nombre de patients hospitalisés n’augmente pas trop rapidement », a‑t-il assuré sur France Inter. « Pour les soins critiques, il est relativement stable depuis 15 jours. On pense que l’augmentation forte, si elle doit se produire, se produirait plutôt fin décembre ou en janvier que maintenant. » « L’hôpital est en situation difficile. Aujourd’hui, ça n’est pas les patients Covid », a‑t-il détaillé en citant la grippe ou les maladies infantiles de saison comme la bronchiolite.

Lci​.fr, 22/11

Libération publie un reportage à l’hôpital Robert-Debré, qui s’inquiète de la hausse des formes lourdes de la bronchiolite chez les nouveau-nés et tente d’y faire face malgré le manque de lits et de personnels. Le recours à l’intubation, agressive pour leur organisme, connaît une hausse sans précédent. Et, habituellement, la bronchiolite touche surtout des bébés âgés de plusieurs mois, et non de quelques jours.

Libération, 23/11