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Covid-19 : variants et risque de rebond des hospitalisations, détecter les épidémies grâce à l’intelligence artificielle – Traitement des tumeurs cérébrales de l’enfant

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Avancée des variants de la Covid-19 et risque de rebond des hospitalisations

L’Inserm, Orange Labs et Santé publique France ont mis à jour dimanche leur étude sur la progression des admissions des malades de la Covid à l’hôpital, au regard des données de la première enquête flash du 7 – 8 janvier sur la pénétration du variant britannique. « En l’absence de mesures de distanciation sociale plus rigoureuses et intenses, [le variant britannique] B.1.1.7 va provoquer une croissance rapide dans les prochaines semaines, et encore plus tôt dans les régions où le variant est largement présent (par exemple, l’Ile-de-France) », écrivent les auteurs de cette étude, pilotée par Vittoria Colizza de l’Inserm. Si les interactions sociales demeuraient au même niveau que durant la première semaine de février, les admissions à l’hôpital passeraient d’environ 10.000 par semaine à près de 15.000 autour du 7 mars, puis à plus de 25.000 dans la dernière semaine de mars. C’est-à-dire plus qu’au pic de la deuxième vague, qui a avoisiné 20.000 admissions hebdomadaires. L’Ile-de-France passerait de moins de 2.000 hospitalisations par semaine à plus de 3.000 la semaine prochaine, puis à 7.000 fin mars, soit presque deux fois plus qu’au début novembre.

Bfmtv​.com, Lci​.fr, Huffingtonpost​.fr, Lexpress​.fr, 15/02, Les Echos, 16/02

En bref

La Croix s’interroge : « Pourra-t-on détecter les épidémies grâce à l’intelligence artificielle ? » Plusieurs projets sont nés en vue de prédire les épidémies et leurs évolutions. Le quotidien cite l’application GestEpid, mise au point en France par une équipe Université de Bordeaux/Inria/Inserm, pour prédire la saturation des hôpitaux et le déroulé de l’épidémie de Covid-19 au niveau local. « Il s’agit plus de modélisations que d’IA à proprement parler (…) », explique Rodolphe Thiébaut, médecin au CHU et responsable de l’équipe.

La Croix, 16/02

Destinationsante​.com explique que peu de progrès ont été accomplis ces 30 dernières années en matière de traitements et de taux de guérison concernant les tumeurs cérébrales de l’enfant. Gustave Roussy indique qu’« afin d’observer la tumeur et de comprendre ses mécanismes, un organoïde sera développé pour chaque patient ». L’objectif est de « faire croître in vitro la tumeur de l’enfant en 3D. » Ainsi, les chercheurs pourront notamment tester la sensibilité des tumeurs de chaque patient aux différents traitements administrés. « Ces dernières années nous avons travaillé à une meilleure connaissance biologique de ces tumeurs qui a permis d’affiner leur classification. Il s’agit pour nous maintenant de valider de nouveaux traitements pour les patients grâce aux modèles d’étude que nous avons établis », indique le Dr Jacques Grill, pédiatre dans le département de cancérologie de l’enfant et de l’adolescent de Gustave Roussy et responsable de l’équipe Génomique et oncogenèse des tumeurs cérébrales pédiatriques au sein de l’unité Inserm U981.

Destinationsante​.com, 15/02