Omicron : neuf personnes sur dix porteuses de la souche en France reviennent de voyage
Le variant Omicron a infecté, au total, 12 personnes en France dans au moins cinq régions, a indiqué la Direction générale de la santé, vendredi 3 décembre. Santé publique France (SpF) a précisé qu’il y avait notamment trois cas en Île-de-France, deux à La Réunion, un dans le Grand Est, un en Pays de Loire, un en Auvergne-Rhône-Alpes et un dernier en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Neuf « cas sont associés à des retours de voyage », précise SpF. Au moins 5 personnes positives rentrent d’Afrique du Sud, où Omicron a été repéré en novembre. Le gouvernement a prévu de renforcer à partir du 4 décembre les contrôles pour les voyageurs de retour d’Afrique australe, même s’ils ont transité par une autre ville européenne. Pour restreindre le risque de circulation d’Omicron en France, les pouvoirs publics ont décidé de séquencer tous les tests PCR de « criblage » qui ne semblent pas indiquer la présence du variant Delta. Cela représente 3 000 échantillons sur la dernière semaine à séquencer, même si l’essentiel de ces tests provient d’infections par le variant Delta qui mute dans 2 à 3 % des cas et d’un autre variant apparu en République démocratique du Congo. A partir de ce lundi, SpF doit publier dans son « tableau de bord » le nombre d’infections par le variant Omicron. Et une analyse de risque du variant sera bientôt dévoilée avec les deux Centres nationaux de référence des infections respiratoires. Bruno Lina, virologue, explique au Jdd.fr que le nouveau variant Omicron « est déjà présent partout » et pourrait être une menace en février-mars mais l’ennemi numéro un de Noël est le variant Delta.
Le Figaro, Lejdd.fr, 04/12
35e Téléthon
Le 35e Téléthon, qui se déroulait ce week-end, a récolté 74 millions d’euros de promesses de dons. La recherche française célèbre les succès remportés mais la France pèche par la faiblesse de son engagement industriel, expliquent Les Echos. L’AFM-Téléthon qui soutient la recherche et la mise au point de traitement contre les myopathies, et bien au-delà contre les maladies rares, a en effet à son actif d’avoir contribué à la mise au point de 5 des 17 médicaments de thérapie génique actuellement disponibles dans le monde. Malheureusement, si la France a fait la preuve de l’excellence de sa recherche dans le domaine, aucun des traitements sur lesquels ces travaux ont débouché n’est commercialisé par une entreprise française. La société Gensight, issue de l’Institut de la Vision à Paris, devrait être la première à réaliser cet exploit avec le Lumevoq, destiné au traitement de la cécité chez les patients atteints de neuropathie optique héréditaire de Leber, une maladie génétique rare de la rétine affectant les jeunes. Le Lumevoq est en cours d’examen auprès de l’Agence européenne et il a déjà été utilisé à titre compassionnel aux Etats-Unis.
Les Echos, 06/12
En bref
Dominique Costagliola, épidémiologiste et chercheuse émérite à l’Inserm, s’est indignée mardi du désintérêt pour les formes graves de Covid-19 qui touchent les 5 – 11 ans. Elle a déploré devant les sénateurs lors d’une audition au sujet de la reprise épidémique que le protocole anti-Covid à l’école soit moins protecteur que sa version précédente, « dans l’endroit de la société où il y a la plus grande proportion de personnes non vaccinées ». Et de dénoncer une négligence du risque sanitaire : « Je ne vois pas pourquoi on devrait accepter que des enfants meurent, même si ce n’est pas beaucoup ». Elle ajoute que la vaccination des 5 – 11 ans « pourrait permettre de freiner la dynamique de l’épidémie dans des pays où l’on a beaucoup vacciné ».
Le Journal du Dimanche, 05/12
Le Figaro rappelle que le cerveau utilise les mêmes ressources cérébrales que ce soit pour manier un outil ou analyser la syntaxe de certaines phrases complexes, selon une étude de chercheurs français et suédois, publiée dans Science. « Longtemps, on a considéré le langage comme une faculté formidable du cerveau humain, à l’origine un peu mystérieuse. Mais depuis une vingtaine d’années, des travaux scientifiques ont montré que certaines fonctions langagières, comme le traitement du sens des mots, par exemple, mettent en jeu des zones sensorimotrices du cerveau », explique Claudio Brozzoli, chercheur en neurosciences de l’Inserm et l’un des coauteurs de l’étude.
Le Figaro, 06/12
Reprise du communiqué de presse du 11/11/2021 : « Manier des outils améliore nos compétences langagières »
Le Figaro explique qu’il est possible de donner certaines parties de son corps (tissus et organes) de son vivant. Ce « don du vivant » est très encadré et donne d’excellents résultats. Le plus courant est le don du rein. Il s’agit d’une solution contre la pénurie de greffons. « Dix ans après la greffe de rein à partir d’un donneur vivant, le greffon est encore fonctionnel dans 75 % des cas contre 66 % s’il provient d’un donneur décédé », explique le Pr François Kerbaul, anesthésiste et directeur des prélèvements et greffes d’organes et de tissus à l’Agence de la biomédecine.
Le Figaro, 06/12
Carmat a annoncé, le 3 décembre, « suspendre volontairement à titre temporaire » les implantations de son cœur artificiel Aeson. Cela fait « suite à la survenance d’un problème qualité ayant affecté certaines de ses prothèses », a indiqué le groupe. Il avait indiqué en septembre avoir réalisé six implantations de son cœur en Allemagne et en Italie.
Le Figaro, 04/12
