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Covid-19 : variant Omicron, essai clinique COVIBOOST, séquençage des mutations du virus, obligation vaccinale – Crack : audit de la Cour des comptes – Grippe et bronchiolite – Mystères du corps humain.

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Omicron : l’OMS se veut rassurante

Selon des premières analyses de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des déclarations de la présidence américaine, corroborées par un centre de recherche sud-africain, le variant Omicron ne semble pas plus dangereux que le Delta. Certains vaccins perdraient en efficacité mais il « est fort improbable que le variant puisse échapper totalement à la protection conférée par les vaccins », explique l’OMS. Des propos tenus également par des représentants américains de la Maison Blanche. « Il n’y a aucune raison de douter » du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par Omicron contre les formes sévères du Covid-19, a estimé mardi soir Michael Ryan, le responsable des urgences de l’OMS. « Nous avons des vaccins très efficaces qui ont démontré leur pouvoir contre tous les variants jusqu’à présent, en termes de sévérité de la maladie et d’hospitalisation, et il n’y aucune raison de penser que cela ne serait pas le cas », avec Omicron. Il a toutefois reconnu que les vaccins pourraient se révéler moins efficaces contre Omicron, qui se distingue par un nombre très élevé de mutations. Cette analyse semble confortée par une étude menée par l’Africa Health Research Institute. Selon ce centre de recherche, le vaccin développé par Pfizer et BioNTech ne protégerait que partiellement contre le variant Omicron. Toutefois, l’organisme se veut rassurant et estime que les personnes ayant reçu deux doses du vaccin de Pfizer ou ayant déjà contracté le Covid-19 étaient en grande partie capables de neutraliser le nouveau variant.

La Tribune, 09/12

Crack : audit de la Cour des comptes sur les mesures prises

La Cour des comptes rend public, ce jeudi, un audit sur la mise en œuvre des mesures déployées entre 2019 et 2021 dans la capitale pour héberger et aider les consommateurs de crack. Le plan crack est une initiative coordonnée entre pouvoirs publics (ville de Paris, préfecture régionale, agence régionale de santé), Parquet, police et associations autour de l’idée de casser le « marché du crack ». L’objectif est d’isoler les usagers des dealers, en posant les bases d’une réinsertion sociale via un hébergement et un accompagnement médico-social. La concrétisation de ce plan crack, analysée par la Cour des comptes dans son audit, s’est heurtée à la réalité du terrain et aux crispations générées par trente ans de trafic concentré sur un territoire surpeuplé de quelques kilomètres carrés aux abords du périphérique, courant sur trois arrondissements (XVIIIe, XIXe, XXe). Le plan crack repose sur 33 actions financées à hauteur de trois millions d’euros par an. Rappelant que cette enveloppe n’était pas fermée d’entrée et que toute dépense pour cette cause est « utile », la Cour a néanmoins constaté un quasi triplement du budget, à hauteur de 25 millions d’euros sur trois ans, pour des résultats jugés « inégaux ». L’Etat finance le plus gros du plan, suivi par la ville de Paris. Les objectifs de départ en hébergement en hôtel étaient clairement sous-calibrés au regard du besoin « bien supérieur à l’offre », note la Cour. Cette dernière regrette d’autres « limites » qui ont contribué au bilan contrasté du plan crack. Les actions étaient cantonnées à Paris intra-muros alors que le marché gangrène les villes limitrophes de la Seine-Saint-Denis, où les « cuisinistes » du crack officient ; les besoins en ressources humaines pour accompagner les usagers n’ont pas été anticipés ; le point noir du foncier et de l’ouverture de nouvelles salles de consommation à moindre risque (dites salles de shoot) n’a pas été assez réfléchi en amont.

L’Opinion, 09/12

En bref

L’Inserm lance un essai clinique afin de tester le candidat vaccin de Sanofi en tant que troisième dose. L’essai sera mené sur deux groupes de participants. Un groupe recevra du Pfizer et un autre du Sanofi Pasteur. Dans une interview à France Inter, Odile Launay, infectiologue et coordinatrice de l’essai clinique, explique que les chercheurs vont regarder la quantité d’anticorps produite.

France Inter, 09/12

Lire le communiqué de presse du 08/12/2021 : « Doses de rappel Covid-19 : début des inclusions de l’essai COVIBOOST »

L’AFP s’intéresse à l’équipe du Pr Pawlotsky, dans le service de biologie médicale de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, qui suit en temps réel les mutations du virus à l’origine de la Covid-19 grâce à une technologie de séquençage de pointe. Cet hôpital de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), situé dans le Val-de-Marne, gère une des quatre plateformes nationales de surveillance et de séquençage du génome du SARS-CoV‑2 pour détecter l’émergence des variants. « Techniquement, on était prêt pour affronter une pandémie », assure le chef du pôle de Biologie-pathologie Jean-Michel Pawlotsky. « Il y a eu un bond technologique en l’espace de dix ans : le séquençage et la technologie des vaccins à ARN messager nous ont permis de gagner un temps précieux pour cette épidémie », explique le Pr Pawlotsky.

AFP, 08/12

La France métropolitaine commence à être menacée par une épidémie de grippe dans le Sud-Ouest, tandis que la bronchiolite continue à se répandre dans toutes les régions, ont annoncé hier les autorités sanitaires. Le nombre de cas de grippe, comme celui d’hospitalisations, a enregistré la semaine dernière sa troisième hausse hebdomadaire consécutive en métropole, faisant entrer la région Occitanie en phase pré-épidémique, résume dans son bulletin l’agence Santé publique France. C’est la première région de métropole à passer dans cette catégorie, la Réunion étant déjà dans ce cas et Mayotte pleinement frappée par l’épidémie. Côté gastro-entérite, les cas sont en hausse en métropole mais inférieurs à leur niveau habituel en cette période de l’année, selon le réseau Sentinelles.

AFP, 08/12

L’Humanité s’interroge : « Et, maintenant, faut-il recourir à l’obligation vaccinale ? » Jérôme Ward, sociologue, Inserm, donne son point de vue : « Je ne pense pas que l’obligation vaccinale soit une solution aux problèmes actuels posés par l’épidémie [de Covid-19]. L’obligation est trop souvent utilisée comme une solution facile qui se substitue à des démarches de conviction et de mobilisation des acteurs de terrain. C’est un passage en force qui participe d’une approche paternaliste de la santé ».

L’Humanité, 09/12

RFI s’est interrogée hier : « Pourra-t-on vraiment percer les mystères du corps humain ? » Invité de la chaîne de radio, Bernard Sablonnière, médecin et biologiste, professeur de biologie moléculaire à la faculté de médecine de l’Université de Lille, chercheur à l’Inserm, est l’auteur de l’ouvrage « Les Mystères du corps humain, petits et grands secrets de nos organes » (éditions Odile Jacob). Il a notamment expliqué pourquoi il a cherché à percer les mystères du corps humain.

RFI, 08/12