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Covid-19 : variant Delta, vaccination – Etude sur les néonaticides ‑Test du premier vaccin ARN contre la grippe

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Se protéger contre le variant Delta

En France, plusieurs clusters du variant Delta ont été détectés ces derniers jours, dans la région de Strasbourg, en Essonne, et dans le Jura. Mais les données sur la circulation de ce mutant manquent. Selon le ministre de la Santé Olivier Véran, 2 à 4 % des cas lui étaient imputables au 15 juin. Un pourcentage probablement en dessous de la réalité, puisqu’il concerne uniquement les tests ayant fait l’objet d’un criblage, soit 38 % des dépistages positifs. « Ce variant est incontestablement plus contagieux que les autres, mais s’il a pris le dessus au Royaume-Uni, c’est parce que la population n’est pas suffisamment immunisée », explique le Pr Jean-Paul Stahl, chef du service d’infectiologie du CHU de Grenoble. Pour ce dernier, la situation française n’est pas comparable. « La stratégie anglaise a consisté à administrer le plus de premières doses possible, quitte à allonger l’intervalle avec la seconde injection, ce qui a constitué une fenêtre de tir pour le variant Delta. » Et cela d’autant plus que la population a été vaccinée avec AstraZeneca, « moins efficace contre les variants que les vaccins à ARN messager », indique le médecin. Dominique Costagliola, épidémiologiste et directrice de recherches à l’Inserm, estime que « cela parait très probable » que le variant Delta de la Covid-19 devienne majoritaire en France. Selon l’épidémiologiste, « nous ne sommes pas protégés d’une augmentation du nombre de cas » mais « il est probable malgré tout que l’impact sur les hospitalisations ne pourra pas être de même grandeur que ce que l’on a vu d’octobre à avril derniers, parce qu’une grande proportion des gens les plus fragiles sont déjà vaccinés. »

Francetvinfo​.fr, 22/06, La Croix, 23/06

Vaccination anti-Covid : les objectifs ambitieux du gouvernement

Le ministère de la Santé a indiqué, hier lors d’un point presse hebdomadaire sur la campagne vaccinale, qu’« il reste 300 000 créneaux de primo-vaccination disponibles pour les trois jours à venir, avec le rappel avant le 15 juillet ». Après un rebond des prises de rendez-vous la semaine dernière, qui s’explique par l’accession à la vaccination des 12 – 17 ans (365.000 d’entre eux ont déjà reçu une première injection lundi soir), la campagne vaccinale marque le pas. « Cela ressemble à une baisse des prises de rendez-vous », reconnaît le ministère de la Santé, qui s’attendait à un fléchissement de l’engouement vaccinal à partir de 55 %-60 % de primo-vaccinés, comme aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni. Six adultes sur dix ont d’ores et déjà reçu une première injection. En réduisant la focale sur les adultes de plus de 50 ans, qui risquent davantage de tomber gravement malades, les trois-quarts sont au moins partiellement immunisés. Le Premier ministre a annoncé un objectif de 40 millions de primovaccinés à la fin août et de 35 millions de personnes avec deux doses. Pour y parvenir, le gouvernement table sur 28 millions d’injections entre la mi-juin et la fin août : 10 millions de primo-injections, 18 millions de rappels.

Les Echos, 23/06

En bref

Sanofi teste sur l’homme le premier vaccin ARN contre la grippe, indiquent Les Échos. Le but du test est d’évaluer sur près de 300 participants l’innocuité du produit et sa capacité à susciter une réponse immunitaire contre la souche grippale A/H3N2, responsable des formes les plus sévères de la maladie – en particulier chez les plus âgés et les plus jeunes. Sanofi et Translate Bio vont tester deux types de nanoparticules lipidiques pour « emballer » l’ARN. Les données intermédiaires de l’essai sont attendues d’ici à la fin de 2021.

Les Échos, 23/06

Julie Ancian, docteure en sociologie et chercheuse à l’Inserm, a longuement étudié le processus du néonaticide (homicide d’un nouveau-né dans les vingt-quatre heures qui suivent sa naissance). Elle a publié une thèse de référence sur ce sujet, qui sera éditée en 2022 aux éditions du Seuil. Dans un entretien accordé au mensuel Causette, elle explique que « le nombre de néonaticides est sous-estimé ».

Causette, Hors-Série, 21/06