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Covid-19 : variant Delta, port du masque et anxiété sociale – L’intelligence artificielle pour faciliter le dépistage du VIH – Journée de réflexion sur le don d’organe et la greffe

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Le variant Delta présent dans une grande majorité de territoires en France

Le variant « indien » circule désormais dans une grande majorité de territoires en France, souligne Aujourd’hui en France. La Bretagne compte un cas confirmé et quatre autres suspects de ce mutant. Selon les dernières déclarations, mardi 15 juin, d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, 2 à 4 % des tests criblés en France correspondaient au variant Delta, soit de 50 à 150 nouvelles contaminations par jour. La réalité est sous-estimée, selon une analyse, réalisée dimanche par le Financial Times et issue des données de suivi des virus de la plate-forme Gisaid, qui estime plutôt ce chiffre à 6,9 %. Une étude, prépubliée dimanche mais qui n’a pas encore été revue par la communauté scientifique, et réalisée par l’équipe « ETE », des scientifiques du CNRS, de l’Institut de recherche pour le développement et de l’université de Montpellier (Hérault), estime qu’en Île-de-France, à la mi-juin, sa fréquence pourrait déjà être supérieure à 10 %. Selon leurs calculs, le variant Delta serait également entre 67 % et 120 % plus transmissible que les autres mutants. « On peut agir dès maintenant, tant que sa présence est encore faible, alerte Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Il faut faire du séquençage, du criblage, du traçage en amont et en aval, et proposer de l’isolement efficace. » La France pourrait être aidée par sa campagne de vaccination.

Aujourd’hui en France, 22/06

VIH : une application d’intelligence artificielle pour faciliter le dépistage

Des chercheurs de l’University College de Londres (ULC) et de l’Africa Health Research Institute (AHRI) développent une application capable d’interpréter avec précision les résultats des tests de dépistage du VIH, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette application devrait permettre de lire les résultats des tests de dépistage, parfois difficiles à interpréter, à partir d’une simple photographie. Déployée dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, elle permettra d’établir des résultats plus précis et de faciliter la transmission des résultats aux systèmes de santé publique. Publiée dans la revue Nature Medicine, cette vaste étude de terrain a exploité le potentiel des capteurs, des caméras, de la puissance de traitement et des capacités de partage des données des téléphones portables, afin de mettre au point une application capable de lire les résultats des tests à partir d’une image prise par les utilisateurs finaux sur un appareil mobile.

Pourquoidocteur​.fr, 21/06

En bref

La Journée de réflexion sur le don d’organe et la greffe se tient aujourd’hui. « 2020 a été globalement marquée par une chute très importante des transplantations, de près de 25 %. Depuis janvier, les chiffres remontent mais nous n’avons pas encore retrouvé notre rythme, indique Benoît Averland, directeur adjoint de l’Agence de la biomédecine. Cette période est d’autant plus triste que ce qui est perdu est perdu. Nous mettons les bouchées doubles pour rattraper le retard, trouver des innovations, renouer le lien avec les familles. »

Aujourd’hui en France, 22/06

Relaxnews explique que porter le masque réduit l’anxiété sociale, notamment chez les femmes. Selon l’Inserm, 21 % des adultes seraient touchés au cours de leur vie par la phobie sociale, caractérisée par « une perception de soi négative et la peur de son apparence ou son comportement ne soit pas conforme aux attentes et aux normes sociales ». Et les femmes seraient deux fois plus affectées que les hommes. Mais, selon une étude de scientifiques de l’université de Waterloo au Canada, publiée dans Anxiety, Stress & Coping, le masque peut être une gêne pour s’exprimer et entraîner une crainte d’être mal compris.

Relaxnews, 21/06