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Covid-19 : vaccinodromes, lien entre particules fines, pollens et risques d’infection – ARN messager contre le cancer – Activité cérébrale

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Installation de vaccinodromes avec le renfort de l’Armée

Le gouvernement a annoncé l’ouverture de centres de vaccination à grande échelle, pour accélérer le rythme de la campagne. La mobilisation passera aussi par l’implication de l’armée et d’autres professions médicales, dont les vétérinaires, indique La Croix. Les Échos expliquent qu’avec l’installation prochaine de vaccinodromes censés accélérer et fluidifier la distribution des vaccins, le savoir-faire des militaires en matière de logistique va être mis à contribution. Alain Fischer, président du conseil d’orientation sur la stratégie vaccinale, a annoncé lundi matin : « L’Armée va être impliquée. Elle sait faire, elle a une logistique et elle participera à cette activité ». Le ministre Olivier Véran a précisé qu’« au moins 35 » grands centres de vaccination seront déployés par l’Armée et les pompiers.

Les Echos, La Croix, 23/03

En bref

Le Figaro rend compte d’un lien entre particules fines, pollens et risques d’infection au Covid-19. « Il y a une corrélation temporelle entre les pics de pollution aux PM2,5 suivis de taux d’infection accrus au Covid-19 », affirme Antoine Flahault, professeur de santé publique à l’université de Genève. Il a montré en novembre 2020 que des tempêtes de sable étaient suivies par un pic d’infection. Il en va de même pour les épisodes de pollution atmosphérique aux particules fines d’origine humaine. Le transport de bactéries par des pollens est connu, rappelle Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l’Inserm et codirectrice de l’Institut Desbrest d’épidémiologie et de santé publique à Montpellier. Mais cela n’a pas été montré pour le Sars-CoV‑2, ni même que le virus ainsi transporté pourrait « être infectant », précise Nhân Pham-Thi, allergologue et chercheur associé à l’Ecole polytechnique.

Le Figaro, 23/03

La scientifique allemande Ozlem Tureci, cofondatrice de BioNTech, a annoncé que son laboratoire allait mettre à profit le procédé d’ARN messager utilisé dans son vaccin contre la Covid-19 pour combattre le cancer. Elle a rappelé que leurs équipes travaillaient à appliquer l’ARN messager à la lutte contre les cancers, plus précisément au renforcement du système immunitaire contre les tumeurs, au moment où la rumeur d’un mystérieux mal apparu en Chine a émergé dans l’actualité. Ils ont alors tourné leur effort autour de l’ARN messager contre cette nouvelle menace. Et à présent, leur vaccin mis au point, tous pensent déjà à l’après-pandémie et veulent se remettre à leur premier ouvrage. « Nous avons plusieurs vaccins contre le cancer différents fondés sur l’ARN messager », a ainsi indiqué Ozlem Tureci.

Bfmtv​.com, 22/03

Une récente étude, menée par une équipe de chercheurs de l’université de Tokyo et publiée dans Frontiers in Behavorial Neuroscience, montre une activité cérébrale plus forte après avoir écrit sur du papier classique plutôt que via une tablette ou un smartphone. Cela se traduit par une meilleure mémoire. Cette étude a été réalisée auprès d’étudiants universitaires et de récents diplômés. Les chercheurs affirment que les données d’activation cérébrale ont révélé des différences significatives, à savoir que les volontaires ayant utilisé du papier avaient une plus grande activité cérébrale dans les zones associées au langage, à la visualisation et dans l’hippocampe, zone importante pour la mémoire et l’orientation dans l’espace. Ce phénomène indique que l’écriture sur papier classique contient des détails spatiaux plus riches, utiles pour la mémoire.

Santemagazine​.fr, 22/03