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Covid-19 : vaccination « réactive » ou « en anneau » : des bénéfices, même en cas de couverture vaccinale élevée – Traitement de la douleur : stimulation magnétique transcrânienne, fibromyalgie – Nouvelle loi santé au travail – VIH/Sida.

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Vaccination « réactive » ou « en anneau » : des bénéfices, même en cas de couverture vaccinale élevée

Une étude de modélisation publiée dans Nature Communications évalue le potentiel d’une nouvelle stratégie de vaccination. Mené à l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique, ce travail s’est penché sur une approche dite « réactive », où la vaccination est proposée à l’entourage d’une personne infectée. La « vaccination en anneau » (« ring vaccination »), consistant à vacciner les contacts des cas confirmés et même les contacts des contacts, a déjà donné de bons résultats lors de certaines épidémies d’Ebola. L’étude a donc voulu quantifier le bénéfice d’une telle approche qui ciblerait les lieux de travail ou de scolarité (y compris universités) où des cas ont été détectés, avec l’idée de prévenir la transmission là où elle est active. Dans la plupart d’entre eux, « la vaccination réactive entraîne une réduction plus élevée des cas par rapport aux stratégies non réactives utilisant le même nombre de doses », résument les auteurs. Par exemple, avec une couverture vaccinale d’environ 45 % et dans le contexte d’une circulation virale élevée, une stratégie combinant vaccination de masse et vaccination « réactive » réduirait le nombre de cas de 10 à 16 % en deux mois (comparé à la seule vaccination de masse). Cette stratégie se révèle efficace « surtout lorsqu’elle est couplée à d’autres mesures comme un traçage efficace des cas contacts », relève dans un communiqué Chiara Poletto, chercheuse à l’Inserm et l’une des auteurs de l’étude.

Lequotidiendumedecin​.fr, 21/03

Lire le communiqué de presse du 21/03/2021 : « Covid-19 : La vaccination « réactive », un outil efficace en cas de circulation virale élevée ? »

En bref

La stimulation magnétique transcrânienne est une nouvelle thérapie pour soigner la douleur des patients. Les séances vont « créer un champ magnétique, très puissant, qui va rentrer de façon très focale dans le cerveau, pour cibler une région du cerveau particulière (…) pour contrôler la douleur », explique Didier Bouhasira, neurologue à l’hôpital Ambroise Paré et directeur de recherche à l’Inserm. En France, seuls 4 centres anti-douleurs sont équipés de cette machine, qui permet de réduire de 50 % la douleur pour la moitié des patients.

Francetvinfo​.fr, 21/03

Longtemps déconsidérée, la fibromyalgie, syndrome qui se caractérise par une foule de symptômes aussi hétérogènes qu’invalidants (des douleurs chroniques présentes depuis au moins trois mois et diffuses, associées à de la fatigue, des troubles cognitifs ou du sommeil), intéresse de plus en plus les scientifiques. Désormais, plusieurs pistes explicatives se côtoient. « Les personnes fibromyalgiques – qui sont majoritairement des femmes – nous disent qu’elles ont mal partout. Mais quand on cherche des lésions, que l’on réalise des examens cliniques et biologiques ou de l’imagerie médicale, on ne trouve rien qui puisse expliquer ces douleurs. C’est pour cela qu’il y a longtemps eu débat sur la réalité de ce syndrome », indique le Dr Didier Bouhassira, neurologue, spécialiste de la douleur et directeur de recherche à l’Inserm. « Les causes exactes sont forcément très complexes. Beaucoup d’études ont été réalisées et ont permis de faire émerger plusieurs hypothèses », indique le Pr Gisèle Pickering, pharmacologue, praticien hospitalier et directrice du Centre d’investigation clinique (Inserm) au CHU de Clermont-Ferrand, coauteure de l’expertise collective de l’Inserm sur la fibromyalgie parue en 2020.

Lefigaro​.fr, 21/03

Avec une application progressive à partir du 31 mars de ses mesures, la nouvelle loi santé au travail du 2 août 2021 renforce la prévention des risques, notamment psychosociaux. Visite médicale de mi-carrière, rendez-vous de liaison, surveillance post-professionnelle, passeport de prévention : ces dispositifs inscrits dans la réforme devront être mis en place par les entreprises dans les mois, et pour certains dans les années qui viennent. « On bascule d’un monde de réparation à un monde de prévention », souligne Eric Chevée, vice-président de la Confédération des PME (CPME) en charge des affaires sociales. Les enjeux de cette loi sont ambitieux. Elle vise notamment à lutter contre la désinsertion professionnelle – c’est-à-dire le risque de perte d’emploi d’un salarié à la suite d’une dégradation de sa santé – mais aussi contre la baisse du nombre de médecins de travail en faisant appel à la médecine de ville, et « à décloisonner santé publique et santé au travail », indique Eric Varache, DRH du cabinet de conseil Meritis.

Le Parisien Économie, 22/03

En raison de la crise du Covid, le sentiment de désinformation sur le VIH/Sida se poursuit chez les jeunes, selon l’association Sidaction qui publie les résultats d’un sondage réalisé chaque année par l’Ifop auprès des 15 – 24 ans. « Le sentiment d’information chez les 15 – 24 ans a diminué depuis le début de pandémie et à ce jour, nous n’avons pas retrouvé le niveau de l’avant-Covid. Comme si la pandémie avait occulté les connaissances sur le VIH/sida », s’inquiète Florence Thune, directrice générale de Sidaction, dans un communiqué. En 2022, 69 % des jeunes en France s’estiment bien informés sur la question du VIH/sida. En 2020, ils étaient 74 %, soit une chute de 5 points en 2 ans. « Malgré l’habitude du dépistage acquise avec le Covid, ce dernier ne semble pas être devenu un réflexe pour le VIH, alors qu’il constitue un outil indispensable de la prévention », poursuit Florence Thune. La banalisation de la question du VIH/sida se confirme : 37 % des jeunes interrogés indiquent ne pas en avoir peur alors que leurs connaissances de l’épidémie semblent parfois faussées.

Huffingtonpost​.fr, Doctissimo​.fr, Pourquoidocteur​.fr, 21/03