Vaccination contre la Covid-19 : la France à la traîne au niveau mondial
L’Opinion explique qu’à première vue, la France figure dans le peloton de tête de l’Union européenne avec 4,5 millions de doses de vaccin administrées à la date du 27 février. Selon les statistiques de Our world in data, elle n’est, en effet, devancée que par l’Allemagne (5,9 millions). Mais, souligne le quotidien, ce tableau est trompeur. Car, avec seulement 6,6 % de la population ayant reçu au moins une dose, notre pays figure au rang des mauvais élèves. Sans parler du Royaume-Uni (30,1%) ou de la Serbie (21%) qui n’appartiennent pas à l’UE, la France se trouve derrière le Danemark (10,2 %), la Pologne (8,6 %), la Roumanie (7,9 %), l’Espagne (7,7 %), l’Allemagne (7,05 %) et l’Italie (6,98 %) parmi les 27. La comparaison est encore plus mauvaise avec des pays comme Israël (92,4 %), les Émirats arabes unis (60,8 %), les États-Unis (22 %) ou le Chili (17,6 %) qui n’a commencé sa campagne de vaccination que début février. Cette contre-performance française ne tient pas seulement à un démarrage poussif, explique le journal. L’écart continue de s’agrandir.
L’Opinion, 02/03
En bref
Dans un article intitulé « Vers un passeport Covid pour faciliter les déplacements en Europe », Les Échos expliquent que la Commission européenne a annoncé, hier, vouloir faire une proposition législative en mars visant à développer un passeport électronique individuel relatif à la Covid-19. Y figureraient notamment le fait qu’une personne a été vaccinée, ou qu’elle a déjà été malade et dispose d’anticorps, ou encore qu’elle a effectué un test Covid négatif.
Échos, 02/03
Un numéro inédit de « Pouvoirs extraordinaires du corps humain », présenté par Adriana Karembeu et Michel Cymes et diffusé ce soir sur France 2, tente de percer les mystères du cerveau. Il est notamment souligné que la concentration nécessite un entraînement, comme l’explique Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche à l’Inserm : « Pour se concentrer, le cerveau a besoin pendant quelques instants de se spécialiser sur un objectif clair. Si on le visualise, c’est encore mieux. Et s’il est complexe, on peut le découper en étapes simples ».
Le Figaro, 02/03
Aude Bernheim, chercheuse à l’Inserm en génétique microbienne, et l’économiste Elyès Jouini plaident dans Sciences & Avenir pour que les femmes investissent tous les domaines scientifiques. Le fort déséquilibre actuel a en effet des conséquences directes sur la qualité des travaux et l’innovation, estiment-ils. Pour la généticienne, « les équipes mixtes prennent davantage en compte la dimension du sexe et du genre dans leurs recherches ».
Sciences & Avenir, 01/03
