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Covid-19 : vaccination des soignants, variant, pass sanitaire – Remboursement des consultations psychologiques

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Ruée des soignants vers les centres de vaccination et contagiosité du variant

Le Parisien souligne que, tandis qu’étaient redoutées des démissions parmi le personnel médical avec l’obligation vaccinale, on constate une ruée des soignants vers les centres de vaccination. Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa, premier syndicat des maisons de retraite privées, souligne : « Aujourd’hui, les soignants se plaignent de ne pas trouver de créneaux de vaccination. » Même constat chez les aides à domicile. Par ailleurs, Le Parisien rend compte d’une étude menée par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. Leurs travaux viennent d’être prépubliés sur medRxiv, un site Internet rassemblant des rapports préliminaires. Grâce au traçage et à l’isolement des cas contacts, les chercheurs ont suivi 167 personnes contaminées en cascade par le virus issu de la même personne, la « patiente zéro » du variant Delta en Chine, détectée le 21 mai. Résultat : il ne faut que quatre jours en moyenne avec le variant Delta, contre six pendant l’épidémie de 2020, pour contaminer d’autres personnes. Quant à la charge virale du variant Delta, elle est 1 260 fois supérieure à celle de la première souche. « On est probablement plus contagieux et plus précocement parce que le virus se multiplie plus vite et la quantité de virus dans le nez est beaucoup plus élevée », avance Sandrine Sarrazin, chercheuse Inserm au centre d’immunologie de Marseille-Luminy. En outre, le virus peut muter à l’intérieur d’une même personne, dès la première contamination. « D’où l’importance de limiter la transmission pour éviter l’émergence de variants qui pourraient devenir embêtants », insiste la chercheuse.

Le Parisien, Le Figaro, 20/07

Assouplissement du pass sanitaire

Une semaine après les annonces du chef de l’Etat, le projet de loi sanitaire a été présenté hier en Conseil des ministres, avec des inflexions notables. L’exécutif a veillé à arrondir les angles sur certains sujets sensibles. Si le calendrier d’application du pass sanitaire reste le 21 juillet pour les cinémas et les théâtres, puis début août pour les restaurants et les cafés, le gouvernement met en place une période de « rodage » au cours de laquelle les contrôles se cantonneront à de l’« accompagnement ». Cette période sera d’« une semaine ou plus… », a esquivé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors de la présentation du texte. Et, les patrons des établissements recevant du public seront tenus de faire respecter le contrôle des pass sanitaire. Sinon, ils encourent une sanction. Initialement, l’amende pouvait aller jusqu’à un an de prison et 45 000 € d’amende. L’amende est remplacée par un « système progressif » : jusqu’à 1 500 € pour une personne physique. En cas de récidive, la facture pourra s’élever à 9 000 € et à un an de prison. Quant aux centres commerciaux, tous ne seront pas concernés. Des décrets fixeront les règles en fonction de la taille et de l’environnement commercial. Autre mesure qui a fait couler beaucoup d’encre : l’isolement obligatoire des malades pendant dix jours. Elle est finalement adoptée… avec des aménagements. Dès aujourd’hui le texte arrive à l’Assemblée. Pour une lecture au Sénat, jeudi. Entre-temps, demain, un Conseil de défense sanitaire se tiendra à l’Élysée pour déterminer les mesures de freinage à prendre dans certains territoires où le taux d’incidence dérape, comme la Corse ou les Pyrénées-Orientales. 

Le Parisien, 20/07

En bref

Lancé au printemps, le remboursement par les assureurs de consultations de psychologues séduit, à en croire certains distributeurs de complémentaires santé. « Cela répond à un besoin », a notamment indiqué Fabrice Heyriès, le directeur général de la MGEN, la mutuelle de l’éducation nationale, lors d’une conférence de presse début juillet. La MGEN a ainsi remboursé quelque 45.000 consultations de « psy » sur les mois de mai et juin pour plus de 2,3 millions d’euros. Certains se montrent ouverts à une forme de pérennisation. « Le sujet des risques psychosociaux est encore insuffisamment traité dans notre système de soins. Qu’il devienne un nouveau poste d’intervention des mutuelles pourrait être envisagé », note Thomas Saunier, directeur général de Malakoff Humanis.

Les Echos, 20/07