Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : vaccination des soignants, double vaccination grippe-Covid, Impact du manque de sommeil sur le cerveau – Future agence biomédicale européenne – Développement du langage et télévision

A+ / A-

Covid : la très grande majorité des soignants sont vaccinés

Le taux de vaccination contre la Covid-19 dans les établissements de santé frôle les 90 % alors que survient la date butoir du 15 septembre fixée par le gouvernement. Selon les derniers chiffres dévoilés par le ministère de la Santé, mardi, la très grande majorité des soignants a joué le jeu. Ainsi, au 12 septembre, le taux de vaccination atteignait 89 % dans les établissements de santé, 89 % également en Ehpad ou USLD (unités de soins de longue durée), et 95 % chez les professionnels de santé libéraux. Ces données sont probablement sous-évaluées car les salariés n’informent pas toujours leurs employeurs. Dans les hôpitaux, plus de 95 % des fonctionnaires agents publics avaient reçu au moins leur première dose du vaccin, a indiqué lundi la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin. « Les 3 – 4 % restants avaient l’intention de se faire vacciner », a‑t-elle assuré, ajoutant qu’il restait « peut-être 1 % d’agents dans les hôpitaux qui ne souhaitent pas se faire vacciner ». Du côté des Ehpad, la vaccination des salariés a elle aussi bien progressé. Le Synerpa, la fédération qui représente les établissements privés, chiffre à 95 % le pourcentage de salariés ayant reçu leur première injection. « Nous aurons peut-être 2 % des équipes qui n’accepteront pas le vaccin et préféreront réorienter leur carrière professionnelle, mais nous sommes en mesure de rendre le service », s’est félicitée Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du syndicat mardi lors d’une conférence de presse.

Les Échos, Aujourd’hui en France, 15/09

Manque de sommeil : une étude relève un impact sur le cerveau

Alors que 45 % des 25 – 45 ans considèrent qu’ils dorment moins que ce dont ils ont besoin, d’après une étude de l’Inserm, une autre étude vient démontrer que le manque de sommeil a des répercussions directes sur le cerveau pendant plusieurs jours après des nuits trop courtes. Une étude polonaise a en effet démontré qu’en privant des patients d’un tiers de leur quantité de sommeil habituelle pendant dix jours, ils n’avaient toujours pas retrouvé l’ensemble de leurs fonctions cognitives une semaine plus tard. La publication mise en ligne dans la revue polonaise Plos One repose sur une vingtaine de patients qui n’a dormi que 5h15 en moyenne par nuit pendant dix jours au lieu des 7h35 habituelles. Sept jours après l’expérience et le retour d’un sommeil « normal », ils ont retrouvé certains réflexes mais toutes leurs fonctions cognitives n’ont pas encore été restaurées. Le manque de sommeil entraîne aussi une baisse de l’immunité et augmente le risque d’hypertension ou encore de diabète, comme le rapporte l’Inserm dans son étude.

Rtl​.fr, 14/09

En bref

Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique, répond au Parisien qui lui a adressé hier une lettre ouverte l’interrogeant : « Devra-t-on se faire vacciner contre la grippe en même temps que contre le Covid ? » Bruno Lina estime que « la double vaccination grippe-Covid [est] une bonne solution, mais pas une obligation ». Le premier avantage, selon lui, de la double vaccination est de protéger les personnes les plus fragiles. Le second est d’augmenter la couverture vaccinale et faciliter le parcours aux plus hésitants. Il assure : « Il n’y a pas de contre-indication. On ne voit pas de raison pour que ces deux vaccinations ne marchent pas aussi bien lorsqu’elles sont faites en même temps que l’une après l’autre ».

Le Parisien, 15/09

« L’Europe veut faire autorité contre les futures crises sanitaires », titre La Croix. Bruxelles propose de se doter d’une agence biomédicale, « Hera », pour disposer des bons stocks de médicaments et orienter la recherche et le développement pharmaceutique. Jeudi 16 septembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, détaillera sa proposition de règlement, qui crée une nouvelle « Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire » (Hera), pensée sur le modèle de la Barda américaine. La Commission mentionne une possible entrée en fonction d’Hera dès 2023.

La Croix, 15/09

Une étude de chercheurs de l’Inserm et de l’université de Paris révèle que le développement du quotient intellectuel verbal serait plus faible de 3 points chez les enfants qui prennent leurs repas devant la télévision. Cette étude a porté sur 1 562 enfants. « (…) L’interaction verbale entre l’adulte et l’enfant est fortement associée à un meilleur développement du langage de l’enfant. La télévision pendant les repas peut donc constituer un frein aux interactions verbales de l’enfant, diminuant à la fois la qualité et la quantité des échanges entre enfants et adultes », explique Jonathan Bernard, chercheur Inserm et coauteur de l’étude.

Egora, 13/09

Reprise du communiqué de presse du 08/06/2021 : « La télévision allumée pendant les repas associée à un plus faible développement du langage chez les jeunes enfants »