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Covid-19 : vaccination des enfants, plafond vaccinal, anticorps polyclonaux – Additif alimentaire – Substances toxiques disséminées par les plastiques.

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Les points de vue divergent sur la vaccination des enfants

Le Figaro et Aujourd’hui en France rapportent que dès ce mercredi, les enfants présentant des risques de formes graves de Covid peuvent être vaccinés. Le gouvernement pourrait donner son feu vert d’ici à la fin de l’année pour ouvrir la vaccination à tous les enfants. Toutefois, les experts sont divisés sur ce sujet. En effet, si certains estiment que les bénéfices du vaccin sont plus élevés que les risques, d’autres préfèrent avoir plus de recul sur la vaccination en cours de millions d’enfants aux États-Unis avant de se prononcer. Le gouvernement attend les avis de deux comités d’experts, dont le Comité d’éthique et la Haute Autorité de Santé, avant de prendre sa décision. Avec la présence de variants de Covid-19, certains scientifiques voient dans la vaccination des jeunes enfants une solution pour ralentir la circulation du Sars-CoV‑2. « C’est un enjeu majeur qui concerne aussi les enfants, car plus le virus va se multiplier, plus le risque sera grand de voir émerger un variant contre lequel nous serions impuissants », souligne Frédéric Altare, immunologiste. D’après une étude de modélisation de l’Inserm publiée lundi, la mesure, combinée au port du masque et à l’isolement des élèves positifs, permettrait de freiner les contaminations dans les établissements scolaires. Le nombre de cas serait réduit de 75 %, si 50 % des enfants étaient vaccinés, et de 38 % en cas de protection de 20 % des écoliers. « Si 70 % de la population scolaire était vaccinée, les campagnes de dépistage et les fermetures de classes qui perturbent aujourd’hui la scolarité des enfants, et affectent leur moral, n’auraient plus lieu d’être », complète Alain Barrat, auteur de l’étude et directeur de recherche au CNRS.

Le Figaro, Aujourd’hui en France, 15/12

Un additif alimentaire couramment utilisé altérant le microbiote et l’environnement intestinal humain

Selon une étude menée par l’Inserm, publiée dans la revue Gastroenterology, une substance couramment utilisée comme additif dans l’alimentation, le carboxyméthylcellulose (CMC), perturbe l’équilibre des bactéries et des molécules dans l’intestin humain, rapportent l’AFP et 20Minutes​.fr. Une forte consommation quotidienne de CMC « perturbe la composition du microbiote intestinal, d’une manière qui réduit sa diversité ». Toutefois, aucune conclusion n’a été tirée pour l’heure sur les conséquences pour la santé. En effet, cette étude ne s’est intéressée qu’à un petit échantillon, et nécessite d’être répétée sur un plus grand nombre. Surtout, l’étude se base sur une dose quotidienne élevée de CMC, qui ne correspond pas tout à fait à la réalité de ce qui est assimilé au quotidien par les consommateurs. Ce n’est « pas facile de répondre à cette question, car les quantités utilisées par les industries agroalimentaires ne sont pas mentionnées sur les produits : seule la présence de ces additifs est mentionnée », a expliqué à l’AFP Benoît Chassaing, chercheur à l’Inserm et auteur principal de l’étude.

AFP, 20Minutes​.fr, 14/12

Lire le communiqué de presse du 14/12/2021 : « Un additif alimentaire couramment utilisé altèrerait le microbiote et l’environnement intestinal humain » 

En bref

Le Monde rapporte que « la France atteint un plafond vaccinal. » En effet, six millions de Français éligibles au vaccin contre la Covid-19 ne sont pas encore vaccinés alors que la France a atteint un niveau élevé de vaccination avec plus de 90 % de la population éligible ayant reçu au moins une dose en décembre, soit près de 78 % de la population totale.

Le Monde, 15/12

Les Échos rapportent que Fab’entech et Xenothera développent des anticorps polyclonaux afin d’éviter le basculement des malades vers le stade le plus grave dans un contexte où le monde doit faire face à une nouvelle flambée de coronavirus. « Nous pensons commencer notre essai en janvier prochain et, si les résultats sont concluants, nous pourrions bénéficier d’une procédure d’accès précoce aux patients avant la fin de l’année », a déclaré Sébastien Iva, le président de Fab’entech. 

Les Echos, 15/11

Deux études publiées mardi 14 décembre relèvent que le plastique « menace la santé des hommes et des écosystèmes par la multitude de substances chimiques toxiques qu’il transporte et diffuse dans l’environnement à chaque étape de son cycle de vie », rapporte Le Monde. En outre, les conclusions des études remettent en cause le recyclage, qui reste pourtant la principale solution plébiscitée.

Le Monde, 15/12