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Covid-19 : traiter le VIH pour prévenir les variants, nouvelles mesures sanitaires, molnupiravir – PariSanté Campus – Modèles d’embryons créés en laboratoire.

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Covid : traiter le VIH pour prévenir les variants

Avec près de huit millions de personnes séropositives, l’Afrique du Sud est le premier foyer de l’épidémie de VIH au monde, explique Le Monde. Si près de cinq millions d’entre elles sont suivies efficacement et présentent une charge virale indétectable, au moins deux millions ne sont pas sous traitement et il est à craindre que le chiffre soit sous-estimé. Dans une tribune publiée le 2 décembre dans Nature, quatre scientifiques sud-africains, dont deux membres de l’équipe à l’origine de la découverte des variants Beta et Omicron, interpellent la communauté internationale sur le risque que pourrait faire peser sur l’évolution de la pandémie cette rupture dans l’accès aux soins des personnes atteintes par le VIH : « Ne pas combattre la pandémie à hauteur de l’urgence dans les pays à taux élevés de personnes infectées par le VIH à un stade avancé et insuffisamment traitées pourrait mener à l’émergence de variants du coronavirus SARS-CoV‑2 plus transmissibles ou rendant les vaccins moins efficaces. » L’infection prolongée au SARS-CoV‑2 chez les personnes immunodéprimées tant en raison d’un traitement par chimiothérapie anticancéreuse que par l’infection au VIH pourrait être en cause dans l’émergence du variant Alpha, découvert au Royaume-Uni en novembre 2020, du variant Beta, découvert en Afrique du Sud en octobre 2020, du variant Gamma, découvert à Manaus, au Brésil, en janvier, et maintenant, du variant Omicron.

Le Monde, 07/12

Covid-19 : les mesures annoncées par Jean Castex

A l’issue du Conseil de défense sanitaire qui s’est tenu hier, l’exécutif a renoncé à une fermeture anticipée des écoles avant les vacances scolaires. Et pas question de couvre-feu ou de confinement. « Avec seulement 10 % de baisse du taux de transmission, l’hôpital pourrait sortir de la zone de danger », a plaidé le chef du gouvernement, Jean Castex, lors d’une conférence de presse, lundi soir, avec Olivier Véran, son ministre de la Santé. « Avec ces efforts proportionnés, j’ai la conviction que nous sortirons de cette cinquième vague », a‑t-il dit. Grâce à la vaccination de près de 78 % de la population, les dégâts causés par cette cinquième vague sont moins importants en proportion : alors qu’il y a plus de contaminations qu’au printemps lors du pic de la troisième vague, il y a 2.000 malades en soins critiques contre 6.000 à l’époque. Le gouvernement a décidé que le calendrier scolaire sera respecté, mais les établissements du primaire vont passer au niveau 3 du protocole. La principale restriction concerne les discothèques fermées pendant quatre semaines à partir de ce vendredi. Par ailleurs, les entreprises sont encouragées à développer le télétravail (deux à trois jours par semaine quand c’est possible), mais il ne sera pas rendu « obligatoire » pour l’instant. Pour la fonction publique d’État, le télétravail pourra aller jusqu’à trois jours par semaine. Les plus de 65 ans et les non-vaccinés pourront se faire vacciner sans rendez-vous dans n’importe quel centre de vaccination, a annoncé Jean Castex. Le gouvernement se tient également prêt à donner le feu vert à la vaccination de 6 millions de 5 – 11 ans sur la base du volontariat à partir du 20 décembre en centre de vaccination et du 27 décembre en ville – si la Haute Autorité de santé (HAS) et le comité consultatif national d’éthique rendent un avis positif sur ce sujet. Le comité technique de la vaccination de la HAS doit se réunir ce mardi matin.

Les Echos, Libération, 07/12

En bref

Le Figaro consacre un article à PariSanté Campus, « fleuron mondial de la santé numérique ». Nouveau vaisseau amiral de la France numérique en santé, amarré au bord du périphérique parisien près de la porte de Versailles, PariSanté Campus s’apprête à ouvrir ses portes. L’inauguration, par Emmanuel Macron lui-même, est prévue mi-décembre. Ce lieu unique, qui a bénéficié de 45 millions d’euros du plan de relance, va regrouper ce que le numérique en santé compte de meilleur en chercheurs, ingénieurs, étudiants et dirigeants de start-up. Pour favoriser l’essor massif des usages du numérique en santé, PariSanté Campus regroupe des acteurs publics engagés de longue date (Inserm, Université PSL, Inria), des opérateurs plus récents (le Health Data Hub et l’Agence du numérique en Santé), des associations (France Biotech, French Healthcare), mais aussi des grands groupes privés, comme Dassault Systèmes, des start-up, PME, ETI.

Le Figaro, 07/12

Des chercheurs ont mis au point des blastoïdes, c’est-à-dire des modèles d’embryons créés en laboratoire. Grâce à ceux-ci, ils pourront, à terme, mieux comprendre le phénomène d’implantation et donc les raisons de l’infertilité. Une équipe de recherche de l’Institut de biologie moléculaire de l’Académie des sciences de Vienne mène des travaux pour lutter contre ces problèmes. « Nous avons créé des alternatives éthiques et techniques à l’embryon humain qui permettent de comprendre les premières étapes de l’embryogenèse en laboratoire, et de développer des médicaments pour traiter les problèmes d’infertilité », explique Nicolas Rivron, auteur principal de l’étude qui vient d’être publiée dans la revue Nature. L’embryogenèse est la période qui démarre juste après la fécondation et va jusqu’à la naissance.

Pourquoidocteur​.fr, 06/12

L’efficacité du molnupiravir contre les formes graves de Covid-19 tomberait à 30 %, alors que les résultats préliminaires de l’essai clinique l’évaluaient à 50 %, selon un communiqué du laboratoire Merck. Cet antiviral oral peut être pris en deux pilules par jour pendant cinq jours, dès l’apparition des symptômes. Dans son analyse complémentaire, Merck a pris en compte l’ensemble des 1 400 participants, tous positifs à la Covid-19 et souffrant d’une forme légère à modérée, tandis que les annonces préliminaires ne portaient que sur la moitié d’entre eux. Tous présentaient au moins une comorbidité et donc un risque de développer une forme grave de la maladie.

La Croix, 07/12