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Covid-19 : test de la transmission entre vaccinés en discothèque, immunité distincte dans la muqueuse nasale et dans le sang – Vaccin contre la grippe avec ARN m – Vitamines – Soins de support pour les cancers – Nutri-Score.

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Une soirée en discothèque pour tester la transmission de la Covid entre vaccinés

Une soirée-test s’est tenue pendant plusieurs heures dimanche dans un club parisien pour évaluer le risque de transmission de la Covid entre personnes vaccinées dans un lieu fermé. Le projet baptisé « Reviens la nuit », qui avait été reporté fin juin faute de volontaires, est mené par l’agence de recherche ANRS/Maladies infectieuses émergentes. Les résultats de l’étude devront être connus vers la fin de l’année. Les organisateurs avaient annoncé vouloir recruter 4.400 volontaires complètement vaccinés, âgés de 18 à 49 ans, sans facteur de risque de forme grave de Covid-19 et vivant en Île-de-France. Le nombre des participants au test de dimanche n’était pas disponible dans l’immédiat. Ce test « permettra de répondre à la question de savoir s’il y a transmission de la Covid entre vaccinés dans les lieux fermés », indique l’infectiologue Jérémy Zeggagh, un des trois « investigateurs » du projet. Dans le club, les participants n’ont pas porté de masque et trois capteurs d’air ont été installés.

AFP, 17/10

SARS-CoV‑2 : une immunité distincte dans la muqueuse nasale et dans le sang

Une équipe de l’Institut Pasteur a identifié des réponses immunitaires distinctes au niveau de la muqueuse nasale et du sang après une infection par le SARS-CoV‑2 ce qui pourrait aider à détecter les personnes à risque de formes sévères. Des chercheurs de l’Institut Pasteur se sont penchés sur les données d’une cohorte de patients atteints de Covid-19 de l’hôpital Cochin (AP-HP) et ont analysé plusieurs éléments liés à la réponse immunitaire : anticorps, cytokines et microbiote nasal. Ces travaux, publiés dans Nature Immunology, se sont ainsi appuyés sur des échantillons d’écouvillons nasopharyngés et de plasma prélevés 8 à 12 jours après l’apparition des premiers symptômes. L’étude montre que la production d’anticorps n’est pas identique entre la muqueuse nasale et le sang. Ces réponses immunitaires pourraient donc faire l’objet d’une régulation indépendante, suggèrent les chercheurs. La production de cytokines est également apparue différente. « L’ensemble de ces résultats suggère que les réponses cytokiniques sont régulées, comme les anticorps anti-SARS-CoV‑2, de manière tissu-dépendante », résume James Di Santo, responsable de l’unité Immunité innée/Inserm U1223 à l’Institut Pasteur et deuxième co-auteur senior

Lequotidiendumedecin​.fr, 15/10

En bref

La quête d’un bouclier plus efficace contre la grippe s’accélère grâce à l’ARN messager notamment, indiquent l’AFP et Le Journal du Dimanche. L’ARN messager ne nécessite pas de produire des antigènes (la substance étrangère à l’organisme qui déclenche la réponse immunitaire) dans des millions d’œufs, puisque c’est la cellule humaine qui va produire, elle-même, les protéines du virus. « Si l’Organisation mondiale de la santé [qui indique les souches à utiliser] avertit qu’il y a un changement des souches prévalentes, on pourra changer beaucoup plus vite avec l’ARN qu’avec la technologie existante », souligne Jean-Jacques Le Fur, analyste chez Bryan, Garnier & Co. Avec à la clef, une efficacité accrue qui pourrait atteindre 95 %. Cette technologie présente néanmoins des inconvénients, dont des conditions de conservation à très basse température.

AFP, 15/10, Le Journal du Dimanche, 17/10

Le Figaro publie un dossier sur les vitamines dans lequel il explique que, sauf public ou âges de la vie particuliers, il n’est pas besoin de supplémenter les Français. Mais gare aux erreurs dans le régime alimentaire, qui restent trop fréquentes. « Il y a peu de carences en vitamines dans la population générale, en dehors de la vitamine D, se réjouit Mathilde Touvier, directrice de recherche à l’Inserm en épidémiologie et nutrition. On relève certains déficits dans des populations ciblées, pour lesquelles il faut être plus attentifs et éventuellement supplémenter avec précaution. » Par ailleurs, « Toutes les vitamines peuvent poser des problèmes si elles sont prises à trop forte dose », met-elle en garde

Le Figaro, 18/10

Grégory Ninot, chercheur qui a fondé un centre de recherche en épidémiologie et santé des populations au sein de l’Inserm, fait le point sur la panoplie des soins de support, auxiliaires aux médicaments qui ont fait leurs preuves, sans prétendre les remplacer. « Je crois que nous en sommes arrivés au stade où le cancer doit être traité comme une maladie chronique. (…) Les soins de support s’attachent à diminuer la fatigue, le stress ou l’anxiété des patients. Nous nous intéressons à l’ensemble du corps, aux effets secondaires, à la personne dans sa globalité et à son environnement familial ou professionnel. Nous disposons de toute une palette thérapeutique pour renforcer le corps et le moral des patients et l’aider à reprendre une vie normale », souligne Grégory Ninot, qui travaille au sein de l’Institut du cancer de Montpellier (ICM) sur les soins de support.

Lepoint​.fr, 16/10

Le Nutri-Score est à Bruxelles le sujet du moment, explique Le Journal du Dimanche. Il sera dès ce mardi au cœur des débats du Parlement de Strasbourg. La Commission n’a pas caché son ambition de pouvoir faire voter la mesure en 2023, pour qu’elle soit applicable par ses membres en 2024. Le lancement, mardi, de la première étape du long processus de validation est à l’origine d’une nouvelle levée de boucliers. En fin de semaine, l’huile d’olive espagnole et le parmesan italien ont annoncé leur soutien officiel au roquefort français. Ces derniers jours, les producteurs aveyronnais sont partis en croisade pour que les produits issus d’indications géographiques soient exemptés de Nutri-Score.

Le Journal du Dimanche, 17/10