Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : tension dans les hôpitaux franciliens, vaccin AstraZeneca, dialyses à domicile, lampe à rayons ultraviolets – Journée Nationale de l’Audition

A+ / A-

Covid-19 : situation tendue dans les hôpitaux franciliens

Le Parisien explique que, jour après jour, l’inquiétude grandit en Ile-de-France, où plus de 1 080 personnes se trouvent, à l’heure actuelle, en réanimation, très près du record de 1 138, atteint lors du pic de la deuxième vague. « Un Francilien y est même admis toutes les douze minutes », a alerté hier le ministre de la Santé, Olivier Véran, particulièrement inquiet. « Sauf qu’à ce moment-là il y avait des mesures de confinement, on savait qu’au bout de deux à trois semaines, ce chiffre allait redescendre. Aujourd’hui, on est incapable de dire quand ça sera le cas », pointe Karine Lacombe, chef de l’infectiologie de l’hôpital parisien Saint-Antoine. Jointe, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) fait le même constat. « On n’est pas loin du pic de la deuxième vague, mais sans mesure de freinage. » Face à cette grande tension, le ministre de la Santé a annoncé qu’« en Ile-de-France, des dizaines, voire des centaines de transferts de patients pourraient avoir lieu dès cette fin de semaine. » A l’échelle du pays, le nombre de malades Covid en réanimation est en nette progression. Les autorités ont remarqué une augmentation des formes graves depuis que les variants circulent, « ceci expliquerait pourquoi, à un niveau d’épidémie stabilisé, les réanimations se remplissent si vite », a détaillé Olivier Véran.

Le Parisien, 12/03

Suspension par précaution du recours au vaccin d’AstraZeneca par plusieurs pays

Le Danemark, l’Islande et la Norvège ont décidé de suspendre « par mesure de précaution » l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca après que des troubles de la coagulation ont été signalés parmi des personnes vaccinées. L’autorité sanitaire danoise a été la première à suspendre le vaccin « après des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins [thrombose] » chez des personnes ayant reçu ce produit en Europe. Le Danemark a ainsi enregistré un cas de décès par thrombose. Ce choix vaut pour quatorze jours en attendant les conclusions des enquêtes sanitaires. Mais « à l’heure actuelle, on ne peut pas conclure à l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins », rappelle le Danemark. De même, l’Agence européenne du médicament (EMA) assure : « Les informations disponibles à ce jour indiquent que le nombre de thromboembolies chez les personnes vaccinées n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population ». Selon le comptage de l’EMA, seulement 30 cas de thromboses ont été signalés à la date du jeudi 11 mars pour 5 millions de personnes vaccinées dans sa zone (Union européenne, Norvège et Islande). L’agence européenne ajoute que le vaccin peut être utilisé même si son comité de suivi de pharmacovigilance (PRAC) a ouvert une enquête. Elle relève aussi que « les bénéfices du vaccin continuent de l’emporter sur les risques ». En France, s’inscrivant dans la lignée des déclarations de l’EMA, le ministre de la Santé, Olivier Véran a indiqué : « L’ANSM estime qu’il n’y a pas lieu de suspendre l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca. Les 30 cas en Europe ne représentent pas un surrisque statistique ». Le ministre a également rappelé qu’une enquête était en cours en Europe et en France.

Les Echos, Le Figaro, 12/03

En bref

Dans le cadre de la Journée mondiale du rein hier, quatre néphrologues franciliens insistent, dans une tribune au Monde, sur l’urgence de développer les dialyses à domicile alors que les insuffisants rénaux ont un risque accru de contracter la Covid-19 et d’en mourir. Parmi les signataires figure Ziad Massy, professeur des universités (université de Versailles-Saint-Quentin), chef du service de néphrologie de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne, AP-HP et unité Inserm 1018.

Lemonde​.fr, 11/03

Les médias se font l’écho d’un « nouveau gadget » contre la Covid-19 : des lampes capables de désinfecter l’air d’une pièce en une heure seulement. La lampe LOD’Air fonctionne grâce à des rayons ultraviolets de type C (UV‑C). Il s’agit d’un long boîtier doté d’un aspirateur d’air. Une fois l’air aspiré, il passe dans un tuyau soumis aux rayons UV qui le désinfecte en détruisant les virus et les bactéries. Les rayons ultraviolets inactivent le virus de deux façons. « D’une part, ils déstructurent l’ARN du virus [qui supporte l’information génétique]. D’autre part, ils endommagent la bicouche lipidique qui entoure le virus et désactivent ainsi sa capacité infectieuse », explique Laurent Lagrost, directeur de recherche à l’Inserm et biochimiste. « Ce sont probablement davantage les UV que la chaleur ou l’humidité qui expliquent la saisonnalité de l’épidémie », juge ainsi Laurent Lagrost en s’appuyant sur un article de l’Académie des sciences des Etats-Unis.

Lefigaro​.fr, 11/03

A l’occasion de la Journée Nationale de l’Audition qui s’est déroulée hier, l’association JNA a lancé la première « Journée sans écouteurs ». Tous les ans, cette manifestation offre l’occasion de prévenir des risques auditifs grâce à des contrôles, des dépistages gratuits ou encore la diffusion de guides pratiques d’information. Selon l’Inserm, le nombre de cas de surdité ne cesse de progresser avec l’âge. La surdité affecte 6 % des 15 – 24 ans et 65 % des 65 ans et plus.

Topsante​.com, 11/03