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Covid-19 : suspension du vaccin AstraZeneca à titre préventif en France, applications de traçage – Semaine du cerveau – Cartographie du réseau vasculaire cérébral

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Suspension du vaccin AstraZeneca à titre préventif en France

Emmanuel Macron a annoncé hier la suspension du vaccin contre la Covid-19 d’AstraZeneca à titre préventif, après de nouveaux signalements d’effets indésirables dans plusieurs pays. L’Agence européenne des médicaments statuera jeudi sur la poursuite ou non de son utilisation. Le vaccin d’AstraZeneca est suspecté d’avoir provoqué en Europe une trentaine de problèmes sanguins graves (sur cinq millions de vaccinés), comme des troubles de la coagulation ou des thromboses. « Rien n’indique à ce stade que ces événements sont en lien avec la vaccination », précise l’Agence du médicament en France, rappelant qu’aucun décès sur le territoire n’y est associé. Au total, un peu plus de 3 000 signalements liés à ce vaccin ont été enregistrés par le gendarme sanitaire, principalement de la fièvre, des courbatures, des maux de tête…

Aujourd’hui en France, Le Figaro, 16/03

Les applications de traçage efficaces sur la propagation de la Covid-19

Une équipe dirigée par l’Inserm a modélisé l’impact des applis de traçage pour contrôler la dynamique épidémique de la Covid-19, à partir du cas français dans une étude publiée dans Science. Dans un scénario de transmissibilité élevée (R = 2,6), la seule mesure d’isolement des cas et des contacts permettrait de réduire l’incidence maximale de 27 %. Selon les projections, le bénéfice de cette mesure pourrait être amplifié par l’utilisation d’un outil numérique de suivi des contacts : si une application est utilisée par 20 % de la population, la baisse de l’incidence s’établit à 35 % et à 66 % avec 60 % d’adoption d’une application (soit 90 % des personnes possédant un smartphone). Dans le cas d’une circulation contrôlée (R = 1,7), l’adoption de l’application par 20 % de la population conduit à une réduction de l’incidence de 45 %. La baisse atteint même 89 % avec 60 % d’adoption. Mais, pour l’heure en France, l’application « TousAntiCovid » n’avait été téléchargée, en novembre 2020, que par 13 % de la population, sans indication sur l’activation et l’utilisation effective de l’outil par les usagers.

Lequotidiendumedecin​.fr, 15/03

En bref

A l’occasion de la 23e édition de la Semaine du cerveau qui se déroule du 15 au 21 mars, Thomas Hinault, chercheur en neurosciences à l’Inserm de Caen et prix 2020 de psychologie scientifique, revient, dans L’Humanité, sur cet organe mystérieux. Il explique que « le cerveau est hautement plastique à tout âge de la vie ». Thomas Hinault souligne : « La Semaine du cerveau est un moment unique de partage de nos recherches avec le grand public, ainsi que de promotion de recommandations afin de préserver cet organe si fascinant mais aussi si fragile. Je travaille sur les changements cérébraux au cours du vieillissement, un sujet qui nous concerne tous ! »

L’Humanité, 16/03

Une équipe française est parvenue à cartographier le réseau vasculaire cérébral chez le patient humain, à des échelles jamais atteintes jusque-là, rapporte Larecherche​.fr. Ces travaux pionniers permettent de visualiser pour la première fois la dynamique de la circulation, autorisant des mesures mécaniques sur les vaisseaux. L’équipe de Mickaël Tanter du laboratoire physique pour la médecine (ESPCI Paris – PSL/Inserm/CNRS) a mis au point une technologie non-invasive, non-ionisante, et surtout facile à manipuler au chevet du malade. Pour y parvenir, l’équipe a associé à l’échographie ultrarapide l’utilisation d’agents de contraste originaux : des microbulles lipidiques qui contiennent un gaz biocompatible.

Larecherche​.fr, 15/03