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Covid-19 : surveillance du variant Delta – Grossesse et pollution de l’air – Réforme des ARS.

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Surveillance du variant Delta en France

Dans son discours hier, Jean Castex a annoncé la fin du masque obligatoire en extérieur (sauf lieux particuliers) dès aujourd’hui et la levée du couvre-feu à partir de dimanche. Le Premier ministre a aussi assuré : « Nous allons renforcer nos actions de surveillance et de prévention » du variant Delta, dit indien. Celui-ci, entre 40 et 60 % plus transmissible, fait planer le risque d’une reprise de l’épidémie, a minima au niveau local. La stratégie du gouvernement français repose sur plusieurs piliers. Deux techniques complémentaires sont utilisées : le criblage et le séquençage. La première consiste à traquer les mutations du virus, certaines d’entre elles étant caractéristiques de tel ou tel variant. La méthode vient d’évoluer, ce qui permettra d’identifier plus facilement Delta. D’après les premières données communiquées mardi par Olivier Véran, celui-ci représente « 2 à 4 % » des tests positifs criblés. « On peut s’attendre à ce que Delta devienne majoritaire à terme, [mais] le calendrier est impossible à déterminer », indique Sibylle Bernard-Stoecklin, de la direction des maladies infectieuses de Santé publique France. Les deux techniques ont le même but, résumé par Jean Castex : « traquer le plus efficacement possible [Delta] et prendre toutes les mesures épidémiologiques que rend nécessaire sa détection ».

Aujourd’hui en France, Le Figaro, 17/06

En bref

Des chercheurs de l’Université du Colorado à Boulder affirment dans une étude publiée dans la revue Environmental Health que les femmes enceintes exposées à des niveaux plus élevés de pollution de l’air pendant la grossesse ont des bébés qui grandissent anormalement vite au cours des premiers mois après la naissance. Ce phénomène les expose à un risque d’obésité et de maladies connexes plus tard dans la vie. Cette étude suggère donc que la mauvaise qualité de l’air peut contribuer au moins en partie à l’épidémie d’obésité de certains pays, en particulier parmi les populations défavorisées ayant tendance à vivre dans des endroits plus exposés aux polluants toxiques.

Santemagazine​.fr, 16/06

Alors que certains élus locaux et professionnels de santé réclamant purement et simplement la suppression des Agences régionales de santé (ARS), un rapport présenté hier à l’Assemblée nationale, rédigé par les députés Agnès Firmin Le Bodo (Agir Ens, Seine-Maritime) et Jean-Carles Grelier (LR, Sarthe) vient, partiellement, réhabiliter ces structures créées il y a dix ans par la loi HPST pour décliner la politique du ministère au plus près des territoires. Même si les agences sont vues comme des « technostructures inaccessibles, éloignées du terrain et des problématiques concrètes », les auteurs du rapport recommandent de les conserver, à condition de les réformer. Il faut selon eux, donner aux directeurs départementaux un vrai pouvoir de décision, des moyens financiers et étoffer leurs équipes, mais également renforcer les contre-pouvoirs permettant de contrôler l’action des agences.

Le Figaro, 17/06