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Covid-19 : surveillance des variants, variant Delta et déconfinement, problèmes de santé post-Covid – L’IA pour détecter le risque suicidaire des étudiants.

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Covid : un nouveau criblage pour mieux surveiller le variant Delta

Pour mieux traquer les variants, en particulier le variant Delta ou variant indien, Santé publique France a mis en place une nouvelle stratégie de surveillance. L’objectif est de traquer de façon « plus précise » et « plus réactive » la progression de formes préoccupantes du coronavirus sur le territoire. Depuis le 14 juin, il n’est ainsi plus question de variant « anglais », « sud-africain » ou « indien », mais de trois mutations d’intérêt, présentes dans plusieurs variants : E484K, E484Q et L452R. Ces mutations seront repérées grâce à un test de criblage. Le criblage est une technique dite de « PCR acrobatique » qui consiste à reconnaître grossièrement une souche de virus par rapport à une autre. Concrètement, il indique si oui ou non l’une des trois mutations recherchées est présente dans le prélèvement analysé. Le test de criblage sera donc positif ou négatif pour une mutation donnée. La meilleure technique pour repérer un variant reste le séquençage, qui consiste à analyser l’ensemble de l’ARN du virus. Mais cette technologie est plus chère, et beaucoup plus longue que le criblage. Le seul comptage réalisé est celui des enquêtes flash de l’Inserm, « réalisées toutes les deux ou trois semaines et qui nécessitent trois semaines pour publier des résultats », a observé le professeur Philippe Froguel, généticien au CHU de Lille.

Allodocteurs​.fr, 15/06

Etudiants : l’intelligence artificielle pour détecter le risque suicidaire

L’Inserm s’est appuyé sur les ressources de l’intelligence artificielle (IA) pour détecter le risque suicidaire des étudiants. Les chercheurs ont commencé par lister les 70 indicateurs « qui prédisent avec précision les comportements suicidaires des étudiants ». Ils ont ensuite mis au point un algorithme capable d’associer les quatre symptômes les plus pertinents au risque suicidaire : les pensées suicidaires, l’anxiété, les symptômes de dépression et le manque d’estime de soi. A eux seuls, ces 4 facteurs « permettent de détecter environ 80 % des comportements suicidaires ». Cette méthode de détection par l’IA a été testée sur plus de 5 000 étudiants entre 2013 et 2019, avec un suivi moyen individuel d’un an. Bilan, « 17 % des étudiants participants, filles (17,4 %) comme garçons (16,8 %) ont présenté des comportements suicidaires au cours de l’année qui s’est écoulée entre les deux questionnaires ». « Ce résultat n’aurait pas été obtenu sans l’utilisation de techniques d’intelligence artificielle, qui ont permis de croiser un grand nombre de données de façon simultanée », indique la Pr Melissa Macalli, doctorante en épidémiologie et auteure de l’étude. Cela « ouvre des nouvelles perspectives aussi bien de recherche que de prévention ».

Destinationsante​.com, 20Minutes​.fr, Lexpress​.fr, Huffingtonpost​.fr, 15/06

Lire le communiqué de presse du 15/06/2021 : « Comment prédire le risque suicidaire chez les étudiants grâce à l’intelligence artificielle ? »

En bref

La Croix s’interroge : « Le variant Delta menace-t-il notre déconfinement ? » Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale à Genève, estime que, même si « le variant Delta a de bonnes raisons de nous préoccuper » semblant « plus transmissible » et « plus virulent, c’est-à-dire qu’il entraîne davantage d’hospitalisations », « la bonne nouvelle dans tout cela, c’est que les vaccins nous protègent bien ». Denis Malvy, infectiologue au CHU de Bordeaux et membre du conseil scientifique, estime que « ce n’est pas le moment de se relâcher ». Il explique qu’il faut « tout faire pour contrôler ce variant ».

La Croix, 16/06

Selon une étude ayant analysé les données médicales de près de deux millions d’Américains touchés par la Covid-19, près d’un quart d’entre eux faisait face à des problèmes de santé un mois ou plus après avoir contracté le virus. L’étude, menée par Fair Health, une organisation indépendante ayant collecté les informations fournies par des compagnies d’assurances santé, est la plus grande jamais réalisée pour étudier les effets à long terme de la maladie. Les données de pas moins de 1,9 million de personnes diagnostiquées positives au Covid-19 entre février et décembre 2020 ont été examinées. Dans le détail, un peu plus de 23 % des personnes infectées sont allées se faire soigner, un mois ou plus après leur contamination, pour au moins un des soucis de santé analysés, affirme Fair Health.

LesEchos​.fr, 15/06