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Covid-19 : serrage de vis à minima – Journée internationale des maladies rares

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Covid-19 : le gouvernement serre la vis à minima

Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé, hier, la mise en place du confinement le week-end, déjà appliqué dans l’agglomération dunkerquoise et sur le territoire niçois, uniquement dans un département supplémentaire : le Pas-de-Calais. Il sera aussi élargi au-delà de Nice à l’ensemble des Alpes-Maritimes. Dans ces deux départements, le taux d’incidence dépasse les 400 nouveaux cas pour 100 000 habitants par semaine. En Ile-de-France, la Seine-Saint-Denis échappe finalement au reconfinement, malgré son incidence qui atteint 405 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Jean Castex a rappelé jeudi soir que « la circulation du virus s’est accélérée depuis une quinzaine de jours. Cette évolution est clairement liée à la progression du variant anglais qui représente maintenant plus de 60 % des contaminations dans notre pays ». L’objectif affiché par le premier ministre est d’accélérer le rythme de la vaccination en fournissant une première injection à au moins 10 millions de personnes d’ici au 15 avril. Avec ce niveau de vaccination, cela signifie que 44 % de la population estimée la plus à risque de contracter des formes graves de Covid-19 selon la Haute Autorité de santé (HAS) aura été partiellement immunisée à cette date.

Bfmtv​.com, 04/03, Lemonde​.fr, Francetvinfo​.fr, Les Echos, 05/03

En bref

A l’occasion de la journée internationale des maladies rares qui a eu lieu le 28 février, l’institut Imagine a mis en avant l’importance de la recherche dans ce domaine, non seulement pour ces maladies en elles-mêmes, mais aussi pour les avancées beaucoup plus vastes qu’elle permet. « Chaque fois qu’un gène est identifié avec des signes cliniques associés, ce sont immédiatement des mécanismes nouveaux de notre biologie qui sont élucidés », a indiqué le Pr Stanislas Lyonnet, directeur de l’institut (Inserm/Université de Paris/AP-HP), rappelant que 70 à 80 % des maladies rares sont génétiques. « Et chaque fois qu’un mécanisme est identifié, il y a une possible transposition des connaissances vers des maladies beaucoup plus communes », poursuit-il.

Le Quotidien du médecin, 05/03