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Covid-19 : risque de troisième vague – Spray anti-Covid-19 – L’ADN pour stocker les données

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Covid-19 : risque de troisième vague en France

De nouvelles modélisations de l’Institut Pasteur, publiées sous la forme d’une note le 1er décembre, estiment qu’entre 1600 et 2600 lits de soins critiques (réanimation, soins intensifs, unité de surveillance continue) pourraient être occupés par des malades du Covid-19 au 15 décembre, date annoncée du déconfinement. Ils accueillent actuellement un peu moins de 3500 patients. La pression devrait rester importante sur les établissements de santé. Les modélisateurs s’attendent ainsi à une augmentation du taux de transmission du virus – le « R» – avec la réouverture des commerces depuis le 28 novembre. Il pourrait s’élever à 1,1 d’ici à la mi-décembre contre 0,8 fin novembre. Selon les calculs de l’Institut Pasteur, un Français sur dix a déjà eu le Covid-19. « Dans toutes les régions il y a un risque de troisième vague très importante. Nous devons rester très vigilants partout », met en garde Simon Cauchemez, auteur de la note et membre du conseil scientifique.

Le Monde, 05/12

En bref

Le Journal du Dimanche indique que « des chercheurs tentent de mettre au point un spray anti-Covid-19 ». Alors que les vaccins actuels semblent prévenir les formes sévères mais pas la transmission du Sars-CoV‑2. Ces prototypes ciblent les muqueuses du nez et de la bouche. Plusieurs projets de recherche explorent cette piste de vaccination muqueuse. A Nice, le vaccinologue Cecil Czerkinsky, immunologiste et directeur de recherche à l’Inserm, qui travaille sur cette piste, explique : « Nous avions déjà démontré que l’injection d’un vaccin inactivé contre la polio pouvait amplifier de façon spectaculaire la réponse immunitaire au niveau des muqueuses. […] Autrement dit, une primo-vaccination dans le nez, suivie d’un rappel par injection d’un vaccin, pourrait être plus efficace pour diminuer voire empêcher la transmission. »

Le Journal du Dimanche, Huffingtonpost​.fr, 06/12

Les Echos se penchent sur l’utilisation de l’ADN pour stocker les données. Selon le quotidien, l’idée d’utiliser la molécule support de notre patrimoine génétique pour y stocker ces mégadonnées dont le volume enfle de façon exponentielle fait son chemin. Le journal indique que le stockage moléculaire sera devenu économiquement viable d’ici à 2040.

Les Echos, 07/12