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Covid-19 : retour à la « vie d’avant » envisagé dès l’automne, vaccination et obésité, projet COVIDAir, nouveau variant.

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Le défi d’un retour à la « vie d’avant » dès l’automne

Le Monde et Les Echos rendent compte des scénarios explorés par les scientifiques avec différentes hypothèses concernant le nombre de personnes vaccinées d’ici au 1er septembre, et les caractéristiques du virus dominant à cette date. Selon leurs estimations, seuls 25 % à 35 % des Français pourraient avoir été infectés par le virus d’ici là, ce qui signifie qu’un niveau de vaccination très élevé devra être atteint pour que l’épidémie reste « sous contrôle ». Dans leurs scénarios, les modélisateurs (Institut Pasteur, Inserm, Santé publique France, École des hautes études en santé publique) ont calculé combien de personnes devaient être vaccinées pour que le nombre d’admissions quotidiennes à l’hôpital ne dépasse pas 1000 soit trois fois moins que ce qui a été observé lors des deux premières vagues de 2020, au printemps et à l’automne. Parmi les scénarios, celui « optimiste », estime que les Français pourraient recommencer à vivre « comme avant » (c’est-à-dire sans les gestes barrières), avec une vaccination de 90 % des plus de 65 ans et de 70 % des 18 – 64 ans. 70,9 millions de doses devraient être disponibles d’ici à la fin juin en France, ce qui correspondrait à une couverture vaccinale de 73 % à 76 % des adultes.

Bfmtv​.com, 07/04, Le Monde, Les Echos, 08/04

En bref

Le Monde indique que les patients souffrant d’obésité, plus susceptibles de développer des formes graves de Covid-19, n’ont pas vu leur prise en charge s’améliorer, plus d’un an après le début de la pandémie. Muriel Coupaye, endocrinologue à l’hôpital Louis-Mourier à Colombes (Hauts-de-Seine) et à la Pitié-Salpêtrière (Paris), qui préside l’Association française d’étude et de recherche sur l’obésité (Afero), explique, dans un entretien au journal, que « parmi les hypothèses, le tissu adipeux pourrait servir de réservoir de virus ». Le sentiment qui prédomine est celui d’une population pointée du doigt, sans avoir été suffisamment protégée et en particulier vaccinée, explique le journal. Les autorités de santé ont élargi les conditions d’éligibilité et les personnes de plus de 50 ans atteintes d’obésité peuvent se faire vacciner depuis le 25 février, mais toujours pas les plus jeunes.

Le Monde, 08/04

Un consortium de recherche, composé de plusieurs acteurs lyonnais dont le Centre international de recherche en infectiologie (CIRI – Inserm/CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon), en collaboration avec le virologue lyonnais Bruno Lina, et d’un fabricant suisse, ont lancé une expérimentation « grandeur nature », dans le cadre du projet COVIDAir, visant à détecter la Covid-19 dans l’air expiré, grâce à un appareil fonctionnant sur le principe d’un éthylotest géant. Cet appareil est installé depuis quelques semaines au centre de dépistage de Lyon Gerland. Ces travaux pourraient ouvrir la voie à une méthode beaucoup moins invasive que les prélèvements naso-pharyngés.

La Tribune, 08/04

Une nouvelle souche de Covid-19 classée parmi les « variants d’intérêt » a été identifiée en France. Cette découverte a été réalisée par les équipes du laboratoire de virologie (Dr Slim Fourati) et de la plateforme « Génomiques » (Dr Christophe Rodriguez) de l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP), de l’Inserm et de l’université Paris-Est Créteil, sous la direction du Pr Jean-Michel Pawlotsky. Cette nouvelle souche a été détectée en région parisienne, à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (94), et est dérivée d’une souche virale apparue dès le début de la pandémie (clade 19B), d’où sa dénomination de variant HMN.19B. Plusieurs clusters ont été identifiés, et sa vitesse de progression augmente.

Egora, 05/04