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Covid-19 : remontée des contaminations en Europe – Les bienfaits durables du café sur le cerveau – Mieux comprendre l’infertilité masculine – Binge drinking

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Covid : avec BA.4 et BA.5, crainte pour l’été

Les sous-variants BA.4 et BA.5 sont soupçonnés de contribuer, avec de moindres gestes barrières, à une remontée des contaminations dans plusieurs pays européens, après l’Afrique du Sud et le Portugal. Ils gagnent ainsi rapidement du terrain en France où ils devraient finir par supplanter BA.2, dominant depuis le début de l’année, ainsi qu’au Royaume-Uni ou en Allemagne. En France, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a évoqué un « léger retournement de tendance » pour l’épidémie de Covid au sortir du conseil des ministres mercredi, parlant de « vigilance » mais « pas d’inquiétude » jusqu’alors. « BA.4 et BA.5 peuvent se propager à la faveur du vieillissement de notre immunité, et le font plus rapidement que BA.2 car ils bénéficient d’un double avantage de contagiosité et d’échappement immunitaire. BA.4 et BA.5 induisent donc une vague plus tôt que BA.2 ne l’aurait fait », explique Mircea T. Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l’université de Montpellier. « Si on peut compter sur l’été pour avoir une plus faible incidence qu’en hiver, il ne peut pas, à lui seul, empêcher qu’une vague de contamination ait lieu, comme l’a montré l’exemple de Delta (quatrième vague) en juillet 2021 », tempère l’épidémiologiste. Jusqu’alors, il n’y a pas de signal d’une sévérité accrue de BA.4 ou BA.5 comparé aux autres lignées d’Omicron, selon plusieurs scientifiques. Mais « il est encore trop tôt pour le mesurer correctement », nuance Mircea T. Sofonea. 

AFP, 11/06

Les bienfaits durables du café du matin sur le cerveau

Des chercheurs lillois du laboratoire « Alzheimer & Tauopathies » du centre de recherche Lille Neuroscience & Cognition (Inserm/Université Lille/CHU de Lille), ont étudié les effets du café sur des souris et constaté qu’une dose de café quotidienne améliorerait la mémoire. Les chercheurs ont en effet remarqué qu’une consommation régulière de caféine entrainait des modifications moléculaires durables et bénéfiques dans l’hippocampe. Cette région du cerveau située dans le lobe temporal est le centre de la mémoire. L’hippocampe est aussi impliqué dans l’orientation et la mémoire spatiale. C’est cette zone qui est touchée en premier dans la maladie d’Alzheimer. Consommer du café régulièrement améliorerait la transmission synaptique dans cette aire cérébrale. Ces résultats sont encourageants et renforcent l’idée selon laquelle la caféine peut booster les capacités cognitives. Les chercheurs souhaitent maintenant étudier plus en détails les effets moléculaires d’une consommation quotidienne de café. Et peut-être trouver un intérêt à cette substance dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.

Science​-et​-Vie​.com, 10/06

Voir le Canal Détox : Quatre cafés par jour… vraiment ?

En bref

Aujourd’hui en France rend compte du cas de Christopher, atteint d’une maladie rare appelée pseudo-obstruction intestinale chronique (POIC), qui vit, après des opérations, avec 12 cm d’intestin, quand un adulte en compte 8 à 10 mètres. A 29 ans, il réapprend à vivre. « On constate souvent des errances de diagnostics, pointe Laurence Lançon, présidente de l’Association des POIC, qui finance deux programmes de recherche, à l’Inserm de Montpellier et au CHU de Grenoble. Ce sont des femmes atteintes qu’on accuse d’être anorexiques. Ou alors les médecins ne trouvent rien pendant les examens et se disent que le problème est dans la tête du patient. »

Aujourd’hui en France, 11/06

300 chercheurs normands étaient réunis, vendredi 10 juin, à la faculté de médecine de Rouen à l’occasion de la 5e édition de la Journée normande de recherche biomédicale. Ils sont venus échanger sur leurs travaux et pour certains les présenter. En Normandie, les connexions entre universités, Inserm et CHU sont excellentes, selon Vincent Richard, vice-président de l’université de Rouen et coorganisateur de la journée.

France Bleu Normandie Rouen, 10/06

Pour mieux comprendre l’infertilité masculine, deux chercheurs, Andreas Kortenkamp, de l’université Brunel de Londres, et Hanne Frederiksen, de l’université de Copenhague, ont travaillé sur le lien entre les polluants du quotidien et la baisse de la qualité du sperme. Leur étude vient d’être publiée dans la revue scientifique Environment International. Selon les scientifiques, le mélange de polluants chimiques dans les produits du quotidien pourrait expliquer la baisse de la fertilité masculine. Les auteurs ont analysé « neuf substances chimiques contrôlées conjointement dans des échantillons d’urine de 98 jeunes hommes danois ». Selon les auteurs, le niveau médian d’exposition à ces substances est environ vingt fois supérieur au seuil de risque en vigueur. Pour certains produits, il était même 100 fois plus élevé que ce seuil.

Pourquoidocteur​.fr, Frequencemedicale​.com, 12/06

La pratique du binge drinking favoriserait le risque ultérieur de développer des problèmes liés à l’alcool. Le risque serait même plus élevé (cinq fois plus) que chez les buveurs réguliers, révèle une étude signée de chercheurs de l’Université du Texas (Etats-Unis), dont les conclusions ont été publiés dans l’American Journal of Preventive Medicine. Les chercheurs ont analysé les réponses de 1 229 buveurs américains âgés de 30 ans et plus, afin d’en savoir plus sur leurs habitudes de consommation d’alcool sur neuf années.

Doctissimo​.fr, 10/06