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Covid-19 : fiabilité des masques « maison », variant britannique – Agence ANRS Maladies infectieuses émergente – Progéria – crise sanitaire et immigration

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Remise en cause de la fiabilité des masques « maison »

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande désormais d’éviter certains masques en tissu, compte tenu de l’apparition de variants plus contagieux. Commandé par la Direction générale de la santé vendredi, le rapport sur différentes thématiques du HCSP a été remis hier. Comme dans ses précédents rapports, le HCSP réitère ses recommandations en matière de distanciation (2 m) et d’aération, notamment. « On parle en ce moment de FFP2, mais on répète que les gens ne font plus assez attention, explique Didier Lepelletier, coprésident du groupe permanent Covid-19 dans cette instance. Il faut par exemple que les soignants arrêtent de retirer leur masque en salle de pause, que les fumeurs gardent une distance de 2 m, que les supermarchés ne soient pas bondés… Il y a eu les fêtes avec tout le monde regroupé, il fait beaucoup plus froid, on relâche les barrières. Si les Français n’adhèrent pas à l’ensemble des mesures prises, on risque d’aller jusqu’au confinement. »

Aujourd’hui en France, 19/01

Le variant britannique du Covid-19 pourrait devenir dominant en France entre fin février et mi-mars

L’Inserm a mis en ligne une modélisation qui estime que le variant britannique « deviendrait dominant en France entre fin février et mi-mars » et que « les nouvelles hospitalisations hebdomadaires devraient atteindre le niveau du pic de la première vague (environ 25.000 hospitalisations) entre mi-février et début avril », en l’absence de renforcement des mesures de distanciation sociale. Ce modèle ne prend toutefois pas en compte l’impact de la campagne de vaccination, jugée « encore trop limitée pour avoir un effet de ralentissement tangible sur l’épidémie ». L’Institut Pasteur, de son côté, a établi que la vaccination aura un impact d’autant plus important qu’on réussira à retarder la reprise épidémique. Il s’agit d’une course contre la montre. « Ce qu’on voit, c’est que dans tous les scénarios, la vaccination permet de réduire l’impact de la vague épidémique (sur l’hôpital). Mais cette réduction est plus importante si on réussit à décaler le démarrage de la reprise » de la circulation du virus « parce qu’on aura réussi à vacciner plus de monde », explique Simon Cauchemez, épidémiologiste à l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique.

AFP, France Info, Bfmtv​.com, 18/01, Aujourd’hui en France, 19/01

En bref

Un collectif de chercheurs, de professionnels de la santé et du secteur associatif, dont Dominique Costagliola et Marie-Paule Kieny, directrices de recherche à l’Inserm, et Xavier de Lamballerie, directeur de l’Unité des virus émergents de Marseille, un laboratoire sous tutelle de l’Inserm, l’université d’Aix-Marseille et de l’IRD, estime, dans une tribune du Monde, que, sans financements supplémentaires, l’ANRS Maladies infectieuses émergentes sera incapable de répondre aux épidémies à venir.

Le Monde, 19/01

Des scientifiques américains sont parvenus à prolonger la vie de souris transgéniques atteintes de progeria. Dans un article paru dans la revue Nature, l’équipe de chercheurs a réussi à éviter les dégâts causés par la maladie dans le système vasculaire, le cœur et le foie de souris atteintes de progeria et à rallonger leur durée de vie. Une vingtaine de chercheurs impliqués dans le projet a entrepris d’appliquer à cette pathologie une technique développée dans le laboratoire de David Liu en 2016 : l’édition de base. « C’est un très beau papier qui valide indiscutablement cette technologie nouvelle, salue Nicolas Lévy, chef du service de génétique médicale à l’hôpital d’enfants de la Timone, à Marseille, découvreur de la mutation responsable de la maladie en 2003 avec son collègue Pierre Cau. Mais on est encore loin d’une application clinique. »

Lemonde​.fr, 18/01

Maria Melchior, épidémiologiste, directrice de recherche à l’Inserm et responsable du département santé de l’Institut Convergences Migrations, explique dans Le Monde « ce que la crise sanitaire fait aux immigrés ». Elle indique que, déjà fortement touchée par l’épidémie, cette population n’a cessé de voir sa situation empirer en matière d’emploi ou de démarches administratives. Ce qui n’est pas sans conséquence sur leur santé.

Le Monde, 19/01