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Covid-19 : recul de l’épidémie, stratégie vaccinale, vaccin Johnson & Johnson – Manque de sommeil et démence – Évolution des espèces aquatiques

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Dormir trop peu est associé à un risque accru de démence

Dormir six heures ou moins par nuit entre 50 et 70 ans est associé à un risque accru de démence, révèle une étude réalisée sur près de 8.000 adultes britanniques suivis durant plus de 25 ans. L’étude, publiée dans la revue Nature Communications, montre un risque de démence plus élevé, de 20 à 40 %, chez les petits dormeurs, dont la durée de sommeil est inférieure ou égale à six heures par nuit à l’âge de 50 ou 60 ans, par comparaison avec ceux qui ont des nuits « normales » (7 heures). Ces travaux, qui suggèrent l’existence d’un lien entre la durée du sommeil et le risque de démence, sans pour autant permettre d’affirmer une relation de cause à effet, émanent de l’Inserm et l’Université de Paris, en collaboration avec l’University College de Londres (UCL). La chercheuse Séverine Sabia (Inserm/UCL) et ses collègues ont également observé un risque accru de démence de 30 % chez les personnes âgées de 50 à 70 ans qui avaient systématiquement une courte durée de sommeil, indépendamment de leurs éventuels problèmes de santé cardiovasculaire, métabolique ou mentale (dépression) qui constituent des facteurs de risque de démence.

AFP, 20Minutes​.fr, France Bleu 107.1, France Info, Francetvinfo​.fr, Francebleu​.fr, Bfmtv​.com, 20/04

Lire le communiqué de presse du 20/04/2020 : « Démence : des nuits plus courtes associées à un risque accru de développer la maladie »

Amorce d’un recul de l’épidémie de Covid-19

« Depuis cinq jours, nous amorçons une décroissance de l’épidémie [de Covid-19]. Il y a moins de nouveaux cas au quotidien », s’est réjoui, hier dans Le Télégramme, le ministre de la Santé Olivier Véran, qui est « ouvert à l’idée d’une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage ». En deux semaines, la baisse du taux d’incidence (le nombre de cas positifs sur sept jours pour 100 000 habitants) est de 17 % en France. Elle atteint même 22 % dans les seize départements soumis aux mesures de freinage dès le 20 mars. Mais, le dépistage a aussi chuté, passant en douze jours de plus de 550 000 à près de 350 000 tests réalisés chaque jour. « Une baisse de l’incidence et une baisse concomitante du dépistage, c’est toujours délicat à interpréter. La diminution de l’incidence est modérée mais claire dans toutes les tranches d’âge, donc je pense qu’elle ne s’explique pas uniquement par celle du nombre de tests réalisés », indique l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. Libération souligne que, pour certains épidémiologistes, comme Renaud Piarroux, épidémiologiste et chef du service de parasitologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, l’exécutif ne prend plus le temps d’atteindre un faible niveau de contaminations pour envisager de relâcher les restrictions. Renaud Piarroux souligne que « c’est très dangereux. En relâchant les mesures trop tôt, le risque c’est que la descente ralentisse ou même s’interrompe et que tous ces efforts aient été faits inutilement ».

Aujourd’hui en France, Libération, Le Figaro, 21/04

En bref

Dans une interview accordée à Egora, le Pr Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, estime qu’« il faut placer les moins de 55 ans avec comorbidités parmi les cibles prioritaires » de la vaccination anti-Covid. Par ailleurs, selon lui, « vacciner les enfants bénéficierait à l’ensemble de la collectivité ». Il assure que « sauf catastrophe industrielle, on aura de quoi vacciner toute la population adulte d’ici la fin de l’été ».

Egora, 19/04

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a estimé, hier, que les bénéfices du vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson restent largement supérieurs aux risques éventuels de caillots sanguins, qualifiés d’« effets secondaires très rares ». Dès lors, les cas de caillots sanguins devraient simplement « être répertoriés comme des effets secondaires très rares du vaccin », comme pour le vaccin AstraZeneca. Cet avis intervient alors que les Etats-Unis ont suspendu la vaccination par Janssen, le temps d’étudier eux aussi en détail huit cas de survenue de caillots sanguins atypiques et sévères, majoritairement chez des femmes de moins de 50 ans, après l’administration.

Les Échos, 21/04

Dans un article intitulé « Comment nos ancêtres sont sortis de l’eau », Le Monde se penche sur des études récentes qui décryptent les adaptations qui ont permis aux poissons de conquérir les milieux terrestres, il y a de 370 à 320 millions d’années. Respirer à l’air libre, marcher sur le sol, gérer le stress : ces capacités sont rétrospectivement éclairées par l’analyse de l’ADN des poissons modernes. « Les poissons regroupent près la moitié des espèces de vertébrés actuels, relève Alain Chédotal, directeur de recherche à l’Institut de la vision (Inserm, CNRS, Sorbonne Université) à Paris. On en connaît plus de 28 000 espèces, qui vivent dans tous les environnements aquatiques possibles. » Bien avant de marcher, les poissons voyaient en 3D, explique Le Monde. Alain Chédotal souligne : « Cette forme de vision en 3D n’a pas été inventée lors de la sortie des eaux. Elle existait déjà chez un ancêtre poisson (…) ».

Le Monde, 21/04