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Covid-19 : projections sur l’épidémie, vaccination – Ebola – Programme 13 novembre sur la mémoire des attentats

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Le rebond de la vaccination cet été devrait permettre d’éviter les confinements

L’Institut Pasteur vient de mettre à jour ses projections de juin sur l’épidémie de Covid et l’impact de la vaccination. Selon l’Institut, le vaccin parvient, dans une certaine mesure, à dompter l’épidémie. Une prépublication (signée, entre autres, par les chercheurs Paolo Bosetti, Cécile Tran Kiem, Alessio Andronico et Vittoria Colizza) révèle que le rebond de la vaccination devrait permettre d’éviter un confinement cet automne en France, si les infections repartaient à la hausse. Les chercheurs tablent désormais sur un taux de vaccination de 70 % des adolescents (contre 30 % dans la projection de juin, et déjà 60 % réalisés à ce jour), de 80 % des adultes de moins de 60 ans (contre 70 % en juin), et de 90 % au-delà (inchangé). Cependant, ce n’est pas assez pour parvenir à l’immunité collective, surtout dans le contexte du variant Delta, plus transmissible. Il faudra donc éviter de relâcher toutes les mesures de protection contre le virus à l’automne. Mais la couverture vaccinale permet d’envisager la fin des confinements puisque, au lieu de réduire les taux de transmission de 70 à 80 % comme l’année dernière, il suffira de les réduire de 20 à 30 %. « Ces réductions pourraient potentiellement être obtenues en appliquant les gestes barrières, le port du masque, un certain degré de distanciation physique, le « tester-tracer-isoler » et le passe sanitaire », écrit l’Institut Pasteur.

Les Échos, Le Figaro, 07/09

En bref

D’après le Directeur général de la santé, Jérôme Salomon, plus un territoire est vacciné, moins le nombre de cas positifs recensés est important. Une corrélation ressort en effet, mais avec plusieurs limites. « Il peut aussi y avoir des personnes vaccinées qui ne font plus du tout attention et prennent davantage le risque de se contaminer », avance Rodolphe Thiebaut, professeur de santé publique à l’université de Bordeaux (Gironde) et directeur adjoint du centre de recherche Inserm Bordeaux Population Health. « Il est très compliqué d’utiliser ce genre de corrélation pour dire si la vaccination est efficace, il vaut mieux faire des essais cliniques », ajoute-t-il. Sur ce point, tous les travaux s’accordent à dire que les vaccins protègent, surtout contre le risque de forme grave.

LeParisien​.fr, 06/09

Cinq ans après leur sortie du centre de traitement Ebola, 76 % des survivants possèdent toujours des anticorps contre la glycoprotéine du virus et 60 % contre deux autres antigènes − la nucléoprotéine et la protéine virale 40-kDa (VP40). Ces résultats publiés dans The Lancet Microbe sont issus des données de la cohorte de suivi des survivants guinéens PostEboGui. Cette même analyse a également fourni des données encore jamais observées jusqu’ici : des variations irrégulières des taux d’anticorps au fil des mois, voire une augmentation chez certains survivants. Cette observation conforte l’hypothèse d’une persistance du virus chez certains patients. Ces virus internes pourraient être responsables de la restimulation immunitaire des patients sans réinfection ou réexposition, voire pourraient être à l’origine de l’apparition de nouveaux cas.

Destinationsante​.com, Lequotidiendumedecin​.fr, 06/09

Lire le communiqué de presse du 06/09/2021 : « Suivi des survivants d’Ebola après cinq ans : de nouvelles données sur la durée de l’immunité et la persistance du virus »

La sociologue Laura Nattiez participe au « Programme 13 novembre » conduit par le CNRS et l’Inserm, sous la direction de l’historien Denis Peschanski et du neuropsychologue Francis Eustache, sur la mémoire des attentats. Elle souligne un « phénomène d’identification sociale très fort » autour du 13 novembre. « Ce phénomène d’identification sociale et générationnelle a été particulièrement fort chez les jeunes. Tous, à Paris ou ailleurs, ont eu le sentiment qu’ils auraient pu être, ce soir-là, à la terrasse d’un café, dans une salle de concert ou un stade de foot. L’identification a aussi été très forte chez la génération d’au-dessus, les 50 – 60 ans : la génération des parents qui ont pris conscience que ce terrorisme pouvait massivement toucher leurs enfants adultes ».

La​-croix​.com, 06/09