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Covid-19 : port du masque, anticorps à l’origine de la covid longue, traitement, vaccination – Stress post traumatique

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Le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux exigeant le passe sanitaire

Un décret publié en début de semaine autorise les Français à tomber le masque dans les lieux exigeant le passe sanitaire. Cette mesure, souligne La Croix, interroge dans le contexte de reprise épidémique, avec une explosion des contaminations (21 500 au cours des dernières 24 heures) dues au variant Delta, plus agressif, qui représente 80 % des nouveaux cas. Dans les départements où le taux d’incidence dépasse le seuil d’alerte, certaines communes vont à contre-courant, en réimposant le port du masque en extérieur. Malgré la présentation d’un passe sanitaire valide, « il y aura toujours des gens porteurs du virus », souligne Pierre Parneix, médecin de santé publique au CHU de Bordeaux. Au 22 juillet, 56 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin et 46 % sont considérés comme totalement vaccinés. Toutefois Jean-François Delfraissy redoute « une situation très complexe » dans les hôpitaux. Selon ses calculs, l’impact du variant Delta sur notre système de soins devrait se faire ressentir d’ici à la fin août. Pour l’atténuer, il ne faudra pas compter uniquement sur la vaccination et le passe sanitaire, « mais aussi sur les petites mesures ». « Il faut revenir aux gestes barrières simples », a tonné Jean-François Delfraissy. Auditionné par la commission des lois du Sénat, le président du Conseil scientifique n’a pas caché son énervement face au relâchement général.

La Croix, 23/07

Agressions sexuelles : 75 % des victimes souffrent de stress post traumatique un mois après

Dans la revue spécialisée Trauma, Violence & Abuse, des chercheurs se sont intéressés à la durée du stress post traumatique après une agression sexuelle. Ils ont réalisé une méta-analyse en rassemblant les données de plus de 22 études portant sur le stress post-traumatique chez les personnes victimes d’agression sexuelle. Au total, cela rassemblait plus de 2 100 personnes. D’après les conclusions des chercheurs, 81 % des victimes d’agression sexuelle souffrent de stress post-traumatique dans la semaine qui suit. Au bout d’un mois, 75 % des victimes le subissent encore. Le chiffre tombe à 54 % au bout de trois mois, puis à 41 % après un an. Emily Dworkin, l’autrice principale de cette étude, explique qu’il est important que les victimes d’agression sexuelle souffrant de stress post-traumatique demandent de l’aide lorsque les symptômes ont un impact sur leur vie, « quel que soit le temps écoulé depuis l’évènement traumatique ». « Sur le plan médicamenteux, des sédatifs, des antidépresseurs ou des anxiolytiques sont souvent prescrits en complément de la psychothérapie, selon les besoins du patient, précise l’Inserm, dans un dossier sur les troubles du stress post-traumatique. Ils ont toutefois une efficacité limitée, purement symptomatique. » La prise en charge peut être plus ou moins longue selon les patients. L’Inserm estime qu’à l’issue de celle-ci, un patient sur cinq est exposé à un risque de rechute. 

Pourquoidocteur​.fr, 22/07

En bref

Des chercheurs britanniques de l’Imperial College de Londres ont découvert que des anticorps spécifiques à la covid longue pouvaient être repérés dans le sang. Ces chercheurs ont comparé le sang de dizaines de personnes. Dans celui des personnes qui rapportaient des symptômes persistants de la covid, ils ont observé la présence d’anticorps particuliers, les auto-anticorps. Il s’agit d’anticorps fabriqués par un organisme et dirigés non pas contre le virus, mais contre des éléments de l’organisme lui-même. Pour les chercheurs, les auto-anticorps pourraient donc être une des causes des covid longues, et servir de marqueurs pour un test de diagnostic. Si leurs observations sont confirmées sur un plus grand nombre de patients, un tel test sanguin pourrait voir le jour d’ici 6 à 18 mois. 

Allodocteurs​.fr, 22/07

Des scientifiques israéliens ont tenté une nouvelle approche pour trouver un remède à la Covid-19 et pensent avoir trouvé trois molécules, qui seraient selon le Times of Israel « quasiment efficaces à 100 % ». Les tests ont été réalisés cependant in vitro uniquement. Il s’agirait d’un médicament utilisé contre le VIH, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, d’un autre contre l’athérosclérose qui s’appelle le Darapladib, et enfin du Flumatinib, un anticancéreux à l’étude (en phase 3 en 2020, selon le site e‑cancer) contre la leucémie myéloïde chronique. « Pour exemple, dans des circonstances classiques, environ la moitié des cellules seraient mortes dans les deux jours après le contact avec le virus », a précisé le directeur de l’étude, le Pr Isaiah Arkin de l’Université hébraïque de Jérusalem. 

Topsante​.com, 19/07

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, espère parvenir à offrir une première injection du vaccin contre la Covid à entre 3 et 5 millions de personnes « dans les prochains jours ». Les doses seront suffisantes, mais il va falloir les répartir vite et bien. « Je demande à tous les centres de vaccination, tous les pharmaciens que dans les dix jours qui viennent, il y ait un maximum de créneaux qui soient ouverts […], on va leur envoyer énormément de stock », a‑t-il expliqué. « Les livraisons attendues couvrent largement les besoins. La difficulté principale viendra sans doute de la logistique, pour suivre les mouvements de population pendant les vacances », souligne-t-on au gouvernement. 

Les Échos, 23/07