Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : pic de la vague Omicron, cette vague ne sera peut-être pas la dernière – Cyclistes et piétons plus exposés à la pollution aux particules fines – Téléconsultation et maladies chroniques – Informations nutritionnelles.

A+ / A-

Le pic de la vague Omicron semble atteint

Le Figaro souligne que le variant Omicron circule toujours activement en France mais n’a pas provoqué de raz-de-marée dans les hôpitaux. Les contaminations dépassent les 300 000 cas quotidiens. Cependant, après une hausse constante depuis la mi-octobre (et particulièrement forte depuis la mi-décembre), le rythme a ralenti ces derniers jours pour atterrir sur un plateau très élevé. Le pic des cas semble donc atteint. Cette idée se confirme à la lecture des relevés de traces virales dans les eaux usées, indicateur moins précis que les tests PCR et antigéniques, mais qui donne un aperçu plus précoce des tendances à venir. Les derniers relevés du réseau Obépine, qui surveille plus de 200 stations d’épuration sur le territoire français, confirment un changement de tendance initié en Île-de-France en début de mois et montrent une réduction de la circulation virale dans la plupart des stations. Le rythme des contaminations devrait donc très probablement s’inverser dans les jours à venir, même si un nouveau record a été battu mercredi, avec près de 465 000 cas positifs recensés en 24 heures. « Le pic semble bien atteint en réanimation, commente Mylène Ogliastro, virologue et directrice de recherche à l’Inrae de Montpellier. Il faut cependant maintenir une certaine vigilance, car la décrue est encore fragile, et on note des soubresauts dans les courbes. »

Le Figaro, 19/01

Les cyclistes et les piétons plus exposés à la pollution que les conducteurs

Une étude de l’Inserm révèle que les cyclistes et les piétons sont les plus exposés à la pollution aux particules fines. Dans son étude, qui a consisté à évaluer l’exposition au carbone suie dans la rue en fonction des modes de transport, l’équipe de Basile Chaix, directeur de recherche Inserm, a observé 283 personnes dans leurs déplacements à raison de 6 heures par jour, entre 2018 et 2020 dans la métropole du Grand Paris, grâce à un relevé des données de géolocalisation par GPS. Au total, 7 500 trajets tous moyens de transports compris ont été effectués. « En prenant en compte la ventilation minute de chaque personne dans chaque segment de déplacement (estimée au moyen d’un accéléromètre mesurant l’activité physique), la dose de carbone suie inhalée par les participants lors de chaque trajet a pu ainsi être quantifiée ». Premier constat, se déplacer expose plus à la pollution que de rester statique dans un endroit précis. « Sur une même période de 30 minutes, les participants lorsqu’ils se déplacent inhalent plus de 2 fois la dose de carbone suie qu’ils inhalent lorsqu’ils sont dans un lieu (résidence, travail, autre) », étaye l’équipe de Basile Chaix. La concentration en carbone suie émise autour des transports en commun et voitures reste plus importante comparés aux vélos et marcheurs. Mais il faut à ce niveau distinguer la concentration dans l’air de l’inhalation par les individus. « La quantité de carbone suie inhalée est en effet plus importante dans les modes de transport actifs alors que l’usager y est exposé à une concentration aérienne inférieure à un usager de transports motorisés. » Cela « s’explique par une ventilation minute beaucoup plus importante lorsque l’on utilise les transports actifs ».

Destinationsante​.com, 18/01, BFM TV, 19/01

Lire le communiqué de presse du 18/01/2021 : « Les cyclistes et piétons inhaleraient plus de particules produites par le trafic routier que les usagers de transports motorisés »

En bref

Vittoria Colizza, épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm, souligne dans une interview au JDD – La Newsletter du matin, qu’« on n’a pas de preuve pour dire que cette vague de Covid sera la dernière ». Elle souligne par ailleurs : « Une réduction de 20 % de nos contacts sociaux diviserait par deux le nombre d’hospitalisations, selon l’Institut Pasteur ».

JDD – La Newsletter du matin, 18/01

Selon une étude de l’AP-HP, les malades chroniques jugent que la téléconsultation pourrait remplacer la moitié de leurs rendez-vous médicaux. En utilisant le vivier de patients de la base ComPare – Communauté de Patients pour la recherche de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris et d’université de Paris – l’équipe d’une chercheuse de l’université de Paris et du centre d’épidémiologie clinique de l’Hôtel-Dieu (AP-HP), a interrogé, en février dernier, plus de 1 500 malades chroniques (endométriose, cancer, hypertension, asthme, diabète, dépression…) sur leur rapport à la télémédecine. Premier constat : les patients chroniques plébiscitent largement la téléconsultation. Ainsi, ils jugent que 50 % de leurs futures consultations pourraient se faire par visio. Alors que les auteurs de l’étude ont interrogé les patients sur leurs prérequis à une téléconsultation « idéale », une large majorité cite des soins de routine, « telles que le renouvellement d’ordonnance ou la discussion du résultat de leurs analyses de sang avec leur médecin, surtout si les téléconsultations leur permettent de gagner du temps pour se rendre au cabinet », rapporte Theodora Oikonomidi, co-autrice de l’étude et épidémiologiste à l’Inserm.

Lequotidiendumedecin​.fr, 18/01

Près d’un quart des Français utilisent régulièrement une application d’informations nutritionnelles pour faire leurs achats alimentaires. « En France, 23 % des consommateurs ont recours au moins une fois par mois à ce type d’application », explique Simon Borel, sociologue et responsable de l’Observatoire du rapport à la qualité et aux éthiques dans l’alimentaire pour la société d’études, l’ObSoCo. L’une de ces applications, myLabel, vient de lancer une nouvelle fonctionnalité baptisée « Nutri-Perso », en collaboration avec l’Institut national de la consommation (INC) et le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc). Le Nutri-Score n’en reste pas moins l’affichage le plus regardé par les consommateurs. « Le Nutri-Score a été et reste une avancée importante pour l’information des consommateurs sur l’influence potentielle des aliments sur leur santé, explique Christophe Hurbin, cofondateur de myLabel, qui existe depuis deux ans. Il doit cependant être complété, car ses calculs nutritionnels sont basés sur des portions de 100 grammes. De plus, les besoins ne sont pas les mêmes pour une jeune femme de 25 ans ou un homme de 55 ans. »

UsineNouvelle​.com, Francetvinfo​.fr, 18/01, La Croix, 19/01