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Covid-19 : pic de la 5e vague, mort cellulaire programmée, patients immunodéprimés, nombre de personnes n’ayant jamais contracté le virus – Additif alimentaire – Le plastique peut affecter le métabolisme – Cœur Carmat.

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Le pic de la 5e vague enfin dépassé ?

Depuis ce matin, les restrictions anti-Covid sont moins nombreuses, indique Aujourd’hui en France. Fini les jauges, le masque en extérieur ou le télétravail obligatoire. Près de trois mois après avoir commencé son ascension, le nombre de nouveaux cas positifs semble entamer sa descente depuis six jours. Même si le chiffre reste haut, 334 000 cas positifs sont détectés chaque jour en moyenne, soit moins 7 % en une semaine. La décrue est marquée en Île-de-France : un peu plus de 40 000 cas quotidiens de contamination contre 70 000 il y a trois semaines. « On a clairement passé un pic, et on espère que la baisse sera rapide. Mais on part d’un niveau stratosphérique, donc on n’est pas du tout à la fin de la vague. Surtout avec l’émergence possible de sous-variants », observe l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. La situation reste très tendue dans les services hospitaliers. Avec près de 32 000 patients diagnostiqués Covid-19, on est proche du record absolu datant d’il y a un an. Mais avec une différence : la part de malades ayant été infectés par le SARS-CoV‑2 mais soignés pour autre chose s’élève aujourd’hui à 30 %, contre 15 % il y a un an. Le nombre de patients en soins critiques n’a jamais dépassé 4 000 lors de cette vague, et il diminue depuis dix jours. En trois semaines, les admissions quotidiennes sont passées de 340 à 285. Cependant, les décès grimpent encore. 270 malades meurent chaque jour à l’hôpital, en hausse de 8 % en une semaine. Majoritairement, ils sont infectés par Omicron mais il est impossible d’établir si la Covid-19 est à l’origine du décès, s’il a aggravé une pathologie déjà existante, ou si la mort est liée à totalement autre chose.

Aujourd’hui en France, RMC Info, 02/01

Un additif alimentaire néfaste pour le microbiote intestinal

Une étude de l’Inserm a testé les effets sur la santé de la carboxyméthylcellulose, un émulsifiant de synthèse délayé dans les préparations industrielles à base de crème (desserts lactés, mayonnaises, vinaigrettes). Après s’être aperçus, il y a deux ans, que cette substance, étiquetée « E466 », abîmait le microbiote intestinal des souris jusqu’à les faire grossir et occasionner des cancers du côlon, les chercheurs de l’Inserm ont voulu vérifier chez l’homme et ont constaté qu’il en était de même. L’étude, menée par des scientifiques de l’institut Cochin (Inserm-CNRS-université de Paris) dirigés par Benoît Chassaing, chercheur à l’Inserm et publiée dans la revue scientifique Gastroenterology, conclut : « L’emploi fréquent de carboxyméthylcellulose dans les aliments transformés contribue peut-être à favoriser une série de maladies chroniques inflammatoires ».

Egora, 31/01, Pleinevie​.fr, 01/02, Le Canard Enchaîné, 02/02

En bref

Des chercheurs de l’Inserm et d’Université de Paris en collaboration avec des équipes nîmoises (CHU de Nîmes), canadiennes (Université Laval) et portugaises (University of Minho and Hospital of Braga) ont mis en évidence, dans une étude, un phénomène de mort cellulaire programmée dénommé « apoptose » qui expliquerait la perte des lymphocytes chez des patients hospitalisés pour une forme grave de Covid-19. Ils ont également montré in vitro que ce processus est réversible grâce à l’utilisation d’inhibiteurs de caspase, des molécules qui bloquent l’action des enzymes responsables de l’apoptose. Ces résultats ont été publiés dans la revue Cell Death & Differentiation.

Yahoo !, Pourquoidocteur​.fr, 01/02

Lire le communiqué de presse du 01/02/2022 « Covid-19 : « mort cellulaire programmée » dans les formes sévères »

Aujourd’hui en France se demande « combien de Français n’ont encore jamais contracté le virus ». Environ la moitié de la population serait parvenue à échapper – au moins pour le moment – à la Covid-19, mais le nombre réel est impossible à établir. De nombreux Français ont attrapé le SARS-CoV‑2 sans avoir été testés positifs. Certains n’ont pas eu de symptômes, d’autres étaient dans l’incapacité de se faire dépister (notamment lors de la première vague). « Je ne vois pas comment on peut étendre le nombre de cas positifs recensés à l’ensemble d’une population, il faudrait un échantillon représentatif », pointe Sandrine Sarrazin, chercheuse en immunologie à l’Inserm.

Aujourd’hui en France, 02/02

Libération publie des témoignages d’immunodéprimés, qui sont « les invisibles de la pandémie ». Depuis l’apparition de la Covid il y a deux ans, les personnes avec un système immunitaire déficient sont contraintes de vivre sous cloche. Elles sont environ 230 000 en France, selon le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale. Greffés, dialysés, porteurs de maladie auto-immune ou de déficits héréditaires, patients touchés par certains cancers : tous désarmés sous une même épée de Damoclès. Car bien que prioritaires depuis le début de la campagne vaccinale et déjà autorisés à une quatrième (voire cinquième) doses de rappel, ils ne répondent pas – ou trop peu – aux injections contre la Covid-19. Vaccins peu efficaces, traitements insuffisants, hypervigilance dévorante… Ils racontent au journal leur fragilité et appellent à une prise de conscience de la population.

Libération, 02/02

Des chercheurs de l’Université norvégienne des sciences et technologies mettent en garde quant au fait que le plastique contient des milliers de produits chimiques différents et que certains d’entre eux peuvent affecter le bon fonctionnement du métabolisme et donc le poids. Leurs conclusions ont été publiées dans Environmental Science & Technology. « Nos expériences montrent que les produits en plastique ordinaires contiennent un mélange de substances qui peuvent être un facteur pertinent et sous-estimé du surpoids et de l’obésité. », explique le Pr Martin Wagner, qui a dirigé l’étude. Les analyses ont permis aux chercheurs de trouver plus de 55 000 composants chimiques dans ces produits et d’identifier précisément 629 de ces substances. Il s’avère que 11 d’entre elles sont connues pour interférer avec le métabolisme.

Santemagazine​.fr, 01/02

Carmat, qui avait suspendu volontairement ses implantations de cœurs artificiels le 2 décembre dernier, ne prévoit pas de reprise avant le mois d’octobre 2022. Une enquête a permis de conclure que des défauts de qualité sur deux composants distincts de la prothèse étaient à l’origine de problèmes, rappelle la medtech. Compte tenu des délais de production et de mise en œuvre des actions correctives, Carmat estime pouvoir disposer de nouvelles prothèses d’ici à octobre prochain. En parallèle, l’entreprise indique continuer ses échanges avec les autorités de santé en France et aux Etats-Unis. Leurs autorisations sont en effet nécessaires pour pouvoir reprendre les implantations dans le cadre commercial d’une part, et dans le cadre des études cliniques d’autre part.

Le Figaro, 02/02