Les contenus de la région '' vous seront proposés par défaut, en plus des contenus nationaux sur tout le site. Ce choix s'appliquera également lors de vos prochaines visites.

Covid-19 : pas de nouvelles restrictions, masque « filtrant et décontaminant » – chronobiologie

A+ / A-

Covid-19 : pas de nouvelles restrictions après le conseil de défense sanitaire

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a indiqué hier, à l’issue du conseil de défense sanitaire puis du conseil des ministres, que « la situation reste si fragile qu’un rien peut la faire basculer » et nous pourrions « payer très cher toute forme de relâchement ». Comme prévu, il n’a cependant pas annoncé de nouvelles restrictions. Il a salué « la très grande responsabilité des Français », qui « ont su déjouer les pronostics », notamment ceux de nombreux scientifiques qui tablaient sur une aggravation de la situation à cause de l’apparition de variants du virus. « Il ne faut pas prendre de mesures exceptionnelles car on voit bien aujourd’hui que le plateau est maîtrisé, que notre capacité hospitalière répond présent, que le nombre de personnes en réanimation a baissé, de peu », avait affirmé dans la matinée le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, sur France 2. Les hôpitaux restent toutefois fortement sollicités, comme le fait remarquer une note de la Direction générale de la santé de mardi.

AFP, 17/02, La Tribune, 18/02

En bref

Aujourd’hui en France explique que si l’Hexagone n’a pas encore « son » vaccin contre la Covid-19, en revanche, les inventions pour se protéger du virus ne manquent pas. Le quotidien présente ainsi le masque « filtrant et décontaminant » conçu par la société BioSerenity, avec l’aide de l’université du CHU de Lille (Nord), de l’Inserm et du CNRS. Les études ont montré une réduction du virus, de 99,9 % en moins de cinq minutes, et de 99,96 % en moins de deux heures, selon Nicolas Blanchemain, professeur à la faculté de médecine de Lille et chercheur à l’Inserm.

Aujourd’hui en France, 18/02

Destinationsante​.com se penche sur la chronobiologie. Celle-ci « permet à notre organisme d’anticiper les changements quotidiens prévisibles comme par exemple l’alternance jour/nuit afin d’optimiser les fonctions métaboliques ou immunitaires en les autorisant aux moments les plus propices », décrit Hélène Duez, chercheuse Inserm à l’Institut Pasteur de Lille. Le fonctionnement de cette horloge se base sur notre rythme circadien de 24 heures. Quand des perturbations viennent dérégler ce rythme (travail nocturne ou en horaires décalées, prises alimentaires la nuit, couchers tardifs…), il existe un sur-risque « de maladies métaboliques comme le diabète ou l’obésité, des maladies cardiovasculaires, des troubles immunologiques et certains cancers ». Franck Delaunay, chercheur Inserm à Nice, indique : « Nous n’en sommes pas encore aux traitements. Mais on peut déjà appliquer les connaissances au diagnostic, par exemple en dosant les enzymes hépatiques, marqueurs de certains désordres métaboliques, le matin et non l’après-midi, quand elles sont moins synthétisées. »

Destinationsante​.com, 17/02