Obligation vaccinale : des « centaines » de suspensions potentielles à l’hôpital
Tous les professionnels de santé devront avoir reçu au moins une injection de vaccin contre la Covid mercredi 15 septembre, sous peine de ne plus pouvoir exercer leur métier. Selon le dernier décompte du ministère de la Santé, 13 % des personnels hospitaliers n’avaient pas commencé leur parcours vaccinal. Sur un effectif de la fonction publique hospitalière de 1,1 million d’individus, ce pourcentage laisse augurer des suspensions par milliers. Et selon un décompte provisoire du ministère de la Santé, 300.000 professionnels en établissement de santé ou médico-social ne sont pas encore vaccinés. Auxquels il faut ajouter 50.000 personnes parmi les libéraux. Néanmoins, la Fédération hospitalière de France, qui a tenu sa conférence de rentrée mardi, s’est montrée optimiste. Son président, Frédéric Valletoux, table sur « des centaines » de réfractaires seulement. La Fédération a appelé à la fermeté dans l’application de la loi.
Les Échos, 09/09
En bref
Pèlerin fait le point sur l’efficacité des vaccins anti-Covid, les effets secondaires, la troisième dose, tandis que certains Français hésitent encore à franchir le pas. Le journal souligne que si les résultats divergent, une chose est sûre, une personne vaccinée peut attraper la Covid et la transmettre. « Mais il ne serait pas étonnant que la charge virale diminue plus rapidement chez les personnes vaccinées. Celles-ci propageraient donc moins le virus », précise Thierry Walzer, directeur de recherche à l’Inserm, rattaché au Centre international de recherche en infectiologie de Lyon.
Pèlerin, 09/09
Dans son livre « A l’aube de la sixième extinction » (Grasset), Bruno David, paléontologue et biologiste marin, président du Muséum national d’Histoire naturelle, invite l’Homme « à vivre autrement », à « s’ancrer en nature » s’il ne veut pas en être un jour exclu. Il explique dans un entretien à L’Opinion : « Il est urgent qu’il [l’Homme] s’adapte à lui-même, qu’il réussisse à se préserver de sa propre folie ». Et d’ajouter : « Dans son dernier rapport, l’Inserm confirme la dangerosité des pesticides. Si l’on intégrait par exemple l’érosion du capital naturel dans le calcul du produit intérieur brut, celui de la Chine serait très mauvais, et l’on comprendrait que l’infertilité guette Madagascar, en raison de la déforestation galopante ».
L’Opinion, 09/09
