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Covid-19 : nouvelles mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie, possible recours à des déprogrammations d’opérations – Maximiser les chances de succès des greffes.

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La vaccination sera-t-elle suffisante pour contrer Omicron ?

Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé, vendredi 17 décembre, à la veille des fêtes, un nouveau tour de vis pour contraindre les 6 millions de Français qui ne sont pas vaccinés à le faire. Il a rappelé que l’on recense « plus de 50 000 cas de Covid-19 » par jour et que le variant Omicron est en passe de devenir majoritaire. En souhaitant transformer le passe sanitaire en passe vaccinal via un projet de loi qui sera soumis au Parlement début janvier, le gouvernement met les non-vaccinés sous pression, souligne La Croix. Les autorités veulent également renforcer la lutte contre la fraude aux « faux passes ». Et, dès le 3 janvier, ceux qui ont eu leur deuxième injection il y a quatre mois pourront faire leur rappel. « Une très bonne chose car toutes les courbes montrent que la protection apportée par la deuxième dose commence à baisser au début du quatrième mois », souligne l’épidémiologiste Philippe Amouyel. Olivier Véran écartait, cependant, samedi, les recommandations du conseil scientifique de « restrictions significatives » pour le Nouvel An, « y compris, le cas échéant, sous la forme de limitation d’activités collectives ou de couvre-feux ». Le ministère de la Santé et Jean Castex encouragent néanmoins les préfectures et les municipalités à interdire la vente d’alcool sur la voie publique et à annuler les feux d’artifice.

Aujourd’hui en France, 18/12, Le Journal du Dimanche, 19/12, Aujourd’hui en France, La Croix, 20/12

En bref

Dans Les Echos, Alexandre Mignon, professeur de médecine, spécialiste en réanimation à l’hôpital Bichat, revient sur les travaux pour maximiser les chances de succès des greffes du groupe de Transplantation Multiorgane de Paris, dirigé par le Pr Alexandre Loupy (Inserm-Université de Paris). Un premier système (iBox) avait déjà permis de prédire avec un bon niveau de certitude le risque de perte du greffon à partir de paramètres cliniques, immunologiques et histologiques après la réalisation d’une biopsie. En y ajoutant des paramètres fonctionnels (dosages du sang et de l’urine réalisés dans les bilans de surveillance), un nouvel algorithme (DISPO) a été établi.

Les Echos, 20/12

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a rencontré vendredi les chefs de service de soins critiques à l’occasion d’une téléconférence informelle. Il a notamment évoqué la possibilité laissée aux établissements de recourir à des déprogrammations dans les jours à venir pour faire face à l’afflux de patients probables. Le Pr Nicolas de Prost, médecin intensiviste réanimateur à l’hôpital Henri Mondor (Créteil), regrette que « (…) les déprogrammations [soient] une variable d’ajustement. (…) Nous ne mesurons pas encore les conséquences à long terme du report et de l’annulation des opérations des derniers mois. Nous attendions des éléments plus prospectifs. Car au-delà de la crise du Covid, il est urgent d’apporter des réponses structurelles aux difficultés que nous rencontrons. »

Le Figaro, 18/12