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Covid-19 : nouveau test pour détecter les formes graves de Covid, circulation des variants en France – Cellules souches

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Mise au point d’un test capable de détecter les formes graves de Covid-19

Des chercheurs niçois ont mis au point un test capable de détecter si un patient atteint par la Covid-19 est susceptible de développer une forme grave de la maladie. Le Dr Laurent Boyer, chargé de recherche Inserm au Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire, et le Dr Johan Courjon, infectiologue au CHU de Nice, pilotent ce projet, indique Capital​.fr. Les deux hommes ont uni leurs connaissances pour mettre au point un test sanguin permettant de détecter le potentiel d’activation de l’inflammasome NLRP3 (un complexe protéique impliqué dans l’immunité innée). Le résultat est connu en seulement trois heures. Si ce test semble très prometteur, les travaux doivent encore se poursuivre avant une possible validation du procédé. Mais d’ores et déjà, plusieurs hôpitaux, dont à Lyon et Paris, ont fait part de leur intérêt pour ce test. « (…) L’objectif c’est que le test soit utilisé en routine. Mais, pour l’atteindre, nous avons besoin de financements et à plus long terme d’un partenaire industriel », insistent les deux chercheurs, qui ont déposé un brevet pour leur découverte.

Capital​.fr, 09/03

Covid-19 : circulation des variants en France

Le variant britannique de la Covid-19 représente aujourd’hui près de 65 % des cas détectés en France, selon les données publiées lundi soir par Santé publique France. En revanche, l’évolution des variants brésilien et sud-africain est lente et plutôt rassurante, selon les spécialistes de cette épidémie. Les trois départements les plus touchés par le variant britannique sont la Corse-du-Sud (85,1 %), l’Aube (84,5 %) et les Alpes-Maritimes (81,2 %). Mais comme les différents vaccins restent efficaces contre cette souche, la campagne de vaccination devrait se traduire dans les prochains mois aussi bien par une baisse des hospitalisations que par une diminution du nombre de décès. Les variants sud-africain et brésilien sont les souches qui inquiètent le plus les autorités. « Les vaccins sont probablement un peu moins efficaces, pour certains d’entre eux, par rapport aux variants sud-africain et brésilien », souligne Yannick Simonin, virologue à l’Inserm et à l’Université de Montpellier. Ces souches représentent actuellement 5 % des nouveaux cas en France, contre 4,3 % il y a quinze jours. « La bonne nouvelle, c’est que visiblement, les variants sud-africain et brésilien restent sous contrôle en France, dans la mesure où on n’a pas remarqué une augmentation exponentielle du nombre de contaminations », assure Yannick Simonin. « Il semblerait, jusqu’à présent, qu’ils soient moins contagieux dans les conditions actuelles », ajoute-t-il.

Europe1​.fr, 10/03

En bref

Un collectif de scientifiques experts en cellules souches, dont notamment Cécile Martinat, directrice Inserm Evry – cellules souches pluripotentes humaines/modélisation maladies neuromusculaires, alerte, dans une tribune publiée dans Le Monde, qu’en rejetant l’article qui autorisait l’adjonction de cellules souches pluripotentes humaines à des embryons animaux, le Sénat fait obstacle à des avancées médicales considérables. Selon le collectif, « les chimères homme-animal sont une alternative à l’expérimentation humaine ».

Le Monde, 10/03