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Covid-19 : modélisations de l’épidémie, Covid long – Programme « 13-Novembre » : explorer la mémoire – Greffe de rein porcin – Leucémies myéloïdes.

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Troisième dose de vaccin pour tous

Dans un entretien au Journal du Dimanche, Vittoria Colizza, directrice de recherche à l’Inserm (Institut Pierre-Louis d’épidémiologie, Inserm/Sorbonne université) qui prépare de nouvelles modélisations, évoque l’accélération de l’épidémie de Covid-19 en France, remarquant qu’elle est toutefois plus lente que chez certains de nos voisins européens. « C’est lié à notre couverture vaccinale assez élevée, mais aussi aux conditions climatiques favorables du Sud par rapport aux pays du Nord, où la flambée a été très rapide. Un autre facteur, très important : le fait d’avoir conservé le passe tout l’été », affirme-t-elle. Vittoria Colizza assure par ailleurs qu’une troisième injection de vaccin est désormais nécessaire. « Il ne faut plus attendre, il n’y a plus de raison de prioriser telle catégorie d’âge ! » « Le booster va faire remonter l’efficacité vaccinale contre l’infection pour qu’une personne exposée au virus ait une probabilité bien plus faible d’être contaminée ».

Le Journal du Dimanche, 21/11/2021

Programme « 13-Novembre » : une nouvelle façon d’explorer la mémoire

Traumatisme pour les victimes et la société dans son ensemble, les attentats du 13 novembre 2015 restent inscrits dans la mémoire collective, précise Le Figaro. Le programme scientifique « 13-Novembre » est mené en plusieurs volets. Alors que le premier a été consacré au recueil de 1 000 témoignages, le deuxième porte sur l’étude REMEMBER, menée à Caen. Elle évalue les conséquences d’un événement traumatique sur l’évolution des fonctions mentales, psychologiques et cérébrales pour améliorer les prises en charge. « Le protocole confronte le participant à des intrusions « expérimentales » pour observer le fonctionnement du cerveau pendant qu’il génère et tente d’inhiber l’intrusion », précise le quotidien. Selon l’étude, la résurgence des images et pensées intrusives serait liée à un dysfonctionnement des réseaux cérébraux impliqués dans le contrôle de la mémoire. Des conclusions qui ouvrent de nouvelles voies thérapeutiques pour permettre de renforcer les mécanismes inhibiteurs défaillants.

Le Figaro, 22/11/2021

En bref

LCI​.fr met en évidence les résultats d’une étude publiée le 8 novembre dans le Journal of the American Medical Association qui suggèrent que les symptômes des « Covid longs » pourraient être décorrélés d’une infection par le virus du SARS-CoV‑2. Les auteurs recommandent « une évaluation médicales complète pour éviter à tort des symptômes au virus ». Ils mentionnent des « croyances concernant les causes de ces symptômes », susceptibles « d’influencer leur perception ». On évalue aujourd’hui, selon l’OMS, à environ 700 000 en France le nombre de personnes atteintes par un « Covid long ». L’étude a toutefois fait réagir des associations de patients, mais aussi des membres du corps médical qui remettent en cause les interprétations de l’étude ou sa méthodologie.

Lci​.fr, 19/11/2021

Le 25 septembre dernier, une expérimentation du chirurgien Robert Montgomery de l’hôpital NYU Langone de New York, révélée un mois plus tard, a permis la greffe d’un rein porcin sur une personne en état de mort cérébrale, indique Le Monde. Le rein porcin a fonctionné pendant 54 heures d’affilée. L’expérimentation qui a été permise grâce à plusieurs années de recherche, ouvre la voie au « xénogreffes ». Des manipulations génétiques sont toutefois nécessaires pour que l’organe de l’animal soit compatible à l’homme. « En tout, jusqu’à une vingtaine de manipulations génétiques différentes sont opérées sur les cochons pour résoudre ces trois problèmes : rejet hyperaigu, rejet aigu et risque de zoonose », résume Alexandre Mignon, professeur d’anesthésie-réanimation de l’hôpital Bichat

Les Échos, 22/11/2021

Une nouvelle recherche française menée par Jean-Emmanuel Sarry et son équipe au Centre de Recherches en Cancérologie de Toulouse (Inserm/CNRS/ Université de Toulouse III-Paul Sabatier) et publiée dans la revue Nature a mis en évidence les raisons de la résistance aux traitements des leucémies myéloïdes. L’équipe a étudié les mécanismes non génétiques pour comprendre pourquoi certains patients sont plus susceptibles de faire des rechutes. A partir des transcriptomes de patients, ils ont montré que les personnes qui répondent le mieux à la bithérapie et qui ont un allongement de leur survie présentent un biomarqueur particulier – une « signature Mitoscore » – associée à une forte activité mitochondriale, indique Pourquoi Docteur.

pourquoidocteur​.fr, 19/11/2021

Reprise du communiqué de presse du 15/11/2021 : « Leucémies myéloïdes : comprendre les résistances aux traitements pour aller vers la médecine personnalisée »