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Covid-19 : modalités d’un nouveau confinement, remobilisation des soignants, vaccination – Innovations médicales

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Les modalités d’un nouveau confinement

Les parlementaires consultés jeudi par le Premier ministre, Jean Castex, s’attendent à un nouveau confinement qui conjuguerait des mesures des deux précédents. De la fermeture des commerces en passant par le retour des attestations, la distance permise pour les déplacements autour du domicile, l’interdiction des déplacements entre régions, la fermeture des collèges et lycées, celles des écoles…On se dirigerait vers un « mix » entre les deux confinements. Un nouveau conseil de défense devrait avoir lieu demain, samedi, et Emmanuel Macron devrait intervenir devant les Français dans la foulée. Les Echos expliquent que l’efficacité du couvre-feu généralisé à 18h00 n’a pas encore pu être mesurée au niveau national, car il n’est appliqué que depuis le 16 janvier. En revanche, les quinze départements de l’Est de la France qui l’ont mis en œuvre dès le 2 janvier ont vécu « une baisse de la pression, puis une stabilisation ». Olivier Véran, le ministre de la Santé, estime toutefois que sans couvre-feu généralisé de 18h00, « nous n’aurions pas un plateau, mais une vague épidémique ».

Les Echos, Le Figaro, 29/01

En bref

Face à la nouvelle vague de Covid, et à la forte contagiosité du variant britannique (10 % en Ile-de-France) les responsables hospitaliers commencent à remobiliser les soignants. « Nous entrons dans une nouvelle phase qui se traduit par une augmentation désormais sensible des besoins en hospitalisation au niveau régional », expose la cellule de veille Covid de l’AP-HP. Ainsi, en sept jours, 1 409 malades de la Covid ont été hospitalisés dont 365 en réanimation, des résultats en forte hausse. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris va donc notamment reconvertir des lits hospitaliers pour accueillir plus de malades de la Covid.

Les Echos, 29/01

Jeudi, les Agences régionales de santé (ARS) d’Ile-de-France, des Hauts-de-France et de Bourgogne-Franche-Comté, ont annoncé tour à tour des décalages de primo-injections, dus aux difficultés d’approvisionnement des vaccins contre la Covid-19, et en vue de réserver les doses disponibles aux rappels vaccinaux (deuxième dose). Après le creux passager dans les livraisons de Pfizer-BioNTech – 140.000 doses en moins sur les 520.000 qui étaient initialement attendues la semaine dernière -, et AstraZeneca, qui ne compte plus acheminer que 29 % des doses promises au premier trimestre, c’est à présent le fabricant Moderna qui accuse des retards passagers, indique-t-on au ministère de la Santé.

Les Echos, Le Figaro, 29/01

Le mensuel Capital publie un dossier consacré aux « formidables progrès qui nous attendent », où il y explique qu’« on va guérir de plus en plus de maladies ». Le mensuel indique notamment que deux laboratoires de l’Inserm à l’université de Strasbourg, associés à la start-up Spartha Medical, ont lancé un projet révolutionnaire de barrière de protection contre les infections virales. Son principe consiste en une pulvérisation au niveau du nez et de la bouche d’un spray pour protéger les muqueuses.

Capital, 01/02