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Covid-19 : Mise en place du couvre-feu à 18 heures en France, vaccination – Traitements de l’infertilité

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Mise en place du couvre-feu à 18 heures en France

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier la généralisation du couvre-feu à 18 heures, à partir de demain, « pour au moins quinze jours ». Cette injonction à rester chez soi doit répondre à une situation à la fois « maîtrisée et fragile » avec près de 16 000 nouvelles contaminations quotidiennes (en moyenne sur 7 jours) et 24 983 malades hospitalisés hier à cause de la Covid-19. Les écoles restent ouvertes, mais des mesures restrictives seront mises en place la semaine prochaine. En outre, les patients vulnérables « à très haut risque » pourront se faire vacciner à partir de lundi, comme les plus de 75 ans, soit potentiellement 800 000 personnes supplémentaires. Le Parisien rend compte d’une nouvelle étude, qui atteste de la pertinence du couvre-feu, même si certains épidémiologistes doutent qu’on puisse se passer de restrictions plus sévères. Cette étude, toujours en cours, réalisée par l’Inserm et dont les résultats viennent d’être communiqués au conseil scientifique, s’est appuyée sur des données téléphoniques, en collaboration avec Orange, pour comparer les déplacements nocturnes des habitants vivant dans des départements sous couvre-feu ou non, avant le confinement du 30 octobre. « On a constaté que la mobilité avait chuté de 20 à 25 % dans les endroits où cette mesure avait été prise, explique l’une des auteurs, Vittoria Colizza, directrice de recherches à l’Inserm. Et une semaine après, le taux de croissance de l’épidémie diminuait de 0,06 à 0,02 par jour. Ce qui renforce l’interprétation d’un lien de causalité entre couvre-feu, baisse de la mobilité et diminution de la circulation du virus ». Cependant, cette baisse ne peut être attribuée qu’au couvre-feu, les vacances scolaires ont également joué un rôle, sans qu’on puisse dire lequel des deux a eu un rôle prédominant.

Le Parisien, Le Figaro, Les Échos, La Croix, 15/01

Le recours aux traitements de l’infertilité de plus en plus tardif

Une étude, menée par l’Ined, l’Inserm et l’université de Saclay, révèle qu’environ 150.000 femmes ont recours chaque année en France à un traitement contre l’infertilité. Cette proportion est restée stable entre 2008 et 2017, mais se décale dans le temps. Si les femmes jeunes sont un peu moins traitées, les femmes de plus de 34 ans sont bien plus nombreuses qu’il y a dix ans. Une autre étude, encore en cours, semble montrer que le recours à la PMA s’accroît, tandis que les traitements de première intention, médicaments ou injection d’hormones sans insémination artificielle baissent. Entre 2008 et 2017, 1,25 % des femmes de 20 – 49 ans en moyenne étaient traitées pour infertilité chaque année en France, soit plus de 150.000 femmes. Ces résultats se basent sur les remontées de l’Assurance maladie.

20Minutes​.fr, 14/01

En bref

Le groupe de travail multidisciplinaire Communication et vaccination contre le Covid du séminaire Maladies Infectieuses Émergentes, composé de Catherine Leport, médecin spécialiste, professeur en maladies infectieuses et tropicales, Inserm-URM 1137, Université de Paris, Laurent Chambaud, Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et Gilles Boëtsch, CNRS, publie une tribune intitulée : « Vaccination : la confiance des citoyens ne se décrète pas, elle se gagne ». Les experts soulignent : « La communication autour du vaccin doit se faire dans le respect absolu de la transparence, par la responsabilisation des citoyens et l’indépendance des pouvoirs publics vis-à-vis des groupes de presse ».

La Tribune, 15/01

Une majorité de Français (56 %) souhaite désormais se faire protéger contre le Covid-19, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro et Franceinfo. Il s’agit d’une nette progression (+ 14 points) par rapport à la période d’avant-Noël. La montée en puissance d’une « politique de l’offre » explique « vraisemblablement » le retournement de l’opinion publique, selon le président d’Odoxa, Gaël Sliman. « Les doutes se sont estompés à partir du moment où la vaccination s’est concrètement mise en place en France, et où elle a fait ses preuves sur des millions de personnes dans le monde, avance-t-il. Il ne fallait donc pas attendre qu’une majorité de Français soient pour la vaccination pour la mettre en place, au contraire. »

Le Figaro, 15/01