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Covid-19 : meilleure protection après un vaccin et une infection, délai de réinfection – Cas sévères liés à la bactérie Escherichia coli – Carte complète du génome humain – Rapport intermédiaire de la Commission sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants.

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Covid-19 : on est mieux protégé après à la fois un vaccin et une infection

Les personnes les mieux protégées contre la Covid-19 sont celles qui ont à la fois été vaccinées et infectées, révèlent deux études, publiées dans le Lancet Infectious Diseases. La première étude se base sur les données de santé de plus de 200 000 Brésiliens, dont le pays a été l’un des plus frappés au monde par la pandémie de Covid. Sur cet échantillon, une partie des individus ont été infectés sans être vaccinés. Chez ceux qui ont survécu à la maladie, une partie a reçu un vaccin – Pfizer/BioNTech, AstraZeneca, Sinovac ou Johnson & Johnson/Janssen – et l’autre non. Or, « ces quatre vaccins s’avèrent donner une protection supplémentaire et conséquente aux personnes déjà infectées par la Covid-19 auparavant », remarque l’un des auteurs, Julio Croda. La seconde étude, réalisée à partir de données suédoises, va dans le même sens. Elle montre que les anciens malades de la Covid gardent une immunité élevée jusqu’à une vingtaine de mois. Mais elle indique aussi que ces personnes voient le risque de réinfection baisser encore plus – de deux tiers, environ – si elles ont été vaccinées après leur première infection. Ces deux études ont toutefois une faiblesse : elles couvrent une période qui précède l’émergence du variant Omicron, nettement plus contagieux et résistant aux vaccins que ses prédécesseurs.

AFP, 01/04

Inquiétude suite à des cas sévères liés à la bactérie E. coli

Des pizzas surgelées de la marque Buitoni sont dans le viseur des autorités après l’hospitalisation d’enfants pour des maladies rénales graves, rapporte Le Figaro. Deux enfants sont morts et des dizaines d’autres ont été hospitalisés ces derniers mois. Des « analyses épidémiologiques, microbiologiques et de traçabilité » ont confirmé « un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch’Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli », a annoncé mercredi la Direction générale de la santé, alors qu’un rappel massif de ces pizzas a été lancé il y a deux semaines. Au total, selon le dernier décompte établi mercredi, 41 cas graves ont été identifiés et 34 supplémentaires sont en cours d’évaluation. La première alerte a eu lieu fin février, avec « une augmentation du nombre de cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infection grave à Escherichia coli, signalés depuis début février 2022 », indiquaient les autorités sanitaires. Le SHU est une affection rénale rare, mais grave, généralement liée à une infection intestinale par certaines souches d’Escherichia coli. Une bactérie qui « nous colonise tous à la naissance et n’est normalement absolument pas pathogène », explique le Pr Eric Oswald, chercheur Inserm à l’Institut de Recherche en Santé Digestive. Mais certaines souches produisent « une toxine appelée « Shiga-toxine », qui se diffuse dans l’organisme et cible les cellules endothéliales qui tapissent nos vaisseaux sanguins, entraînant une destruction des micro-vaisseaux ».

Le Figaro, Libération, 01/04

En bref

Le Syndicat des biologistes tire la sonnette d’alarme concernant le délai de réinfection à la Covid-19 : il peut intervenir un mois après la dernière contamination. « Il y a des gens qui ont été contaminés il y a un mois ou un mois et demi et qui sont recontaminés. C’est souvent avec les enfants, la famille et dans les Ehpad », a expliqué, le 28 mars, François Blanchecotte, président du syndicat.

Femmeactuelle​.fr, 31/03

« La carte complète du génome humain enfin dévoilée », titre Le Figaro. Six articles publiés le 31 mars dans la revue Science complètent – presque – le séquençage des 23 paires de chromosomes qui caractérisent l’espèce humaine. Car il y avait des « trous » à remplir et des erreurs à corriger. Il manquait 8 % de la carte d’identité complète de l’ADN. Il est maintenant possible d’affirmer que le génome complet comprend 3,1 milliards de paires de bases qui constituent un enchaînement de quatre lettres, A, T, C ou G, portés sur deux brins en forme de double hélice. Les scientifiques ont séquencé 225 millions de paires de bases supplémentaires qui n’avaient pas été identifiées ou bien localisées. Ces nouvelles régions permettent de supposer que 182 protéines présentes dans l’espèce humaine n’avaient pas encore été repérées.

Le Figaro, 01/04

La Commission sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), a publié, le 31 mars, son rapport intermédiaire dans lequel elle formule vingt préconisations pour protéger les enfants. Des préconisations issues des quelque 11 500 témoignages recueillis par cette commission mise en place il y a un an. Selon une enquête réalisée par l’Inserm en 2021, un adulte sur 10, soit quelque 5,5 millions de femmes et d’hommes, a été victime de violences sexuelles au cours de son enfance. Pour la Ciivise, c’est toute la « chaîne de protection » qu’il faut renforcer. Pour la Commission, l’urgence, c’est de repérer les victimes actuelles, car chaque année, 160 000 enfants subissent des violences sexuelles.

Lequotidiendumedecin​.fr, Rfi​.fr, Bfmtv​.com, 31/03