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Covid-19 : l’immunothérapie pour prévenir les hospitalisations – Le vaccin à ARN messager ne change pas l’ADN – Virus oncolytiques – Étude Metacardis

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Covid-19 : l’immunothérapie pour prévenir les hospitalisations

Dans Le Monde, douze professeurs de médecine, parmi lesquels le Pr Michel Cogné, immunologiste à Rennes et président de la commission scientifique spécialisée Immunité-Infection de l’Inserm, appellent les autorités françaises à autoriser de nouveaux traitements fondés sur des anticorps bloquant l’entrée du Covid-19 dans les cellules, dans l’objectif de diviser par trois le risque d’hospitalisation. Le principe de ces traitements repose sur l’immunothérapie passive qui apporte au patient infecté des anticorps pour quelques semaines. Actuellement plusieurs entreprises pharmaceutiques se sont lancées dans cette voie et la capacité des anticorps à bloquer le virus a été démontrée en laboratoire, puis testée sur des patients lors d’essais cliniques. « En plus de dépister, tracer, isoler, nous avons enfin la possibilité de traiter les patients âgés et les plus fragiles pour éviter leur hospitalisation prolongée et le risque de complications sévères. L’accès à ces traitements, dont certains sont fabriqués en France, permettrait également de diminuer le risque de saturation de l’hôpital. Ne passons pas à côté de cette chance ! », affirment-ils.

Le Monde, 08/12

Le vaccin à ARN messager ne changera pas l’ADN des personnes vaccinées

Invitée le 7 décembre sur BFMTV-RMC, Odile Launay, membre du comité scientifique « vaccin Covid-19 », a tenu à rassurer concernant le vaccin à ARN messager, précisant qu’il ne modifiera pas l’ADN des personnes vaccinées. Et d’insister sur le fait que « Nous avons tous les éléments pour dire que cet ARN messager se dégrade rapidement, il faut d’ailleurs le conserver à ‑70 degrés, et qu’il n’a aucune capacité à entrer dans le noyau d’une cellule ». Des affirmations confirmées par le Pr Alain Fischer, titulaire de la chaire de Médecine expérimentale au Collège de France et nouveau « Monsieur Vaccin » du gouvernement, qui estime « légitime que les gens se posent ce type de questions », mais qui assure par ailleurs que les molécules ARN « n’ont pas de structure de séquence qui leur permettent de recombiner avec le génome ». Rejoignant ces discours, Cecil Czerkinsky, immunologiste et directeur de recherches à l’Inserm, rappelle que l’ARN est « un message intermédiaire entre l’ADN et la protéine ».

Bfmtv​.com, 07/12

En bref

Interrogé par Sciences et Avenir, le chercheur Inserm, Jean-François Fonteneau a évoqué les virus oncolytiques ou « tueurs de cellules cancéreuses », précisant que « correctement manipulés, certains virus peuvent lutter contre le cancer, en augmentant l’efficacité des traitement d’immunothérapie ». Le 1er décembre, des chercheurs californiens ont publié des résultats de recherches sur l’un de ces virus oncolytiques de leur conception, appelé CF33. Ses facultés à infecter spécifiquement les cellules cancéreuses du côlon lui permettent à la fois de les tuer et d’attirer dans la tumeur un surplus de cellules immunitaires capables de l’attaquer à son tour, ont-ils remarqué. Et de souligner que l’efficacité est renforcée quand il est utilisé en combinaison avec un traitement d’immunothérapie : les anticorps anti-PD-L1.

sciencesetavenir​.fr, 07/12

Le Quotidien du Médecin précise que selon les résultats de l’étude Metacardis portant sur l’impact des changements du microbiote intestinal sur la survenue des maladies cardio-métaboliques, coordonnée par la Pr Karine Clément de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), des chercheurs de l’Inserm, de la Sorbonne Université, de l’AP-HP et de l’INRAE, en collaboration avec une équipe suédoise, montrent que certains changements dans la composition du microbiote intestinal entraînent une augmentation des niveaux sanguins d’une molécule appelée le propionate d’imidazole.

Le Quotidien du Médecin, 08/12