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Covid-19 : lien entre Covid et dépression, allègement des mesures sanitaires – Vaccin contre le virus du sida utilisant la technologie de l’ARN messager – Diabète de type 2 – Des écouteurs pour démocratiser l’électroencéphalogramme.

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Dîner plus tôt le soir permettrait de prévenir le diabète de type 2

Manger plus tôt diminuerait le risque de développer un diabète de type 2, révèle une étude publiée dans la revue Diabetes Care. Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont recruté 845 adultes. Après un jeûne de huit heures, ils ont pris un repas très tôt par rapport à leur heure habituelle de coucher, puis un repas tardif. Les scientifiques se sont notamment intéressés au gène MTNR1B du récepteur de la mélatonine-1b, la mélatonine étant l’hormone qui favorise le sommeil. De précédentes recherches avaient déjà montré un lien entre ce récepteur et un risque élevé de diabète de type 2. Les chercheurs ont observé une augmentation de la glycémie chez les participants qui ont mangé tardivement. De plus, les niveaux de mélatonine dans leur sang étaient 3,5 fois plus élevés. Enfin, les volontaires avec le variant du gène MTNR1B avaient des niveaux de sucre dans le sang plus élevés que ceux ne possédant pas cette variante génétique. « Nos résultats sont applicables à environ un tiers de la population du monde industrialisé qui consomme de la nourriture proche de l’heure du coucher, ainsi qu’aux individus qui mangent la nuit, y compris les travailleurs postés, ou ceux qui souffrent de décalage horaire ou de troubles alimentaires nocturnes », explique l’auteur principal de l’étude, Frank AJL Scheer. Pour limiter le risque, il recommande de manger au moins deux heures avant d’aller dormir.

Yahoo !, 27/01

En bref

Dans le mensuel ça m’intéresse, Marion Leboyer, psychiatre, lauréate du grand prix 2021 de l’Inserm, auteure de l’ouvrage « Réinventer notre santé mentale avec la Covid-19 », explique qu’« il y a un lien direct entre Covid-19 et dépression ». Elle souligne : « De nombreuses personnes guéries de l’infection respiratoire font état de troubles de l’attention, de la concentration ou de la mémoire, et de troubles anxieux et dépressifs. Selon Santé publique France, au moins 20 % des malades présentent ce type de séquelles plusieurs mois après l’épisode infectieux ».

ça m’intéresse, 01/02

Les premières doses d’un vaccin contre le virus du sida utilisant la technologie de l’ARN messager ont été administrées chez des humains, ont annoncé jeudi l’entreprise américaine de biotechnologie Moderna et l’organisation International AIDS Vaccine Initiative. Cet essai dit de phase 1 sera réalisé aux Etats-Unis sur 56 adultes en bonne santé et séronégatifs. Le but du vaccin testé est de stimuler la production d’un certain type d’anticorps (bnAb), capables d’agir contre les très nombreux variants en circulation du VIH, le virus provoquant la maladie du sida. Le vaccin cherche à éduquer les lymphocytes B, qui font partie de notre système immunitaire, à produire ces anticorps.

AFP, Francetvinfo​.fr, Libération.fr, 27/01

Le Pr Djillali Annane, patron de la réanimation de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine) et président du Syndicat des médecins réanimateurs, s’inquiète de l’allègement des mesures sanitaires dès mercredi 2 février. « Alléger les mesures sanitaires n’est pas raisonnable », estime-t-il. Et d’expliquer : « Qui peut réellement trouver cela raisonnable ? Qui, alors que 400 000 à 500 000 Français sont officiellement infectés chaque jour – probablement beaucoup plus -, que près de 300 meurent quotidiennement de la seule maladie du Covid, qu’un nouveau variant (BA.2, un sous-variant d’Omicron) se dévoile au grand jour ? Dans ce contexte, dire : Fini le bal masqué, terminé les jauges me paraît en total décalage avec la réalité sanitaire du moment ».

Aujourd’hui en France, 28/01

Les Echos présentent des écouteurs révolutionnaires qui dissimulent une technologie de rupture visant à démocratiser l’électroencéphalogramme (EEG) pour améliorer le diagnostic et le suivi des troubles neurologiques dans des conditions de vie réelle, en dehors du milieu hospitalier. La jeune entreprise parisienne NaoX Technologies est la première à réussir à relever ce défi technologique. Outre ces écouteurs intraauriculaires, le dispositif comporte un tout petit boîtier noir, qui intègre le système électronique de captation d’EEG, et un logiciel de traitement du signal et d’identification du biomarqueur développé avec l’Inserm. Ce projet novateur est né en 2015 quand Hugo Dinh a rencontré à l’Ecole Polytechnique, dans le cadre de sa spécialisation en imagerie médicale, Michel Le Van Quyen, directeur de recherche à l’Inserm et expert de l’EEG connu pour ses algorithmes de prédiction des crises d’épilepsie, qui était venu dispenser un cours sur les objets connectés et les neurosciences.

Les Echos, 28/01