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Covid-19 : les effets du virus sur le cerveau ; un « guide repère Covid » en entreprise – Une stratégie pour faire face aux risques de survenue d’une nouvelle crise sanitaire – Un essai pour le dépistage du cancer du poumon – Pour « une action rapide et spécifique » contre les staphylocoques dorés

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Le Covid pourrait faire diminuer la taille du cerveau

De nouveaux travaux britanniques, dont les conclusions ont été publiées le 7 mars dans la revue Nature, démontrent l’existence de « pathologies liées au cerveau » après le passage du virus, et précisent les zones cérébrales endommagées. Ces lésions auraient été localisées au niveau de la « matière grise », correspondant au système nerveux, ce qui explique la perte de goût et d’odorat chez de nombreuses personnes contaminées. Présentes chez 80% des cas graves analysées, ces atteintes cérébrales auraient aussi été détectées chez les formes légères de la Covid-19, et se traduirait par la diminution anormale de la taille de leur cerveau post-infection, détaille MarieClaire​.fr. En mai 2021 déjà, des scientifiques de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Inserm, de l’Université de Paris et de l’AP-HP avaient avancé l’hypothèse d’un lien entre l’attaque du nerf olfactif et le développement de manifestations cliniques d’ordre neurologiques, telles que le « déclin cognitif », ou la « susceptibilité à développer une maladie neurodégénérative ».

MarieClaire​.fr, 08/03

Un nouveau « Guide repère » Covid en entreprise

Le port du masque ne sera plus obligatoire en entreprise à partir du 14 mars prochain, et le protocole en vigueur disparaitra à la même date, a assuré Elisabeth Borne. Les partenaires sociaux ont fait part de leur soulagement, teinté toutefois de prudence, avec la légère reprise des cas de Covid ces derniers jours. En lieu et place des 25 pages du protocole, le ministère du Travail va mettre en ligne ce mercredi un « guide repère », sans toutefois de valeur juridique, indiquent Les Echos. Soulignant que la vaccination « reste toujours fortement recommandée », ce guide d’une page rappelle la persistance des mesures d’hygiène ainsi que l’obligation d’aérer les locaux. S’y ajoute « la prévention des risques de contamination manuportée » qui impose un nettoyage régulier des points de contacts et objets. Restent cependant maintenues les précautions concernant les personnes dites vulnérables avec le maintien d’un télétravail à 100% et, à défaut, une indemnisation par l’Assurance maladie. « Le risque pour l’employeur d’engager sa responsabilité si un de ses salariés contracte le Covid demeure », prévient un avocat spécialisé en santé au travail.

Les Echos, 09/03

En bref

Le gouvernement a publié le détail de sa stratégie pour prévenir et lutter contre les maladies infectieuses émergentes (MIE) et les menaces NRBC (nucléaire, radiologique biologique, chimique) dans le cadre du plan Innovation Santé 2030 : près de 750 millions d’euros sont destinés à « renforcer et d’instaurer une préparation systémique face aux risques de survenue d’une nouvelle crise sanitaire majeure ». Le Cirad, l’Inrae, l’IRD et l’Inserm sont notamment engagés dans ce programme. Thomas Lombès, directeur général de la stratégie de l’Inserm, est membre du comité de pilotage de ces plans.

Lequotidiendumedecin​.fr, 08/03

Aujourd’hui, contrairement au sein, au côlon et à l’utérus, le dépistage organisé du cancer du poumon n’existe pas en France. L’essai lancé le 8 mars par l’AP-HP et dont Marie-Pierre Revel, cheffe du service de radiologie de l’hôpital Cochin, est l’investigatrice principale, pourrait y mener, souligne Aujourd’hui en France. Son objectif est de s’assurer des modalités pratiques de détection et évaluer l’apport de l’intelligence artificielle. Pour y parvenir, 2 400 fumeuses ou ex-fumeuses, d’environ un paquet par jour, sont appelées à y participer. Le principe : trois scanners thoraciques dits à faible dose de rayons pendant deux ans, un suivi médical, et la proposition d’une consultation de sevrage tabagique. Selon la HAS, le dépistage par scanner de ce type, « chez les personnes fortement exposées au tabac, conduit à une réduction de la mortalité spécifique ».

Aujourd’hui en France, 09/03

Alice Lebreton, directrice de recherche à l’Inrae, plaide dans Le Monde pour « une action rapide et spécifique » contre les staphylocoques dorés. Elle évoque à cet égard une étude parue dans Nature Microbiology, mettant en évidence l’existence d’un mécanisme attirant les neutrophiles dès que le staphylocoque doré franchit la barrière de la peau. « Or, si la présence du staphylocoque doré à la surface de la peau est courante et sans gravité, il est susceptible de causer des infections graves lorsqu’il pénètre dans l’organisme, par exemple à l’occasion d’une lésion cutanée. Dans ce cas précis, les neutrophiles reconnaissent directement, grâce à un récepteur spécifique, une des toxines diffusibles responsables de la virulence », explique-t-elle.

Le Monde, 09/03